Test Blu-ray : Eros (Spectrum)

PaysFrance
EditeurSpectrum Films
Date de sortie06 octobre 2022
Support1 BD-50
RéalisateurMichelangelo Antonioni, Steven Soderbergh & Wong Kar-wai
Durée108 min 50
ZoneB
Format d’image1.78
LanguesMultilingues, Français (DTS HD MA 5.1)
AudiodescriptionNon
Sous-titresFrançais optionnels

Image

Note : 7 sur 10.

Premier titre de Spectrum à intégrer leur Section Parallèle, Eros est présenté à partir d’un master HD pre-existant, et aux prestations nettement hétérogènes d’un segment à un autre.

Le premier segment, réalisé par Antonioni (captures 1 à 5), s’avère visuellement très correct. Certes, on pourra voir que l’ensemble parait un peu épais et artificiel, probablement légèrement accentué artificiellement, mais le niveau de détails est très satisfaisant, le rendu plutôt filmique, et l’upgrade HD est ainsi tout à fait perceptible bien qu’imparfait. Les nombreux extérieurs du film appuient ce ressenti, avec toujours un léger aspect accentué mais une patine très appréciable en HD. Le même constat peut être fait sur l’étalonnage, à la fois équilibré et chatoyant mais sans excès, avec peut-être simplement un contraste qui peut manquer parfois de finesse et une palette de couleurs légèrement trop neutre.

Le second segment, réalisé par Soderbergh (captures 6 à 9), montre d’emblée bien plus de limites, accentuant notamment l’aspect épais du master utilisé, avec un grain argentique clairement typique d’un master pre-existant, et un noir et blanc au contraste assez pataud n’hésitant pas à écrêter les hautes lumières. Cela reste décent en l’état, mais on sent qu’on est un cran sous le segment précédent pour se retrouver avec ce qui se rapprocherait (pour donner un exemple) d’un ancien master HD Universal. La partie en couleurs du segment s’en sort un peu mieux cependant, se rapprochant de l’aspect du segment d’Antonioni, quoique peut-être légèrement plus doux et moins précis. L’étalonnage est par contre à peu près aussi convaincant, avec quelques couleurs primaires accentuées et ressortant bien.

Le dernier segment, réalisé par Wong Kar-wai (captures 10 à 15), est lui encore un cran en-dessous. S’il semble très probable que sa photographie soit à l’origine volontairement vaporeuse, cela ne saurait expliquer totalement son rendu lisse, peu détaillé et globalement particulièrement peu argentique dans sa texture (en plus d’être très terne/voilé). Il est d’ailleurs intéressant de constater que la version longue du segment (58 min, contre environ 40 min ici) est proposée en bonus et est encodée à un débit plutôt bas (10 Mbps) la texture de l’image, similaire à celle proposée au sein du film, n’a finalement pas forcément besoin de beaucoup plus. C’est donc forcément une déception visuelle, d’autant que les deux autres segments, malgré leurs limites propres, restent visuellement nettement supérieurs. Il faut aussi composer ici avec, donc, un étalonnage tout aussi mou que la définition : certes la photo parait, donc, volontairement vaporeuse à l’origine, mais cela parait ici voilé, terne et manquant tout simplement de « précision ». Le résultat parait légèrement baveux et grisâtre, ce dont on doute être voulu.

Dans les trois cas, l’image est propre et stable, et l’encodage transparent.

Notes image : The Dangerous Thread of Things : 8 / Equilibrium : 7 / The Hand : 5.5

Son

Note : 8 sur 10.

Le résultat sonore est bien plus homogène – et globalement agréable à l’écoute.

En VO comme en VF, l’ouverture sonore reste un peu limitée et les pistes plutôt ancrées sur le champ avant. Cependant, les dialogues sont clairs et intelligibles, les deux pistes propres, les deux mixages équilibrés, et ce sont les bandes originales et les effets sonores qui se chargent d’ouvrir latéralement et vers l’arrière l’environnement sonore. Cela reste léger mais plutôt bien fait, pour un résultat plaisant à suivre.

On pourra par contre trouver qu’outre un volume général légèrement plus élevé sur la VF, cette piste propose des voix légèrement plus claires (ou peut-être légèrement plus mises en avant dans le mixage). Difficile de juger ce qui est le plus conforme aux intentions artistiques de départ, mais c’est tout sauf désagréable à l’oreille.

Suppléments

Un ensemble de bonus à la fois nouveaux et d’archives, soit un travail éditorial très appréciable :

  • Nouvelle interview de Christopher Buschholz sur le tournage du segment d’Antonioni (16 min 26, 1080i)
  • Nouvelle présentation du film par Frédéric Mercier (29 min 43, 1080i)
  • Interviews d’archives de Gong Li (7 min 46, 1080i upscalé), Wong Kar-wai (5 min 55, 1080i upscalé) et Chang Chen (3 min 35, 1080i upscalé)
  • Version longue du segment The Hand (56 min 11, 1080p, DTS HD MA 5.1)
  • Bande annonce française d’époque du film (1 min 11, 1080i upscalé) et bande annonce 2022 (1 min 22, 1080p)

Matériel de test :

ImagePanasonic TX-PF50G20S
SourceZone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
SonYamaha RX-V467
EnceintesKit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Taille Disque48,662,589,020 bytes
Taille Film31,518,959,616 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29933 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOMultilanguages / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3037 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VFFrench / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3486 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Captures d’écran HD :

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s