
Pays | France |
Editeur | Le Chat qui fume |
Date de sortie | 30 novembre 2021 |
Support | 1 BD-50 (+ 1 UHD-66) |
Réalisateur | Richard Franklin |
Durée | 103 min 33 |
Zone | B |
Format d’image | 1.66 |
Langues | Anglais (DTS HD MA 2.0 Mono et Stéréo), Français (DTS HD MA 2.0 mono) |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
Le Chat qui fume s’associe à Studio Canal pour éditer chez nous Link, de Richard Franklin, en UHD (HDR !) mais aussi (et c’est sur ce format que le film sera ici testé) en Blu-ray. L’éditeur français s’appuie pour cela sur la restauration effectué pour Studio Canal en 4K à partir du négatif original, et ce assez récemment. C’est cette restauration qui a été exploitée en Angleterre en 2021 (par Canal directement) et aux USA en 2019 (par Kino Lorber).
Le résultat visuel n’est pas forcément le plus impressionnant que nous ayons vu, mais il est globalement efficace et compétent. On trouve en effet une image organique et régulièrement très précise, avec notamment quelques plans serrés (captures 4, 9 et 13) et larges (captures 10, 12 et 16) plutôt impressionnantes. Le résultat ne semble pas souffrir de filtrage numérique superflu ou intrusif, mais conserve au contraire un grain argentique fin assez typique de ce genre de travaux (4K + négatif original), pour une patine naturelle et agréable en visionnage. Certains plans sont logiquement en retrait, que ce soit ceux utilisant des transparences, ceux volontairement plus épais (capture 14), ou bien quelques plans sombres générant des remontées de grain (capture 15). Ces quelques cas à part, le confort de visionnage est indéniable et très satisfaisant.
Côté étalonnage, on pourra surtout être surpris par le traitement des hautes lumières dans plusieurs scènes, celles-ci étant parfois très clairement écrêtées (captures 8 et 9), une tendance devenue assez rare de nos jours. Couplé à des carnations parfois assez rosées et saturées, cela donne à l’étalonnage une palette assez « old school ». Pour autant, fort heureusement, on ne retrouve pas la dérive magenta souvent associée à ces méthodes plus anciennes, et la palette de couleurs parait certes parfois assez neutre mais encore suffisamment dynamique pour conserver un aspect organique à l’écran. Nous restons cependant curieux de savoir quel laboratoire a effectué ce travail. Le contraste, hautes lumières à part, parait en tout cas bien géré sur le reste du spectre, avec notamment une gestion plutôt plaisante des basses lumières (captures 5 et 11).
Enfin, l’image a été très efficacement nettoyée et stabilisée, tandis que la compression est plutôt solide (hormis quelques scènes un tout petit peu limite).
NB : les 5 dernières captures sont issues de la version longue et permettent de constater à la fois la reprise de la restauration 4K comme base ainsi que la qualité des scènes ajoutées. Au-delà de ça, et même si cela reste encore assez efficacement fait, la principale différence technique est que cette version longue a été bien plus fortement compressée, afin de laisser le montage principal respirer de ce côté.
Son
Trois options sonores sont proposées (toutes en DTS HD MA 2.0) : la VF mono, la VO mono, et la VO stéréo.
Les trois pistes ne paraissent pas forcément si éloignées que ça à l’oreille, malgré quelques petites différences, notamment que la VO stéréo est à un volume global bien plus faible que les deux autres pistes. Une fois le volume (assez fortement) remonté, le résultat sonore est plutôt plaisant. Sans être particulièrement mémorable, le rendu est clair et plutôt ouvert, avec une séparation gauche / droite agréable et un mixage plutôt équilibré. Les dialogues ressortent efficacement, tout comme la musique de Jerry Goldsmith, et seuls les bruitages semblent contenus dans une certaine platitude manquant souvent de punch, notamment dans les graves.
La VO mono semble, d’ailleurs, un peu plus puissante sur cet aspect, mais elle sonne de façon finalement assez similaire (hormis cela) à la VO stéréo, il faudra aussi composer avec une séparation logiquement limitée par son format d’origine. Il n’empêche, la piste est elle aussi fort recommandable, avec un côté plutôt frais et propre agréablement plaisant.
Enfin, la VF mono est globalement proche de la VO mono, à ceci près que les dialogues y sont tout de même mixés assez nettement plus en avant, leur donnant une clarté et une intelligibilité plus grande, mais artificialisant un peu, en contre-partie, l’ensemble.
Suppléments
L’édition du Chat qui fume ne paie pas de mine à première vue, mais elle s’avère tenir fort bien la route par rapport aux récentes ressorties du film en vidéo en Angleterre et aux USA (ou encore en Allemagne). En particulier, les fans du film apprécieront sans aucun doute le travail effectué par l’éditeur pour proposer pas moins de 3 montages différents sur le Blu-ray :
- Le montage US (donc) d’1h 43 min 33
- Le montage français d’origine (1h 46 min 05, 576i, français sans sous-titres), paru en DVD en France chez Studio Canal et présenté ici en SD.
- Une version longue alternative dite « long composite » (2h 05 min 16, 1080p, anglais avec sous-titres français ou anglais), reprenant comme base la restauration 4K du film et complétant les trous en qualité SD avec les scènes issues du workprint original
Ce n’est pas tout puisque Le chat incluent aussi :
- Interview audio de Richard Franklin (4 min 44, audio uniquement, anglais sous-titré français)
- Scènes inédites (24 min 21, 480i, anglais sous-titré français), qui sont les scènes tronquées du workprint de Franklin pour aboutir au montage final
- Le chainon manquant (39 min 34, 1080p) : Eric Peretti retrace la carrière de Franklin, de ses débuts comme « professeur » en cinéma jusqu’à sa carrière de cinéaste
- Bande annonce française du film (1 min 47, 480i)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 48,907,129,160 bytes |
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Taille Film | 27,817,728,000 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 31106 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO Stéréo | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 976 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 640 kbps / 16-bit) |
Encodage Audio – VO mono | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 833 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 640 kbps / 16-bit) |
Encodage Audio – VF | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 904 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 640 kbps / 16-bit) |
Captures d’écran HD :





















