
Pays | France |
Editeur | Elephant Films |
Date de sortie | 09 mai 2023 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Preston Sturges |
Durée | 81 min 37 |
Zone | B |
Format d’image | 1.37 |
Langues | Anglais DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels, Français pour sourds et malentendants, Anglais |
Image
Après un Blu-ray nord-américain chez Kino en janvier 2020, Gouverneur malgré lui est édité en France sur le support par Elephant, à partir d’une version légèrement différente mais qui semble bien partir du même master, annoncé en 2020 comme une « toute nouvelle restauration 4K ».
En pratique, le résultat est tout de même un peu léger. Sans être profondément endommagée ou manquant de détail, l’image proposée ici reste assez douce et avec un piqué un peu en berne, et si l’information ne tournait pas, nous aurions eu bien du mal à deviner qu’il s’agit là d’une nouvelle restauration 4K. On suppose que les travaux sont basés sur un élément plus ou moins éloigné du négatif original, ce qui expliquerait cela, mais au moins, la présentation ne parait pas souffrir d’excès de filtrages numériques en tout genre. Cela permet de maintenir, derrière la patine douce et un peu épaisse, un rendu naturel et filmique, mais qui pèche par un niveau de détails logiquement un peu limité. Le rendu HD est donc tout à fait visible mais n’appartient simplement pas au haut du panier.
L’étalonnage est le principal point de discordance entre le Blu-ray français et le Blu-ray Kino. En effet, si l’on excepte une très légère différence de cadrage, l’édition Elephant se différencie par un étalonnage moins contrasté. A première vue, cela peut donner en comparaison (et même dans l’absolu) un côté légèrement grisâtre à l’image, sauf qu’à y regarder de plus près, cela débouche surtout les noirs qui s’avéraient en fait bouchés sur l’édition Kino (cf comparaisons 4 et 8 par exemple). Le disque français permet de rattraper ça au détriment d’une brillance peut-être plus flatteuse à l’œil mais qui venait donc avec son lot d’effets secondaires. Le résultat obtenu ici est peut-être encore un chouia terne par moment (capture 2), mais dans l’ensemble, il nous semble plus adapté.
Enfin, l’image possède encore pas mal de petites poussières et micro-rayures verticales, mais rien de très intense.
NB : Dans les jeux de captures comparatives proposés ci-dessous, la première capture est chaque fois tirée du disque Elephant, et la seconde du disque Kino.
Son
La piste 2.0 (dual mono) est elle aussi globalement correcte mais avec des limites audibles. Au premier plan, les voix ont tout de même un rendu régulièrement assez voilé et râpeux. Cela date la piste en donnant aux voix un côté pas très agréable, alors que la piste est sinon plutôt sans défaut notable, si ce n’est un rendu très plat (y compris côté effets d’ambiance et musique). Sans pour autant être problématique, la piste reste donc un peu limitée.
Suppléments
Hormis 8 bandes annonces de l’éditeur (dont celle du film), le principal bonus est une nouvelle analyse du film par Nathalie Bittinger (19 min 07, 1080i).
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
---|---|
Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 27,611,986,886 bytes |
---|---|
Taille Film | 20,723,988,864 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 30047 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2012 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :

















