Retour sur nos 8 jours passés au festival Lumière 2022 !

Retour sur nos 8 jours passés au festival Lumière 2022 !
Cette version très Del Toresque de Pinocchio pêche par une première moitié trop longue à se mettre en place mais bénéficie d'un déplacement intéressant du conte dans l'Italie fasciste des années 30s.
Spielberg se ClintEastwoodise un peu avec ce film quasi-crépusculaire et presque trop typiquement Spielbergien mais ouvre son histoire personnelle au public pour un résultat particulièrement touchant.
Présenté en avant-première au Festival Lumière 2022, le nouveau film de James Gray propose un retour doux-amer dans le NY de 1980.
Le nouveau film de Jane Campion après 12 ans hors des longs-métrages, offre une maitrise narrative et plastique indéniable mais risque de laisser à distance côté émotion, malgré un casting implacable.
Expédiant un peu la fin du groupe, Todd Haynes épouse avec son documentaire The Velvet Underground l'ambiance fièvreuse de ses artistes et leur époque.
Splendeur technique et émotionnelle, aboutissement en apothéose du travail plastique du réalisateur depuis La ligne rouge, The Tree of Life constitue probablement le film le plus maîtrisé de Terrence Malick, bouleversante ode au pardon.
Après Antiviral, Brandon Cronenberg confirme ses capacités avec Possessor, un 2e thriller techno-horrifique rondement mené.
Pour toutes les différences d'avec le montage de 2017, cette nouvelle mouture de Justice League conserve la majorité des tares et de la médiocrité d'alors. Même joueur, joue encore.