
Pays | France |
Editeur | Badlands |
Date de sortie | 03 mars 2023 |
Support | 1 BD-25 |
Réalisateur | Yuzo Kawashima |
Durée | 98 min 09 |
Zone | ABC |
Format d’image | 2.35 |
Langues | Japonais DTS HD MA 1.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français imposés |
Image
La nouvelle vague de trois titres édités par Badlands est consacrée à Yuzo Kawashima, et inclut notamment Le temple des oies sauvages, utilisant (comme les deux autres films) comme source une restauration 4K financée par Kadokawa Corporation pour Daiei et réalisée en 2017 par Cineric Portugal. Nous n’avons pas réussi à trouver quels éléments ont été utilisés pour cette restauration, mais le rendu général fait penser à l’utilisation du négatif original.
Quoiqu’il en soit, les travaux de restauration se sont montrés très efficaces mais aussi respectueux des origines argentiques du film. On trouve en effet une patine argentique préservée, avec son grain au rendu naturel convaincant, et une image semblant globalement vierge de bidouillage numérique. Cela rend justice à la photo assez particulière du film, avec sa texture souvent légèrement diffuse (capture 1) mais toujours précis, proposant ainsi un indéniable confort de visionnage. Le niveau de détails s’en trouve appuyé, que ce soit dans les plans larges (captures 6 et 7) que les plans plus serrés (captures 8 et 10).
L’étalonnage est, peut-être, légèrement plus discutable à cause de son niveau de noirs qui nous a semblé un peu trop décollé, et ce d’une manière faisant penser à un souci de plage RGB utilisée. En effet, comme visible sur nos captures, le niveau de noirs ne descend jamais sous les 16 16 16 (alors qu’il devrait pouvoir aller jusque 0 0 0), y compris dans les aplats noirs unis. Cela contribue à donner parfois l’impression d’une image légèrement terne (captures 2, 9 et 10), malgré pourtant un contraste intermédiaire souvent équilibré (captures 6 et 11) et retranscrivant efficacement les effets plus appuyés (capture 1). Il convient donc de nuancer l’importance de ce point, qui sera surtout visible dans les scènes les moins éclairées. Par ailleurs, de par leur luminosité, les deux scènes en couleurs (le générique de début et l’épilogue) ne sont que très peu affectés. L’épilogue offre d’ailleurs une palette de couleurs convaincante, avec un aspect plutôt équilibré et joliment saturé mais sans excès.
Enfin, l’image se montre très efficacement nettoyée et stabilisée, tandis que la compression se montre efficace malgré la contrainte de l’usage d’un BD-25 (mais les bonus ont été compressés de sorte à maximiser l’espace disque laissé au film). On notera cependant un encodage légèrement coloré du noir et blanc.
Son
La piste son est dans la lignée de celle de La bête élégante, c’est-à-dire offrant une prestation sonore propre et claire, peut-être un peu légère côté volume générale, mais autrement efficacement nettoyée et ne paraissant, notamment, ni excessivement sourde ni étouffée. Les voix sont bien intégrées et le mixage semble équilibré, pour un résultat certes un peu daté mais globalement confortable.
Suppléments
- Présentation du film par Christophe Gans (17 min 01, 1080i)
- Yuzo Kawashima : L’âge d’or (24 min 57, 1080i) : deuxième partie des entretiens avec Christophe Gans, Clément Rauger et Bastian Meiresonne sur les films de Yuzo Kawashima
- Bandes annonces des trois films de la vague Yuzo Kawashima chez Badlands (1080p upscalé) et de trois autres titres de l’éditeur (Hell’s Grounds, L’aiguille et La bouche de Jean-Pierre)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 24,196,320,744 bytes |
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Taille Film | 20,493,213,696 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 25347 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1090 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :


















