Test Blu-ray : Coffret Lars von Trier (Potemkine)

PaysFrance
EditeurPotemkine
Date de sortie21 novembre 2023
Support16 BD-50 + 1 BD-25
RéalisateurLars von Trier
Durée103 min 13 / 106 min 25 / 112 min 10 / 159 min 08 / 114 min 27 / 140 min 31 / 177 min 50 / 91 min 12 / 138 min 30 / 99 min 39
ZoneB
Format d’image1.90 / 1.66 / 2.35 / 2.35 / 1.33 / 2.35 / 2.35 / 1.78 / 2.35 / 1.85
LanguesDanois, Anglais ou Français (DTS HD MA 5.1 ou 2.0, DD 2.0 sur Dogville), en fonction des films – cf Scans discs ci-dessous
AudiodescriptionNon
Sous-titresFrançais (parfois imposés, parfois optionnels)

Image

Note : 7 sur 10.

Préambule : il convient de garder en tête que si certaines notes peuvent paraître faibles, c’est car elles reflètent les limites de certains formats de tournage d’origine.

Avec ce gros coffret de cette fin d’année, tant pour l’éditeur que sur le marché physique français, Potemkine dégainent donc un coffret 14 films de Lars von Trier, contenant Element of Crime, Epidemic, Europa, Breaking the Waves, Les Idiots, Dancer in the Dark, Dogville, Five Obstructions, Manderlay, Le Direktør, Antichrist, Melancholia, Nymphomaniac (Director’s Cut) et The House That Jack Built, accompagnés de deux Blu-rays consacrés aux suppléments avec notamment les deux téléfilms Medea et D-Dag, et le court-métrage The Orchid Gardener.

De par la taille du coffret, notre planning de tests et notre prédilection pour les films plus anciens, nous avons fait le choix de nous arrêter à Le Direktør (inclus). De fait, ce test ne couvrira pas les disques de : Antichrist, Melancholia, Nymphomaniac (Director’s Cut) et The House That Jack Built (désolé).

The Element of Crime, Epidemic et Europa sont présentés ici à partir des mêmes présentations parues en janvier 2023 chez Criterion aux USA, à savoir respectivement deux restaurations 3K (probablement plutôt des scans 3K puis des restaurations 2K une fois appliqué le cadre final des films) à partir des négatifs originaux 16mm et une restauration 4K à partir du négatif original 35mm. La précision sur Epidemic est surprenante car le film a été tourné en partie en 16mm et en partie en 35mm. Breaking the Waves est présenté à partir des mêmes bases que la restauration parue en 2014 chez Criterion, soit une restauration 4K à partir d’un scan 6K du négatif original 35mm et d’un interpositif 35mm. Les Idiots, Dancer in the Dark, Dogville et Manderlay sont semble-t-il présentés à partir de remasters 3K ou 4K, en gardant en tête que Les idiots et Dancer in the Dark ont été intégralement tournés en DV (donc l’image continuera toujours de ressembler à du DV), et que Dogville et Manderlay ont été tournés dans un mélange de DV et de HDTV (une amélioration par rapport aux Idiots). Five Obstructions semble majoritairement présenté à partir d’un upscale SD : en effet, alors qu’une partie du film semble avoir été tournée en 35mm, l’ensemble conserve un rendu SD. Le Direktør a quant à lui été tourné en 35mm et est présenté ici à partir d’un master paraissant récent et basé sur le négatif original. Toutes les restaurations semblent cependant avoir été effectuées par Zentropa et approuvées par von Trier.

Quoiqu’il en soit, il est clair que les films tournés en DV, surtout Les Idiots et Dancer in the Dark, intégralement tournés sur le format, restent contraints par le format d’origine. Le rendu relève alors de l’upscale SD, avec ce que ça implique en terme de définition et précision (limitées). A minima, ce sont des conversions plutôt propres, notamment Dancer in the Dark du fait de l’application seulement très partielle des règles du Dogme 95 et d’une caméra de meilleure qualité, mais Les Idiots se paie à la fois les limites du format de tournage et les règles du Dogme 95, notamment en terme d’éclairage et qui accentue ces limites (captures 2 et 3), ainsi qu’un master qui semble avoir été créé en numérisant la conversion 35mm du film plutôt que de repartir des éléments DV d’origine. Cependant, cela parait fidèle en terme de retranscription des intentions d’origine, de cette texture restreinte jusqu’à l’étalonnage, logiquement très naturalise pour Les Idiots, plus travaillé pour Dancer in the Dark, malgré le choix d’une photographie souvent assez « malade » et tirant sur le rose (capture 1), mais entrecoupée de passages musicaux aux couleurs nettement plus saturées (captures 3 et 4).

Five Obstructions est un cas plus gênant car le film est normalement un mélange de DV et de 35mm… sauf que la présentation ici ne bascule pas entre ces deux rendus visuels comme on l’attendrait. Au final, on dirait un upscale SD quasi de bout en bout, hormis à la rigueur durant le segment en animation qui parait plus précis. On se demande donc un peu plus ce qui s’est passé ici, car la bascule devrait être plus nette que ça mais ne l’est pas. C’est le même constat au niveau de l’étalonnage, qui semble manquer de finesse sur l’ensemble du film, cramant fréquemment, notamment, les blancs, et donnant régulièrement une image paraissant voilée, alors que les segments supposément en 35mm devraient sûrement être plus nuancés.

Un cran au-dessus quoiqu’il en soit, on trouve Dogville et Manderlay, partiellement tournés en DV et partiellement en HDTV, et qui en pratique ont principalement un rendu de films tournés en numérique en 1080p. Le résultat est plutôt agréable malgré un rendu un peu limité, et qui peut se montrer très bruité sur Manderlay (captures 1 et 3), mais qui d’un autre côté se montre moins défini / plus DV sur Dogville (captures 1 et 2). Pour autant, on trouve un niveau de détails tout de suite plus au niveau des capacités du support, appuyé par un rendu plutôt naturel. Les étalonnages forcent notablement sur des tons terreux, affectant nettement l’ensemble de l’image et tout particulièrement les teintes de peaux. Cela parait appliqué de façon suffisamment nuancée pour ne pas que ce soit trop brutal, aidé par une bonne gestion du contraste et de la luminosité.

On continue à monter avec Le Direktør, dont le tournage en 35mm et plus traditionnel se voit à l’écran, avec un grain argentique très fin laissant supposer des travaux en 4K à partir du négatif original. Le rendu se montre agréablement détaillé et naturel, d’autant que le film est sans doute celui tourné en 35mm au look le moins stylisé et le plus traditionnel. Cela permet de percevoir le bond qualitatif lié à la HD et aux travaux effectués (captures 4 et 6), malgré un encodage un peu perfectible (captures 3 et 7). Le constat est le même sur l’étalonnage, qui parait adéquatement contrasté et saturé, avec un bon équilibre des couleurs qui n’empêche pas pour autant de préserver une palette dynamique. Le film est, enfin, très propre et stable.

On trouve ensuite The Element of Crime et Epidemic, les deux films de la trilogie européenne à avoir été tournés en 16mm. Le rendu argentique a été très efficacement préservé lors des travaux de restauration, donnant lieu à des styles visuels au grain très présent mais cohérent en intensité et en aspect avec des films en 16mm restaurés à partir de leurs négatifs. On pourra cependant déplorer la compression problématique des éléments lumineux de l’image (c’est vraiment graduel : plus les éléments sont lumineux, plus ils macroblockent), un souci que l’on retrouve sur les cinq films tournés sur pellicule mais qui est plus particulièrement présent sur ces deux films (la veste sur la capture 1 de The Element of Crime, en haut à droite sur la capture 2 d’Epidemic). Ce point mis à part, on trouve un niveau de détails tout à fait conforme aux attentes, avec une belle définition notamment dans les plans serrés. Les deux films possèdent des étalonnages spécifiques, notamment The Element of Crime, qui met particulièrement l’emphase sur le jaune-sépia, parfois d’une façon très généralisée, parfois de façon plus partielle et laissant passer d’autres couleurs (verts, rouges, etc). Epidemic de son côté a un rendu plus hétérogène, « l’histoire dans l’histoire » ayant été tournée en 35mm et le reste du film en 16mm, avec par ailleurs des photographies distinctes, les parties en 16mm se montrant logiquement moins fines et précises, mais avec en plus un étalonnage très brutal (captures 4 et 5) mais un grain paraissant bien plus présent et ce de façon plus cohérente. S’il est possible qu’il s’agisse d’un choix volontaire, le rendu à l’écran laisse tout de même parfois perplexe tant il peut laisser penser à des erreurs. Par ailleurs, cela rend plus notable les limites de l’encodage, accentuant la luminosité des zones lumineuses, et avec elle le macroblocking. Les sections probablement filmées en 35mm sont beaucoup moins granuleuses, peut-être même trop peu (capture 6), avec un rendu « copie de copie » (avec aussi un étalonnage beaucoup moins tranché) mais restant naturel. Enfin, il reste quelques petites poussières et micro rayures sur les deux films, mais rien de très intrusif.

Europa nous a paru plus plaisant là dessus, tant au niveau de l’encodage que du rendu général, aidé par un tournage 100% 35mm, des travaux basés sur le négatif et une photographie (un peu) moins stylisée. Si les trucages optiques utilisés sur le film peuvent donner logiquement lieu à quelques pertes de définition et autres incongruités (captures 2, 4 et 5), le rendu reste précis et filmique, accompagné d’une très bonne précision. L’étalonnage parait, par ailleurs, efficacement reproduire les intentions artistiques d’origine, avec une gamme de gris à la fois tranchée mais nuancée, ainsi que des passages en couleurs (voire les deux en même temps) joliment dynamiques et légèrement désaturés mais sans excès. La propreté et la stabilité de l’image sont dans la même lignée.

Enfin, Breaking the Waves reprend, donc, les bases de la restauration 4K effectuée il y a maintenant quelques années. A l’exception des mêmes soucis de compression que sur la trilogie européenne et Le Direktør (ironiquement : le Blu-ray Criterion possédait déjà des soucis de compression, qui sont ici remplacés par des soucis s’exprimant différemment), le rendu visuel reste tout aussi solide qu’à l’époque. Les travaux de restauration ont été soignés, privilégiant un aspect naturel filmique plutôt qu’en reproduisant le transfert vidéo qui avait été privilégié à l’époque. Sur ce point, la restauration s’éloigne donc de ce choix d’époque pour proposer une image plus traditionnellement argentique, avec d’ailleurs un grain argentique souvent très prononcé (mais d’une finesse et d’un aspect typique d’une restauration 4K / négatif original 35mm). Le niveau de détails général est lui aussi cohérent avec ce flux de travail, pour un rendu général très confortable et largement au niveau des attentes. L’étalonnage du film favorise fréquemment des teintes là aussi terreuses, appuyant fréquemment les marrons et autres oranges foncés, contaminant l’ensemble de l’image et biaisant assez fortement la palette de couleurs, pauvre notamment en bleus. C’est cependant retranscrit de façon organique et affinée, avec par ailleurs un couple contraste / luminosité paraissant efficace et lui aussi bien ajusté. Sur ce point d’ailleurs, la présentation de l’édition Potemkine diffère assez nettement de celle proposée par Criterion, avec une image bien moins contrastée et dorée. Le résultat est plus terne tant dans le contraste que dans les couleurs, mais cela débouche notablement les noirs (comparaison 8 – ce qui semble pointer vers un contraste excessif pour l’édition US) et permet à certaines touches de couleurs de ressortir plus visiblement (comparaison 4). L’image est par ailleurs très propre et stable. Nous proposons dans les captures des couples de comparaisons avec le Blu-ray Criterion : à chaque fois, la 1ere capture est tirée du Blu-ray Potemkine, la 2nde du Blu-ray Criterion.

Notes image : The Element of Crime : 8 / Epidemic : 7.5 / Europa : 8.5 / Breaking the Waves : 8.5 / Les Idiots : 5 / Dancer in the Dark : 5.5 / Dogville : 7 / Five Obstructions : 5 / Manderlay : 7.5 / Le Direktør : 8

Son

Note : 8 sur 10.

On trouve d’un film à l’autre une certaine diversité des propositions sonores : Danois, Anglais et quelques doublages français, DTS HD MA 2.0 dual mono et surround, et DTS HD MA 5.1 (et même, étrangeté, du DD 2.0 pour Dogville). Dans le détail et dans l’ordre, cela donne :

  • The Element of Crime et Epidemic : deux VO 2.0 dual mono très correctes et ouvertes, plutôt sympathiques et claires malgré le format limité. C’est propre avec des voix intelligibles et un rendu sonore se projetant bien. (8)
  • Europa : VO 2.0 surround bien ouverte et dynamique, pour la musique, les voix comme les effets sonores. Là aussi, le rendu est plutôt confortable, avec par ailleurs une ouverture arrière agréable à l’écoute. (8.5)
  • Breaking The Waves : VO et VF 2.0 surround proches l’une de l’autre, toutes deux agréables avec une bonne ouverture vers l’arrière (notamment pour les passages musicaux ou les segments plus chargés). La VO 5.1 est bien plus feutrée, mixée plus bas mais aussi comme moins ample et dynamique, faisant privilégier la VO 2.0. (VO 2.0 : 8.5 / VF 2.0 : 8 / VO 5.1 : 7.5)
  • Les idiots : étonnante différence de format entre une VO 2.0 dual mono et une VF 2.0 surround. Les deux pistes sont pour autant encore assez proches, la VO se montrant plutôt dynamique et claire malgré son format (y compris dans les passages chargés), là où la VF a des voix un peu trop mises en avant mais gagne un peu avec l’ouverture sur l’arrière. (VO : 7.5 / VF : 7.5)
  • Dancer in the Dark : La VO 2.0 surround (pas très éloignée de la VO 5.1) offre un rendu très appréciable, ouvert, clair et dynamique, qui sied très bien au design sonore du film. Les passages musicaux, notamment, en bénéficient largement, tout comme les séquences industrielles. La VF 2.0 … (qui présente une différence de tonalité) s’avère nettement plus écrasée et moins convaincante. (VO 5.1 : 8 / VO 2.0 : 8.5 / VF 2.0 : 7)
  • Dogville : VO 5.1 et VO 2.0 surround sonnent de façon très proches, avec un rendu sonore gagnant en ampleur surtout lors des élans musicaux, et plus intimiste le reste du temps, mais avec des voix toujours claires et intelligibles. La VF 2.0 surround est proche de la VO sauf pour les voix, un peu trop mises en avant ici aussi. (VO 5.1 : 8.5 / VO 2.0 : 8.5 / VF 2.0 : 8)
  • Five Obstructions : VO 2.0 dual mono correcte sans plus, assez typiquement plate et pas particulièrement mémorable, mais dont on appréciera a minima la propreté et le rendu clair des voix. (7.5)
  • Manderlay : VO 5.1 et 2.0 surround très similaires et très feutrées, la musique en profite par contre plutôt bien, avec comme pour Dogville une belle ampleur notamment via l’utilisation des canaux arrières. C’est cependant, donc, régulièrement assez feutré et on pourra jouer un peu de la télécommande pour bien suivre les dialogues. (8)
  • Le Direktør : VO et VF 2.0 dual mono correctes mais assez monocordes, comme sur Five Obstructions. Cela sonne cependant un peu plus clair et dynamique, les voix se projetant un peu mieux. En VF, les voix sont plus en avant qu’en VO, peut-être un peu trop. (VO : 7.5 / VF : 7.5)

A noter que les sous-titres français sont imposés sur certains films : ils sont optionnels sur The Element of Crime, Epidemic, Europa, Dogville, Manderlay et Le Direktør, et imposés sur Breaking The Waves, Les idiots, Dancer in the Dark et Five Obstructions.

Suppléments

Le coffret, limité et numéroté semble-t-il à 3 000 exemplaires, est un format cubique contenant les disques dans des digipacks slims. Les bonus sont répartis sur l’ensemble des films, plus deux BD-50 additionnels (au vu de l’état des courts métrages proposés, un seul Blu-ray aurait été suffisant), et sont un mélange de documentaires d’époque, d’un paquet de bonus produits pour de précédentes éditions vidéo, quelques bonus plus récents et 3 réalisations de von Trier (2 téléfilms et 1 court-métrage). Tous les bonus sont sous-titrés en Français.

A noter qu’hormis le commentaire audio du film, les bonus de Dogville sont situés sur un BD-50 dédié.

The Element of Crime :

  • Commentaire audio de Lars von Trier, du directeur de la photographie Tom Elling et du monteur Tomas Gislason (2005) et de Peter Schepelern et Stig Bjorkman, spécialistes de Lars Von Trier (2005)
  • Ennenstadt Europa (1984, 30 min 24, 1080i upscalé) : documentaire sur la production du film
  • Le storyboard de The Element of Crime avec Tom Elling (2005, 11 min 08, 1080i upscalé)
  • Anecdotes sur The Element of Crime (2005, 19 min 18, 1080i), par l’équipe du film

Epidemic :

  • Commentaire audio de Lars Von Trier et Niels Vorsel (2005)
  • Anecdotes sur Epidemic (2005, 17 min 11, 1080i upscalé), par l’équipe du film
  • From Dreyer to von Trier (2005, 13 min 35, 1080i upscalé) : interview du directeur de la photographie Henning Bendtsen

Europa :

  • Commentaire audio de Lars von Trier et du producteur Peter Aalbaek Jensen (2005) et de Lars von Trier, Jean-Marc Barr et Udo Kier (2005)
  • Making of (1991, 39 min 01, 1080i upscalé)
  • Anecdotes sur Europa (2005, 20 min 38, 1080i upscalé), par l’équipe du film
  • La musique de Europa (2005, 11 min 58, 1080i upscalé) : interview du compositeur Joachim Holbek
  • Anecdotes autour de Lars von Trier par ses collaborateurs (2005, 16 min 53, 1080i upscalé)
  • Conversation entre Lars von Trier et Bo Green Jensen sur la trilogie Europa (2005, 43 min 50, 1080i upscalé)
  • Trier’s Element (1991, 43 min 57, 1080i upscalé) : documentaire autour du film, réalisé par Nikolaj Buchardt

Breaking the Waves :

  • Commentaire audio partiel de Lars von Trier, Anders Refn et Anthony Dod Mantle (47 min 24, 1080p)
  • 4 scènes coupées avec commentaire audio optionnel par Lars von Trier, Anders Refn et Anthony Dod Mantle (3 min 35 + 3 min 19 + 2 min 54 + 1 min 32, 1080i très upscalé)
  • Clip promotionnel réalisé pour le festival de Cannes 1996 (16 sec, 1080i upscalé)
  • Hommage à Katrin Cartlidge (1 min 16, 1080i upscalé)
  • Interview d’Adrian Rawlins (2004, 2 min 10, 1080i upscalé)
  • Casting d’Emily Watson (2 min 06, 1080i upscalé), avec commentaire audio optionnel par Lars von Trier, Anders Refn et Anthony Dod Mantle

Les idiots :

  • Retour sur Les Idiots (2005, 30 min 41, 1080i upscalé) : documentaire sur le film par Erik Lennart Petersen
  • My Kingdom For a Dogma (2023, 39 min 30, 1080i upscalé) : documentaire sur le Dogme 95 réalisé par Yves Montmayeur
  • Clip vidéo : Lars von Trier & The Idiot All Stars : You’re a Lady (1998, 4 min 53, 1080i upscalé)

Dancer in the Dark :

  • Von Trier’s 100 Eyes (55 min 50, 1080i upscalé) : making of réalisé par Katia Forbert

Dogville :

  • Commentaire audio de Lars Von Trier et du directeur de la photo Anthony Dod Mantle
  • Le féminin chez Lars von Trier (43 min 54, 1080i) : nouvel entretien avec Virginie Apiou sur les personnages féminins du cinéma de Lars von Trier
  • Dogville Confessions (53 min 21, 1080i upscalé) : making of du film, réalisé par Sami Saif
  • Trier, Kidman et Cannes (23 min 30, 1080i upscalé) : documentaire sur le parcours du film à Cannes
  • Interviews de Lars von Trier (5 min 38 + 5 min 00, 1080i upscalé), Nicole Kidman (5 min 57 + 3 min 51, 1080i upscalé), Stellan Skarsgård (7 min 22, 1080i upscalé), Anders Refn (assistant réalisateur) (6 min 08, 1080i upscalé) et Vibeke Windeløv (producteur) (7 min 03, 1080i upscalé), semble-t-il toutes tournées à Cannes 2003
  • Dogville : The Pilot (6 min 06, 1080i upscalé), avec commentaire audio optionnel de Lars von Trier et Anthony Dod Mantle
  • Module sur les effets spéciaux du film (8 min 30, 1080i upscalé, avec commentaire audio optionnel de Peter Hjorth, responsable des effets
  • Confessions inédites : 6 semaines de confessions (17 min 55, 1080i upscalé)
  • Conférences de presse : Trollhättan 2003 (10 min 12, 1080i upscalé), Festival de Cannes 2003 (20 min 53, 1080i upscalé) et Festival de Cannes 2003 (rencontre avec la presse danoise) (3 min 28, 1080i upscalé)

Five Obstructions :

  • Aucun bonus

Manderlay :

  • The Road to Manderlay (44 min 30, 1080i upscalé) : making of du film, réalisé par Carsten Bramsen

Le Direktør :

  • Le réalisateur de tout (2007, 6 min 16, 1080i upscalé) et Automavision – nouvelles règles du jeu (2007, 5 min 52, 1080i upscalé) : interviews de Lars von Trier sur le film et son tournage
  • Les étrangers de tout (2007, 5 min 36, 1080i upscalé) : interview de l’équipe du film
  • Les acteurs, et le journaliste, de tout (2007, 22 min 40, 1080i upscalé) : interview décalée/humoristique de l’équipe du film
  • Occupations (3 min 02, 1080i upscalé) : segment tourné par Lars von Trier pour le film Chacun son cinéma en 2007

Blu-ray bonus 1 :

  • Téléfilms réalisés par Lars von Trier : Medea (1988, 1h 16 min 19, 1080i très upscalé et ressemblant à l’enregistrement TV d’une diffusion en VHS) et D-Dag (D-dag – Den færdige film, 2001, 1h 05 min 26, 1080i très upscalé)
  • Court-métrage réalisé par Lars von Trier : The Orchid Gardener (Orchidégartneren, 1977, 35 min 03, 1080i upscalé mais la meilleure présentation du disque)

Blu-ray bonus 2 :

  • Tranceformer – A Portrait of Lars von Trier (1997, 53 min 57, 1080i upscalé) : documentaire sur Lars von Trier, réalisé par Stig Bjorkman
  • L’image originelle – Lars von Trier (2019, 28 min 47, 1080i) : documentaire sur le réalisateur, réalisé par Pierre-Henri Gibert
  • Filmbyen (2007, 54 min 11, 1080i upscalé) : documentaire réalisé par Pablo Tréhin Marçot, sur Filmbyen, la « ville-cinéma » créée par Lars von Trier et Peter Aalbeck Jensen
  • Table ronde Lars von Trier au Festival de La Rochelle 2023 (1h 38 min 49, 1080i), avec Jean-Marc Barr, François Gédigier, Marianne Slot, Régine Vial et animée par David Ezan

Par ailleurs, le listing des bonus des quatre films restants indique :

Antichrist :
Commentaire audio de Lars Von Trier
Confidences de Charlotte Gainsbourg (44′)
Antichrist au Festival de Cannes 2009 (14′)
Interview de Willem Dafoe (8′)
Confessions de Lars Von Trier (5′)
L’identité visuelle du film (15′)
L’identité musicale et sonore du film (13′)
La création des décors (5′)
« La Femme, instrument du diable » (8′)
La préproduction (6′)
Les trois mendiants (8′)
Les effets spéciaux (8′)

Melancholia :
Commentaire audio de Lars von Trier
Autour du film (12′)
Esthétique du film (10′)
Les effets spéciaux (7′)
Éclairage scientifique (4′)
« La fin du monde chez Lars von Trier » par Philippe Rouyer (32′)

Nymphomaniac :
« Plus c’est long, plus c’est bon ? » : commentaire comparé par Philippe Rouyer (27′)
Entretien avec Stacy Martin (10′)
Entretien avec Shia LaBeouf (9′)
Entretien avec Charlotte Gainsbourg (12′)
Entretien avec Stellan Skarsgård (11′)
Entretien avec Jørgen Leth par Philippe Rouyer (10′)

The House That Jack Built :
Interview de Lars von Trier (34′)
Analyse du film par Pacôme Thiellement (32′)
Analyse du film par Stéphane du Mesnildot (22′)

Matériel de test :

ImagePanasonic TX-PF50G20S
SourceZone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
SonYamaha RX-V467
EnceintesKit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

The Element of Crime :

Taille Disque37,109,984,087 bytes
Taille Film29,298,757,632 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29979 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VODanish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1777 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Epidemic :

Taille Disque36,654,603,890 bytes
Taille Film28,614,033,408 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29820 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VODanish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1952 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Europa :

Taille Disque47,373,263,067 bytes
Taille Film28,968,517,632 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29973 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOEnglish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2071 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Breaking The Waves :

Taille Disque46,367,561,755 bytes
Taille Film40,460,574,720 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 24931 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOEnglish / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3501 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VOEnglish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1738 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Encodage Audio – VFFrench / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1567 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)

Les idiots :

Taille Disque47,160,344,045 bytes
Taille Film31,016,177,664 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29999 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VODanish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2066 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VFFrench / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2032 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Dancer in the Dark :

Taille Disque46,170,652,916 bytes
Taille Film41,061,986,304 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 30002 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOEnglish / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3281 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VOEnglish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1707 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Encodage Audio – VFFrench / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1575 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)

Dogville :

Taille Disque48,165,336,570 bytes
Taille Film47,581,679,616 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29977 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOEnglish / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3012 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VOEnglish / Dolby Digital Audio / 2.0 / 48 kHz / 256 kbps / DN -27dB
Encodage Audio – VFFrench / Dolby Digital Audio / 2.0 / 48 kHz / 256 kbps / DN -27dB

Five Obstructions :

Taille Disque23,642,735,764 bytes
Taille Film23,142,924,288 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29977 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VODanish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2090 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Manderlay :

Taille Disque47,048,781,796 bytes
Taille Film38,929,428,480 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29972 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOEnglish / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3318 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VOEnglish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2060 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Le Direktør :

Taille Disque33,501,866,085 bytes
Taille Film27,113,736,192 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29976 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VODanish / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2073 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VFFrench / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2103 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Captures d’écran HD :

The Element of Crime :

Epidemic :

Europa :

Breaking The Waves :

Les idiots :

Dancer in the Dark :

Dogville :

Five Obstructions :

Manderlay :

Le Direktør :

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