
Pays | France |
Editeur | Potemkine |
Date de sortie | 21 mars 2023 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Orson Welles |
Durée | 89 min 08 |
Zone | B |
Format d’image | 1.66 |
Langues | Anglais DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
F For Fake (ou aussi Vérités et mensonges) n’avait fait l’objet d’une sortie Blu-ray que chez l’éditeur new-yorkais Criterion, qui l’avait édité sur le format en 2014 aux USA puis en 2018 en Angleterre (disque identique au zonage près), à partir d’un master HD pas tout jeune, effectué à partir d’un scan d’un interpositif 35mm sur Spirit DataCine. Il aura fallu attendre 2023 pour voir le film être édité en HD en France, mais Potemkine upgradent le film à partir de la restauration 4K effectuée en 2021 par Hiventy à partir du négatif 35mm.
Les travaux offrent plusieurs avancées notables par rapport à l’ancien master : le fait qu’ils soient plus récents, en 4K, très certainement sur un scanner image par image plutôt qu’en continu, et à partir du négatif orignal plutôt qu’un interpositif. Tout cela permet d’offrir une image plus précise et une texture plus fine, ce qui fait d’ailleurs ressortir les segments du film nativement tournés en 35mm par rapport à ceux tournés en 16mm puis gonflés en 35mm, là où l’ancien master avait une épaisseur généralisée de la texture (par exemple sur la comparaison 6). On obtient ainsi un meilleur niveau de détail général et une image tout simplement plus détaillée. On gagne aussi en naturel, l’ancien master semblant avoir reçu une touche d’accentuation artificielle, qui disparait maintenant pour un résultat plus propre (comparaison 8). On notera peut-être qu’une incongruité lors du segment à Chartres vers la 67e minute, au rendu nettement en retrait mais aussi quasi inférieur à l’ancien disque (comparaison 11). Pour le reste, l’upgrade est indéniable.
On gagne aussi sur l’étalonnage, finalement assez proche de celui de l’ancien master mais offrant une palette plus dynamique et plus fraiche mais sans modernisme visible. La légère dérive magenta de l’ancien disque est éliminée, tandis que l’on retrouve aussi une meilleure gestion du contraste, traitant mieux les basses et hautes lumières (comparaison 2). La palette de couleurs parait globalement un chouia moins neutralisée mais aussi un peu moins terne, même si certains passages peuvent sembler légèrement déficients en saturation et/ou en contraste. Rien de très gênant cependant. Par ailleurs, aucune dérive qui pourrait relever de la signature de laboratoire n’est visible.
On notera par ailleurs un cadrage différent de l’ancien master et ce plan par plan : outre le fait qu’on soit ici en 1.66 alors que Criterion proposaient le film en 1.62, la nouvelle restauration propose souvent un peu plus d’informations dans le cadre. Les différences sont parfois faibles (comparaisons 1, 4 ou 12 par exemple) mais sont d’autres fois plus que notables (comparaisons 6 et 8). L’image est par ailleurs plus stable et plus propre. Enfin, l’encodage du disque français se montre très solide, malgré la granulosité intense de l’image.
NB : nous proposons ci-dessous 13 comparaisons entre le disque Potemkine et le disque Criterion. A chaque fois, la première capture est tirée du disque Potemkine et la seconde du disque Criterion. Celles restantes sont tirées du disque Potemkine.
Son
L’ancien master montre moins de différences acoustiques que visuelles par rapport à la nouvelle restauration. Quoiqu’il en soit, la restauration 2021 propose une piste (dual mono) très agréable à l’écoute. La voix grave de Welles se détache très bien, pour un rendu très clair et intelligible du texte (qu’il soit en voix off ou à l’écran – même si le film semble fortement post-synchronisé). La musique et les effets de montage sont peut-être le point plus faible de la bande son, mais l’ensemble de la piste offre un rendu sonore très confortable et assez peu daté, évitant les limites habituelles.
Suppléments
Potemkine se concentrent sur deux longs suppléments, centrés sur Orson Welles plutôt que le film directement. Une approche différente de celle de Criterion mais qui reste intéressante. On pourra cependant regretter, au vu du film, l’absence d’analyse cinématographique ou académique, tout comme on pourra surtout regretter l’absence de la bande annonce de 9 minutes du film, créée par Welles lui-même et contenant des plans absents du film.
- Orson Welles (41 min 15, 1080i restauré) : documentaire réalisé en 1968 par François Reichenbach et Frédéric Rossif
- Vies (1h 26 min 26, 1080i upscalé) : documentaire réalisé en 2000 par Alain Cavalier, autour de quatre de ses amis dont Françoise Widhoff, qui témoigne de son travail d’assistante et de productrice d’Orson Welles, dans la maison-même du cinéaste près de Paris
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 38,787,531,752 bytes |
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Taille Film | 25,905,042,816 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 34796 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2003 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :





























