À propos

Passionné de cinéma avant tout, je me suis progressivement concentré vers le cinéma de patrimoine, puis plus spécifiquement les techniques de restauration du cinéma de patrimoine. J’ai publié à partir de 2012 des tests techniques Blu-rays sur des forums spécialisés et Amazon, avant de rejoindre l’équipe de Retro-HD en 2014 et enfin de prendre mon envol en solo en mars 2021.

Ce site vise à proposer des tests aussi complets que possible aux potentiels acheteurs qui, comme moi, n’ont pas forcément envie de repasser à la caisse si le bond technique ne justifie pas le prix demandé. En fonction de l’actualité liée au cinéma (notamment de patrimoine), il peut s’étoffer de chroniques de livres spécialisés, d’interviews de professionnels liés au cinéma ou à l’édition vidéo, couvertures de festivals et autres dossiers thématiques en tout genre.

Les tests qui sont proposés sont (pour le moment) des tests de Blu-rays, et uniquement de Blu-rays. Pas de test UHD. Il va donc sans dire que ce qui est dit sur un Blu-ray ne s’applique qu’à celui-ci, même si je tente toujours de faire la part de ce qui provient de la source utilisée (filtrage, étalonnage, etc) et ce qui provient de sa transcription en vidéo (encodage, etc). C’est à force de visionnages, de multiplicité des façons de voir ces films de patrimoine (en vidéo chez moi, en DCPs restaurés ou en copies 35mm d’archives en salles), et d’engagement intellectuel à saisir les différentes étapes techniques structurant le marché du patrimoine et des éditions vidéo, que je m’efforce de proposer des analyses fiables, rigoureuses et méthodiques, capables d’identifier correctement les bons et moins bons points, et d’en attribuer les origines au besoin. A ce titre, j’attends encore de tomber sur le Blu-ray laissant penser à une restauration affreuse mais dont le DCP dit le contraire (ou vice-versa). Par contre, j’ai déjà dépensé 25€ dans une édition Blu-ray dont on m’avait assuré qu’elle était bien mieux que les captures qui en circulaient… sauf que non (et je m’évertue depuis ce jour à ne plus dépenser mon argent de la sorte). C’est recouper inlassablement les différents cas de figures, construire la « carte mentale » de ce qui existe qui permet justement de s’assurer de cela, et ne pas se prendre les pieds dans le tapis.

Je n’ai ni formation dans le métier, ni équipement dernier cri (plus maintenant en tout cas…), mais je reste fondamentalement convaincu que cela ne sert à (presque) rien sans un état d’esprit analytique permettant de comprendre précisément ce qu’on regarde, comment on le regarde, et de trouver où cela se situe dans l’ensemble de ce qu’on a pu voir (tout comme, à l’inverse, du matos de tueur ne rend pas automatiquement aussi perceptif qu’il le faudrait si on ne fait pas ces efforts-là). C’est ce qui me permet maintenant de cartographier, avec un niveau de fiabilité suffisant, ce à quoi une restauration 4K à partir d’un négatif 35mm ressemble 99% du temps, une restauration 2K, une restauration à partir d’un négatif 16mm, d’un interpositif 35mm, etc etc. Tous ces différents cas de figures, malgré des différences (concrètement marginales) en fonction des époques, des photographies, etc, forment en effet des groupes assez homogènes en terme d’aspect visuel, et les garder en tête permet de percevoir quand une ressortie s’en éloigne, puis de diagnostiquer pourquoi (partie que je trouve très ludique, d’ailleurs).

Pour autant, je suis tout aussi convaincu que n’importe qui, en fournissant le même engagement intellectuel, la même « veille technologique », la même cartographie, peut proposer des retours techniques tout aussi précis et fiables. Ce n’est pas la NASA, mais simplement une évaluation technique basée sur un ensemble d’informations disponibles, analysé méthodiquement et permettant de reconnaître ce qui s’affiche à l’écran. Et ça, tout le monde peut faire comme moi : ne pas forcément être du métier, mais simplement s’intéresser suffisamment au sujet et approfondir ses connaissances pour en arriver là.

Bien évidemment, je ne peux que remercier les professionnels m’ayant fait confiance (et l’ayant renouvelé pour ce nouveau départ) pendant toutes ces années, notamment les Français de Carlotta, Potemkine, Gaumont, Emilie Imbert pour Pathé, Metropolitan Films, Elephant Films, Wild Side, Spectrum Films, Coin de mire, L’atelier d’images Le chat qui fume, Mensch Agency et l’agence Miam, et les Britanniques de Second Run, Second Sight, BFI et Powerhouse (et bien d’autres encore). Je ne serais pas où je suis aujourd’hui sans leur soutien et leur confiance.

Rigueur, mais aussi passion et volonté d’informer avant tout !

Mon matériel de test :

ImagePanasonic TX-PF50G20S
SourceZone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Sony BDP-S6700
SonYamaha RX-V467
EnceintesKit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Par ailleurs, mes captures d’écran (et autres analyses informatiques) sont prises sur mon PC (tour), équipé d’un lecteur interne BD-Rom Pioneer BDR-209EBK et d’un lecteur externe LG BP06 LU10. J’utilise MPC-HC x64, configuré pour capturer en PNG, puis effectue une passe de conversion en JPG (et d’élimination des métadonnées) sur Photoshop CS6 réglé sur 12. Pour m’assurer que mes captures sont au maximum transparentes à la source, j’ai effectué des captures correspondant à différents titres parus sur le marché (Indiana Jones et le temple maudit, Qu’avez-vous fait à Solange ?, …) et ai vérifié leur correspondance soit à leurs équivalents sur caps-a-holic, soit auprès de la personne ayant encodé le Blu-ray.