
Pays | France |
Editeur | Spectrum Films |
Date de sortie | 18 novembre 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Wong Jing |
Durée | 95 min 02 |
Zone | B |
Format d’image | 1.78 |
Langues | Cantonais & Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
La collection de Spectrum s’allonge avec un Wong Jing tendance films d’aventures clairement inspiré d’Indiana Jones : Magic Crystal.
L’édition n’est malheureusement pas basée sur une restauration en grandes pompes, mais un master qui, sur des aspects, parait assez récent mais souffre clairement de filtrages numériques disgracieux et intrusifs. On suppose que l’idée était de proposer une image « propre », et en un sens, c’est effectivement le cas et on ressent régulièrement l’apport de la HD avec un rendu détaillé sur des éléments précis (les mailles des vêtements, par exemple) ou certains décors (captures 7 et 16). Il est clair que l’upgrade HD est visible. Pour autant, celui-ci est nivelé par l’usage fortement visible et destructif d’un dégrainage de l’image (qui finit parfois à la limite de l’aquarelle), couplé à une très probable accentuation artificielle (avec quelques surcontours visibles, mais plus généralement un rendu artificiel et électronique des contours). Ces scènes, en particulier celles en plein jour, sont ostensiblement limitées dans leur niveau de détails fins, avec un rendu lisse et électronique très visible (captures 4 et 5). Il est cependant intéressant de constater que plusieurs séquences semblent y avoir réchapper, en particulier certaines scènes nocturnes ainsi qu’une bonne partie du final du film (captures 16). Ces scènes conservent alors un rendu plus argentique avec un grain certes un peu figé mais texturant l’image de façon plus organique et plaisante.
L’étalonnage est un peu plus convaincant, même si là encore, les scènes en plein jour ont un côté « à l’ancienne » et un peu balourd qui semble potentiellement provenir plus des pratiques numériques utilisées pour ce remaster que sur les intentions d’origine du film. On trouve en effet un contraste assez poussé quitte à brûler les hautes lumières, ainsi que des carnations appuyées et rosées, le tout avec une balance des blancs particulièrement neutre (captures 3, 4 et 17). Les scènes moins lumineuses paraissent plus enclines à offrir une palette moins « vidéo », avec des ambiances plus marquées et un contraste plus nuancé (captures 9 et 10). Comme du côté de la texture visuelle, ces scènes sont les plus plaisantes à suivres.
Par contre, avec un tel nettoyage, il n’y a pas grand chose à redire côté nettoyage et stabilisation. L’encodage parait solide dans ce contexte.
Son
Deux pistes son pour deux ambiances assez différentes. Des deux, il est clair que la VO est la plus piste techniquement supérieure. Plus ouverte, plus claire et plus aérée, elle sonne de façon beaucoup plus fraiche que la VF. Les dialogues y sont intelligibles, les effets sonores percutants et la musique s’intègre bien sans déséquilibrer le tout.
A contrario, la VO sonne beaucoup plus sourde, sauf au niveau des dialogues. Si ces derniers restent un peu marmonnés, ils sont suffisamment clairs pour être suivis sans difficulté. Le souci est que la musique et les bruitages semblent avoir été enregistrés sous l’eau sur la VF, ce qui déséquilibre la piste et la date très fortement. Dommage car le doublage, qui semble être effectué de façon ultra décontractée entre 2 bières, est d’une platitude monocorde hilarante et vaut largement le coup d’oreille.
Petit détail au niveau des sous-titres : lors de l’ouverture du coffre-fort à commande vocale (au début du film), les sous-titres utilisent comme code « Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse » tandis que la VF utilise « Le petit oiseau est tombé du nid ». Problème : les sous-titres enchainent sur une conversation basée sur Le petit oiseau est tombé du nid et non sur Le pont d’Avignon. Sans avoir écouté la VF, on se demande alors comment le héros réussit son coup…
Suppléments
Peu de suppléments en nombre mais les nouvelles interviews de Norton et Rothrock sont plus qu’appréciables.
- Présentation du film par Arnaud Lanuque (12 min 53, 1080p)
- Nouvelle interview de Richard Norton (45 min 36, 1080p)
- Nouvelle interview de Cynthia Rothrock (19 min 11, 1080p)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 42,116,145,150 bytes |
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Taille Film | 25,690,822,656 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29943 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Chinese / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1937 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VF | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2119 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :
















