
Pays | France |
Editeur | Gaumont |
Date de sortie | 26 mai 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Guy Lefranc |
Durée | 95 min |
Zone | ABC |
Format d’image | 1.37 |
Langues | Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français pour sourds et malentendants |
Image
Une restauration assez étonnamment décevante de la part de Gaumont, qui nous ont habitué à bien mieux. Sans doute les éléments sont abîmés (on doute d’ailleurs que le négatif original ait pu servir ici), mais quoiqu’il en soit, dès le générique introductif, le rendu général surprend par une instabilité et une épaisseur inhabituelle, d’autant que le film n’est pas si ancien que ça (1951).
Le rendu général est en effet globalement épais, avec un grain particulièrement prononcé tendance « utilisation d’éléments intermédiaires » (captures 2 et 3 par exemple). Le souci est que ce grain, en plus d’être prononcé, est surtout particulièrement épais et aussi fluctuant et mouvant d’une façon pas toujours très naturelle et agréable. Cela donne l’impression d’un grain collé, respirant comme si la pellicule gonflait et se dégonflait comme un ballon. Le niveau de détails et la précision générale sont elles aussi toutes autant limitées et épaisses, avec une délinéation des détails fins qu’on aimerait meilleure. Plus étrange encore : une séquence allant de la 19e à la 26e minute et qui s’avère passée au karcher du dégrainage, pour un rendu complètement lisse, visages cireux inclus (captures 6, 7 et 8). Impossible de savoir ce qui a bien pu se passer, car le film retrouve sa texture argentique quasiment en un claquement de doigts (comparez la capture 8 avec la 9, séparées d’1 minute 10 seulement). Enfin, le film n’est pas aidé par des mises au point sélectives pas toujours très gracieuses (capture 14). Heureusement, dès que l’image le peut, elle rappelle tout de même un travail HD visible (captures 1 et 13), avec un certain naturel plaisant (hormis ces fameuses 7 minutes, le film parait argentique et non bidouillé numériquement), mais cela fait un cumul de limites tout de même étonnant.
L’étalonnage est plus convaincant, malgré des noirs manquant parfois un peu de profondeur jusqu’à donner un côté légèrement terne à certains plans. Dans l’ensemble cependant, le travail parait équilibré, conservant (justement) les détails dans les zones d’ombre tout en offrant, plus haut dans le spectre, une palette de gris plutôt satisfaisante.
Enfin, autre surprise déconcertante : une image encore poussiérieuse et surtout assez instable, tant au niveau du cadre que de la luminosité. Heureusement avec un tel rendu à gérer, l’encodage, lui, ne vacille pas.
Son
La piste son est aussi limitée, notamment avec des dialogues sonnant globalement assez râpeux et nasillards, et manquant de chaleur vocale. La musique est plus aérienne mais tape contre le rendu très plat de la piste, donnant globalement un rendu sonore voilée manquant de rondeur et appuyant sur ce côté daté du son. On a connu mieux.
Suppléments
Un unique bonus : une nouvelle interview de Jean Montarnal à propos du film (25 min 47, 1080p).
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 35,600,741,372 bytes |
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Taille Film | 28,629,608,448 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 36848 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1294 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :
















