
Pays | Angleterre |
Editeur | Second Sight |
Date de sortie | 10 avril 2023 |
Support | 1 BD-50 + 1 BD-25 (+ 1 UHD-100) |
Réalisateur | Tobe Hooper |
Durée | 83 min 22 |
Zone | B |
Format d’image | 1.85 |
Langues | Anglais (LPCM 1.0 & Dolby TrueHD Atmos) |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Anglais pour sourds et malentendants |
Image
Vraie poule aux œufs d’or ces dernières années, Massacre à la tronçonneuse (1974) revient chez Second Sight en Angleterre (juste après les USA via MPI) dans une nouvelle présentation servant notamment à une sortie UHD mais aussi à une ressortie en Blu-ray. Il est à noter qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle restauration 4K mais d’une reprise de la restauration 4K (supervisée à l’époque par Tobe Hooper et effectuée à partir des négatifs A/B 16mm originaux) déjà parue en 2014 chez les Britanniques de Second Sight, avec cependant une passe additionnelle de restauration commissionnée par l’éditeur et effectuée par Silver Salt Restoration.
La base de départ étant la même, le gros de ce qu’on avait dit de l’édition UK 2014 du film peut être repris ici, à savoir que le film a été tourné en 16mm sur un budget minuscule, et que cela se voit en partie à l’écran, avec un côté souvent assez brut de décoffrage au niveau de la précision. Pour autant, le rendu est toujours aussi naturel et fin, avec une texture argentique finement retranscrite et un niveau de détails aussi élevé que possible au vu des conditions. Ce qui est intéressant ici, c’est d’ailleurs de constater que si l’édition britannique proposait un rendu supérieur à ce qu’avaient fait les Américains de cette restauration (notamment grâce à une bien meilleure compression), la texture argentique et le grain pellicule réussit ici à faire ENCORE MIEUX que le Blu-ray britannique de 2014. Alors certes, c’est léger, mais cela reste une avancée visible (comparaison 7) et qui permet aux travaux de rester au niveau des attentes neuf ans plus tard.
Aussi, les travaux additionnels de restauration ont permis de nettoyer encore un peu plus certaines poussières résiduelles (mais pas toutes) mais surtout de stabiliser un peu plus les textures et couleurs, éliminant une partie des fluctuations encore visibles en 2014 à cause de défauts physiques en tout genre. Sans retirer au film son aspect brut, cela permet simplement de donner à la restauration une passe additionnelle de stabilisation.
La colorimétrie est, elle aussi, légèrement reprise même s’il est clair que cela reste très proche de celle de 2014. Cependant, on notera ci et là un petit ajustement du contraste (comparaison 6), de la saturation (comparaison 13) ou des couleurs (la main de Franklin sur la comparaison 9, bleue d’un côté, rose de l’autre). Pour le reste, on retombe donc sur les travaux de 2014, avec des noirs à la fois profonds mais des scènes nocturnes lisibles, ainsi globalement qu’une palette de couleurs agréablement saturée sans pour autant paraître moderniste. Dans l’ensemble, on élimine simplement le côté excessivement et anormalement terne de ce qui s’était fait avant 2014 pour retrouver quelque chose de plus originel.
Enfin, donc, l’encodage, toujours signé Fidelity in Motion comme déjà en 2014, a visiblement évolué en neuf ans et arrive à proposer une texture argentique légèrement plus piquée et précise.
Reste que pour les possesseurs de l’édition UK 2014, l’apport visuel est tout de même très ténu, et on pourra questionner l’utilité d’un rachat.
Son
L’édition britannique 2014 proposait pas moins de quatre options sonores différentes : DTS HD MA 7.1 & 5.1, LPCM 2.0 stéréo et LPCM 1.0. Ici, le choix est grandement simplifié puisque l’éditeur ne propose plus que la piste mono originale (LPCM 1.0) et un récent remixage Atmos (effectué par Audioinsight Ltd et qui semble basé sur la piste 7.1 de 2014). A noter que le communiqué de presse annonçait une piste stéréo, mais il n’y en a pas (la page produit de l’éditeur ne la mentionne d’ailleurs plus).
Il y a donc un peu moins de choix, avec uniquement les deux extrêmes (mono et Atmos).
D’un côté, la piste mono se montre toujours aussi correcte malgré ses limites d’origine. Le rendu y est ainsi propre mais plat, ce qui limite la dynamique dans les moments les plus chargés. Pour autant, pas grand chose à signaler au niveau de ce qui semble tenir de la restauration sonore, effets sonores et dialogues paraissant bien nettoyés sans contre-effet négatif, préservant ainsi le côté brut du tournage.
De l’autre, la piste Atmos s’avère presque trop puissante et démesurée (et surtout proposée un peu trop fort – n’hésitez pas à légèrement baisser le volume). Ce qu’on perd en aspect « roots » est gagné dans le rendu puissamment enveloppant de la piste, qui permet d’ailleurs presque de mieux se souvenir à quel point les sonorités du film font partie intégrante de son aspect angoissant et anxiogène. Même en simple écoute 5.1, le rendu sonore se montre ample et ouvert, effets sonores et passages musicaux profitant de l’ensemble des enceintes pour élargir le champ sonore. La dynamique sonore est aussi de la partie, rendant plus probant les apparitions « surprises » de Leatherface.
Suppléments
Tous les bonus sont en anglais non sous-titré. Sur l’édition Blu-ray, ils sont répartis sur les deux disques (comme détaillé ci-dessous), tandis que sur l’édition UHD, ils sont tous contenus sur un même UHD avec le film. Dans les deux cas, les bonus sont identiques quelque soit le format.
L’éditeur a repris la quasi totalité des bonus de l’édition 2014 (à l’exception d’un bêtisier de 2 min 30) et a ajouté un nouveau commentaire audio, un documentaire rétrospectif d’1h22 et un court nouvel essai vidéo par Alexandra Heller-Nicholas. Ces nouveaux bonus sont signalés en italique dans la liste ci-dessous.
Disque 1 :
- Nouveau commentaire audio de Amanda Reyes et Bill Ackerman
- Commentaires audio d’archives de Tobe Hooper seul / de Daniel Pearl, J. Larry Carroll et Ted Nicolaou / de Tobe Hooper, Daniel Pearl et Gunnar Hansen / de Marilyn Burns, Allen Danziger, Paul A. Partain et Robert A. Burns
- The Legacy of The Texas Chain Saw Massacre (1h 22 min 45, 1080p) : nouveau documentaire rétrospectif sur le film, produit par l’éditeur et réalisé par Phillip Escott, et avec la participation notamment de Heather Wixson, Fede Alvarez, Jamie Blanks, Ben Raphael Sher, Jed Shepherd, Phil Nobile Jr., Meagan Navarro, Marcus Nispel, Rob Savage, ou encore Julien Maury et Alexandre Bustillo
- Behind The Mask (8 min 40, 1080p) : nouvelle analyse de Alexandra Heller-Nicholas sur le film
- The Shocking Truth documentary (1h 12 min 49, 720p)
- 2 bandes annonces (1 min 42 + 1 min 30, 1080p upscalé), 3 spots TV (33 sec + 33 sec + 33 sec, 1080p upscalé) et 2 spots radio (32 + 31 sec, audio)
Disque 2 :
- Prises non retenus de The Shocking Truth (7 min 41, 720p)
- Cutting Chain Saw avec J. Larry Carroll (10 min 47, 1080p)
- Granpa’s Tales avec John Dugan (15 min 48, 1080p)
- Horror’s Hallowed Grounds TCSM (20 min 21, 1080i upscalé)
- Nouvelles scènes coupées et prises non retenues (15 min 07, 1080p, muet)
- Flesh Wounds : Seven Stories Of The Saw (1h 11 min 42, 1080p upscalé)
- Off The Hook avec Teri McMinn (17 min 02, 1080p)
- The Business Of Chain Saw avec Ron Bozman (16 min 25, 720p)
- House Tour avec Gunnar Hansen (8 min 03, 720p)
- Interview de Tobe Hooper (13 min 46, 720p)
- Interview de Kim Henkel (8 min 25, 720p)
- Scènes coupées et prises non retenues (25 min 23, 1080p upscalé)
- Scènes ratées (2 min 23, 720p)
- Galerie photos
Enfin, un combo UHD/Blu-ray limité est aussi édité par Second Sight. Il reprend ces bonus et ajoute un livre de 190 pages contenant des nouveaux textes sur le film par Heather Buckley, Tim Coleman, Martyn Conterio, Miranda Corcoran, Heather Drain, Lee Gambin, Caden Mark Gardner, Lindsay Hallam, Cerise Howard, Kimberly Lindbergs, Annie Rose Malamet, Maitland McDonagh, Neil Mitchell, Jerome Reuter et Robert Skvarla, ainsi que 6 cartes collector illustrées par Adam Stothard (et 3 de plus quand le coffret est commandé sur le site de l’éditeur). Le tout est contenu dans un packaging sous forme de digipack avec fourreau cartonné rigide.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 48,699,507,568 bytes |
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Taille Film | 27,847,423,872 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 34859 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz / 1152 kbps / 24-bit |
Encodage Audio – VO | English / Dolby TrueHD/Atmos Audio / 7.1 / 48 kHz / 3136 kbps / 16-bit (AC3 Embedded: 5.1-EX / 48 kHz / 224 kbps / DN -31dB) |
Captures d’écran HD :



























