
Pays | France |
Editeur | Badlands |
Date de sortie | 03 mars 2023 |
Support | 1 BD-25 |
Réalisateur | Yuzo Kawashima |
Durée | 95 min 44 |
Zone | ABC |
Format d’image | 2.35 |
Langues | Japonais DTS HD MA 1.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français imposés |
Image
La nouvelle vague de titres édités par Badlands est consacrée à trois films de Yuzo Kawashima, dont La bête élégante, qui parait en Blu-ray à partir, comme les deux autres films, d’une restauration 4K financée par Kadokawa Corporation pour Daiei et réalisée en 2017 par Cineric Portugal.
Nous n’avons pas réussi à trouver quels éléments ont été scannés pour La bête élégante. Au vu du résultat à l’écran, nous pensons qu’il s’agit plutôt d’un interpositif que du négatif original, tant au niveau de la texture plutôt fine et détaillée mais légèrement plus épaisse que ce dont on a l’habitude, mais aussi des quelques remontées de grain que l’on peut voir sur plusieurs plans sombres (captures 11 et 12).
Des trois films de cette vague Kawashima, La bête élégante nous a semblé être celui à la précision la moins élevée des trois. Le résultat est très loin d’être problématique, puisque les travaux ont préservé une texture naturelle de l’image et son grain argentique, que les éléments utilisés (quels qu’ils soient) semblent avoir été bien conservés, et que le niveau de détails général est élevé et l’upgrade HD largement notable. Cependant, de nombreux plans montrent une certaine douceur, avec souvent des effets du type « lignes Mackie », donnant lieu à des contours assez diffus (captures 1 et 2). Cela donne l’impression d’une image un peu moins précise et piquée que pour les deux autres films, même si cela reste largement très confortable.
Il faut tout de même noter l’étalonnage assez particulier du film. Nous n’avons aucun point de référence pour le film, et il est donc difficile pour nous de savoir dans quelle mesure le film a pu être visible avec cette palette par le passé. A l’écran quoiqu’il en soit, le résultat parait très sombre, et surtout très « flat », faisant parfois penser à un scan brut de la pellicule et dont l’étalonnage n’aurait pas été finalisé. Au vu des touches de couleurs apparaissant ci et là (captures 2 et 5) ou des spéculaires capables de monter relativement haut (capture 3), il semble pourtant bien que ce ne soit pas ce cas de figure, mais bien un choix esthétique volontaire. Cela étant, cela décontenancera probablement certains qui pourront, comme nous, se demander pourquoi l’image travaille sur une demie-plage. A titre expérimental et totalement empirique, nous avons testé via Photoshop sur quelques captures de simuler un retravail des niveaux de sortie (captures 17 à 20). Evidemment, cela n’a qu’une valeur purement illustrative.
Nous avons quoiqu’il en soit posé la question à l’éditeur, qui nous a indiqué avoir vu le film en copie 35mm originale à la Maison de la Culture du Japon, et que l’étalonnage de cette restauration lui a paru conforme à ce qu’il avait vu en 35mm, rejoignant l’idée qu’il s’agit d’un choix esthétique certes surprenant mais bien d’origine.
Luminosité à part, la palette de couleurs parait a minima plutôt équilibrée, tirant peut-être parfois légèrement sur le vert (capture 15) ou le rose (capture 9), mais de manière très mesurée.
Enfin, l’image se montre particulièrement propre et très stable aussi. L’encodage est parfois un tout petit juste sur certains aplats mais rien de véritablement notable sauf à avoir le nez dessus (malgré l’utilisation d’un BD-25, l’encodage des bonus a clairement été fait afin de prioriser le film).
Son
La piste son 1.0 est globalement appréciable. Elle bénéficie d’un rendu propre et clair, avec des voix se détachant bien et quelques passages musicaux légèrement sourds mais sinon bien intégrés. On pourra par contre trouver le volume général un peu faible et compenser en augmentant légèrement. Au-delà de ce point, l’ensemble fait bien son travail, mais reste logiquement assez plat.
Suppléments
- Présentation du film par Bastian Meiresonne (28 min 12, 1080i)
- Yuzo Kawashima : L’héritage (33 min 12, 1080i) : troisième partie des entretiens avec Christophe Gans, Clément Rauger et Bastian Meiresonne sur les films de Yuzo Kawashima
- Bandes annonces des trois films de la vague Yuzo Kawashima chez Badlands (1080p upscalé) et de trois autres titres de l’éditeur (Hell’s Grounds, L’aiguille et La bouche de Jean-Pierre)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 24,729,834,080 bytes |
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Taille Film | 20,476,993,536 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 25974 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1070 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :



















