Après son inclusion fin 2021 dans le coffret Sidonis 20 westerns de légende, Le cavalier de la mort arrive maintenant en édition individuelle, toujours à partir du même master Columbia (pas tout jeune).

Sans être fondamentalement problématique, cette source est tout de même assez datée sur plusieurs points. Elle se montre notamment assez limitée au niveau des détails, probablement pas aidée par quelques limites dans l’alignement des bandes Technicolor (cf capture 1), provoquant d’une part des débordements de couleurs mais aussi empêchant l’image d’optimiser sa précision. Cela donne ainsi une image un peu épaisse (le master HD n’est pas tout jeune) (captures 10 et 11) mais plutôt naturelle (pas de dégrainage ni d’accentuation artificielle flagrante) mais penchant vers une douceur notable (captures 2, 3 et 4 par exemple). On notera aussi des fondus enchaînés particulièrement rugueux.

L’étalonnage est lui aussi un peu daté, pas aidé non plus par les défauts d’alignement Technicolor, bien que pas forcément profondément gênant non plus. Les séquence de nuit, par contre, montrent tout de même un rendu parfois trop peu lisible, et on peut se demander quelle part de cet aspect est d’origine (captures 6 et 7 par exemple). Les segments plus lumineux, notamment en extérieur jour, sont plus équilibrés et probants, avec certes un côté très « à l’ancienne » dans la palette des couleurs (ses carnations assez poussées, son ciel bleu éclatant). Enfin, les scènes en intérieur se situent un peu entre les deux, un peu molles mais encore suffisamment efficaces.

Enfin, si le cadre est plutôt stable, les couleurs montrent des fluctuations récurrentes, et il subsiste un nombre important de petites poussières et autres petits défauts physiques.

La VO 2.0 (dual mono) se montre plus équilibrée et vivante que la VF (dual mono aussi). Cette dernière possède en effet des dialogues un peu trop mis en avant (avec un doublage au côté moderne (façon Classe américaine), tandis qu’a contrario, certains effets d’ambiance peuvent parfois disparaître totalement de la piste (comme dans le bar en début de film).

La VO parait, à côté, plus équilibrée mais aussi moins plate, notamment au niveau des voix, contribuant à injecter un peu plus d’énergie dans le son.

Suppléments

• Un homme seul (2018, 16 min 53, 1080p) : interview d’Edward Buscombe sur Randolph Scott, repris de l’édition britannique Indicator de Décision à Sundown
• Randolph Scott par Patrick Brion et Bertrand Tavernier (2010, 5 min 40, 576i)
• Nouvelles présentations du film par Jean-François Giré (9 min 12, 1080i) et Patrick Brion (11 min 48, 1080i)
• Bande annonce originale du film (2 min 04, 576i)

Matériel de test :

Image	Panasonic TX-PF50G20S
Source	Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
Son	Yamaha RX-V467
Enceintes	Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Taille Disque	30,872,259,632 bytes
Taille Film	21,928,077,312 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 27860 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2007 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VF	French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1860 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Captures d’écran HD :