
Pays | USA |
Editeur | Arbelos |
Date de sortie | 07 février 2023 |
Support | 2 BD-50 |
Réalisateur | Nina Menkes |
Durée | 39 min 34 / 90 min 54 / 75 min 53 / 86 min 16 / 86 min 38 / 92 min 23 |
Zone | A |
Format d’image | 1.33 / 1.33 / 1.66 / 1.66 / 1.85 / 1.78 |
Langues | VO 1.0, 2.0, 5.1 (en fonction des films) |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Anglais optionnels |
Image
Les six films de cette édition 2 Blu-rays sont proposés à partir de divers flux techniques : The Great Sadness of Zohara (tourné en 16mm) et Magdalena Viraga (tourné en 35mm) ont été restaurés en 2K (par Prasad pour The Great Sadness of Zohara, par Arbelos et la Academy Film Archive dans le cas de Magdalena Viraga), Queen of Diamonds (tourné en 35mm) et The Bloody Child (semble-t-il tourné en partie en 35mm et en partie en 16mm) ont été restaurés en 4K par la Academy Film Archive et la Film Foundation respectivement en 2018 et en 2021, tandis que Phantom Love a bénéficié d’un « nouveau remaster » (nous n’avons trouvé aucun détail ni sur comment a été tourné le film, ni sur le remaster). Quant à Dissolution, le film a vraisemblablement été tourné en numérique.
The Great Sadness of Zohara présente une image assez épaisse, assez typique d’un scan 2K d’un film tourné en 16mm. Le résultat n’est pas forcément très impressionnant en tant que tel, mais il reste ici très filmique et naturel, avec un grain très intense et logiquement épais. Le niveau de détails est très correct, mais la combinaison 2K / 16mm donne forcément une image à la précision un peu limitée. L’étalonnage se montre très convaincant, avec notamment des couleurs souvent agréablement saturées et une bonne gestion de la luminosité et du contraste. L’image tremblote par contre encore un peu et possède quelques petites poussières résiduelles. La compression (effectuée par Fidelity in Motion pour l’ensemble de cette édition) est globalement correcte mais nous a semblé souffrir sur certains aplats colorés (le rouge de la capture 4).
Magdalena Viraga se situe un cran au-dessus car restauré certes 2K mais d’un film tourné en 35mm. Le résultat visuel est toujours aussi filmique et équilibré mais avec l’amélioration d’un tournage en 35mm, et se montre ainsi très confortable en visionnage et très agréable à l’écran de par l’absence de filtrages numériques intrusifs. L’étalonnage parait là aussi convaincant, grâce à un bon équilibre des couleurs et du couple contraste / luminosité. RAS côté nettoyage (hormis quelques petites poussières), stabilisation et compression.
Queen of Diamonds est sans aucun doute la plus belle présentation de cette édition, et plus généralement une restauration absolument sublime. La finesse de l’image, avec son grain préservé, son rendu très naturel et son excellent niveau de détails offre très souvent des visuels splendides, notamment dans les extérieurs, et ceci est couplé à un étalonnage impeccable, tant des plans en extérieur (splendides cartes postales américaines) que ceux en extérieur (y compris ceux du casino, avec leurs lumières artificielles et leurs zones d’ombres). Ne restent juste que quelques tremblotements du cadre (peut-être voulus et donc conservés). Excellente compression qui se fait invisible (malgré la finesse de la texture argentique et le débit vidéo un peu contraint – preuve des merveilles qu’on peut faire même à 25 Mbps)..
The Bloody Child retombe un petit cran en-dessous de Queen of Diamonds mais possède un rendu assez proche. La restauration 4K propose en effet un rendu naturel mais avec un piqué un chouia moins flagrant en visionnage, même si cela parait provenir de la photo du film et non des travaux de restauration. Par ailleurs, le film possède un montage incluant pas mal d’images faisant penser à du « stock shots », en fait probablement tournées sur un format inférieur au reste du film (comme un tournage principalement en 35mm, et ces segments en 16mm) (captures 6 et 7). Cela limite un peu l’impression visuelle laissée par la restauration, ces segments « inférieurs » offrant une image plus douce et plus épaisse. L’étalonnage est lui aussi scindé en deux, avec ces segments qui paraissent plus voilés, là où le reste du film parait « plus efficacement » étalonné, avec une palette de couleurs moins terne et un contraste plus renforcé. Dans les deux cas cependant, la palette de couleurs se montre assez chaude, renforçant les jaunes. Enfin, l’image reste là encore propre, stable et proprement compressée.
Parmi les deux films plus récemment tournés, Phantom Love a une image à la texture très granuleuse mais à l’épaisseur faisant penser au rendu de nombreux masters HD préexistants, avec par ailleurs un noir et blanc très contrasté aux blancs brûlés très fréquents (capture 1). Difficile de savoir ce qui est d’origine et ce qui proviendrait d’un master HD pas tout récent, alors que le film est annoncé comme nouvellement remasterisé. Cela reste dans l’ensemble encore plutôt fin mais le rendu s’avère, peu importe les raisons exactes, un peu mais clairement inférieur aux 3 films précédents. Cependant, le travail de remasterisation parait soigné, avec une homogénéité et une propreté très appréciable. Le débit vidéo est plus faible que pour les films précédents, sûrement car il a été estimé que la texture plus épaisse du film le permettait (vu qu’elle reste invisible au final).
Enfin, Dissolution, le seul film du coffret très certainement tourné en numérique, propose un rendu HD différent car typique d’un tournage numérique, avec un rendu précis mais lisse (même si quelques plans ressortent par une texture plus bruitée – captures 1, 6 et 7). C’est joli et détaillé mais moins impressionnant, quoiqu’offrant des plans pourvus d’une belle profondeur de champ (captures 5 et 8). La photo N&B du film est elle aussi assez typique, avec un côté assez brillant quitte à brûler les hautes lumières, ainsi qu’une palette de gris un peu plate (mais pas voilée non plus). Pas grand chose à redire pour autant, tant tout cela semble de toute manière remonter aux choix esthétiques de l’équipe du film. La compression est cette fois-ci encore plus faible (12 Mbps), mais la texture très lisse du film absorbe cela sans montrer de soucis particuliers.
Notes image : The Great Sadness of Zohara : 7.5 / Magdalena Viraga : 8.5 / Queen of Diamonds : 9.5 / The Bloody Child : 8.5 / Phantom Love : 7.5 / Dissolution : 8
Son
The Great Sadness of Zohara et Magdalena Viraga sont proposés en LPCM 1.0, Queen of Diamonds en LPCM 2.0 et DTS HD MA 5.1, The Bloody Child et Dissolution en DTS HD MA 2.0 (surround) et DTS HD MA 5.1, et Phantom Love en DTS HD MA 2.0 (surround).
Sans trop de surprises, les films les plus anciens et les pistes les plus restreintes en format sont celles les moins impressionnantes. Dans l’ordre, The Great Sadness of Zohara montre notamment un rendu sonore très plat et assez voilé, notamment au niveau des voix. Les effets d’ambiance (notamment de foule en extérieur) en souffrent un peu en se faisant moins « enveloppants » que ce qu’ils pourraient. Magdalena Viraga monte un petit cran au-dessus en proposant une piste un peu plus nette et claire, avec des voix moins voilées et des ambiances se projetant mieux. C’est le cas aussi pour la piste 2.0 Queen of Diamonds, qui grimpe encore un petit cran au-dessus pour proposer une piste plus claire et plus ronde, avec un champ sonore plus enveloppant (malgré un usage assez peu poussé des enceintes arrières) et un rendu général un peu moins plat. La piste 2.0 de The Bloody Child se situe dans cette lignée, même si le design sonore du film reste minimaliste et que la voix off se montre un peu voilée. Cependant, le reste du mixage sonore est là aussi moins daté car moins plat et voilé, avec quelques effets directionnels appréciables, pour un résultat agréable à l’écoute. Phantom Love reprend cela et l’appuie d’une reprise un peu plus poussée des graves, donnant au son un peu plus de rondeur et de « punch ». Cela reste cependant proche de The Bloody Child, tout en conservant ses points forts. Enfin, la piste 5.1 de Dissolution se situe elle aussi dans cette continuité, en ouvrant cependant plus nettement le champ vers l’arrière pour y positionner de façon plus poussée des effets d’ambiance.
Notes son : The Great Sadness of Zohara : 7 / Magdalena Viraga : 7.5 / Queen of Diamonds : 8 (piste 2.0) / The Bloody Child : 8.5 (piste 2.0) / Phantom Love : 8.5 / Dissolution : 8.5 (piste 5.1)
Suppléments
Les bonus (tous en anglais non sous-titré) sont répartis sur les deux disques :
Disque 1 :
- Commentaires audio de Nina Menkes sur The Great Sadness of Zohara et Magdalena Viraga
- Nouvelle interview de Nina Menkes et Mike Plante (25 min 56, 1080p)
- Cards on the Table (11 min 33, 1080p) : nouvel essai vidéo de Jessica McGoff sur Queen of Diamonds
- Bande annonce de Queen of Diamonds (1 min 44, 1080p restauré)
Disque 2 :
- Commentaires audio de Nina Menkes sur Phantom Love et Dissolution
- Sessions de questions-réponses avec Nina Menkes et Ann Hornaday (2022, 31 min 27, 1080p) et avec Nina Menkes et K.J. Relth-Miller (2022, 27 min 34, 1080p)
- The Lioness (2 min 00, 1080p HD et DTS HD MA 5.1) : court-métrage réalisé par Nina Menkes en 2022 pour le Festival international du film de Vienne
- Bande annonce originale de The Bloody Child (1 min 13, 1080p restauré) et bande annonce pour la rétrospective Cinematic Sorceress (1 min 57, 1080p restauré)
L’édition est complétée par un livret de 14 pages contenant un nouveau texte de 8 pages par Elena Gorfinkel sur les films de Nina Menkes. Par ailleurs, la boutique en ligne de l’éditeur propose une version limitée à 1000 exemplaires, avec 6 cartes postales et un fourreau.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Disque 1 :
Taille Disque | 49,441,758,112 bytes |
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Taille The Great Sadness of Zohara | 7,605,734,784 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 21990 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit |
Taille Magdalena Viraga | 19,614,606,720 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 24993 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit |
Taille Queen of Diamonds | 16,940,406,144 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 24984 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / LPCM Audio / 2.0 / 48 kHz / 1536 kbps / 16-bit |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 1556 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Disque 2 :
Taille Disque | 49,009,167,324 bytes |
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Taille The Bloody Child | 20,919,199,296 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 27865 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 978 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 1760 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Taille Phantom Love | 13,140,317,760 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 17995 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1032 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Taille Dissolution | 11,149,170,240 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 12000 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Hebrew / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 987 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VO | Hebrew / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 1924 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :
The Great Sadness of Zohara :








Magdalena Viraga :








Queen of Diamonds :








The Bloody Child :








Phantom Love :








Dissolution :







