Après les USA, L’incroyable alligator et Alligator 2 La mutation sortent nouvellement restaurés chez nous via Carlotta. A noter qu’une édition avec le 1er film en UHD est aussi proposée.

Le 1er film est présenté à partir de sa récente restauration 4K, parue en 2022 chez Shout et effectuée à partir du négatif original, et le 2nd à partir de sa restauration 2K (elle aussi parue en 2022 chez Shout).

Les deux films profitent d’un upgrade particulièrement appréciable. Si le deuxième film est peut-être légèrement moins impressionnant visuellement, les travaux effectués sur les deux films sont tous deux soignés et sans abus visible de filtrages numériques visibles, ce qui permet de maintenir à la fois un rendu filmique et un très bon niveau de détails. Evidemment, cela fait parfois ressortir quelques imperfections vraisemblablement d’origine, mais au niveau des restaurations en tant que tel, il n’y a pas grand chose à redire. On pourra tout juste noter que le deuxième film, donc, parait légèrement plus épais que le premier, mais rien de flagrant non plus.

C’est sur leurs étalonnages que les deux films diffèrent plus notablement. Le premier film parait particulièrement saturé, parfois presque trop, avec des carnations régulièrement très roses (capture 10) et des couleurs primaires particulièrement pétantes (captures 1 et 8). On peut imaginer qu’il s’agit là d’un choix esthétique d’origine, mais on se demande dans quelle mesure ce n’est pas la restauration qui pousse peut-être un peu fort certains potards. A côté, le second film fait très beige, avec une palette bien plus modérée, sans que cela n’empêche une saturation plus poussée ci et là (captures 3 et 9), mais la différence est assez notable, et on pourra cette fois-ci se demander si on n’est pas dans une situation opposée. Cela étant dit, le résultat est « cohérent » au sein de chaque film, dans le sens où cela reste ajusté de façon harmonieuse et assez fine sur l’ensemble de chaque film, de sorte que cela ne semble pas non plus tenir de l’erreur flagrante pure et dure, mais probablement au moins en partie de choix photographiques d’origine. Par ailleurs, le couple contraste / luminosité est lui aussi finement ajusté pour les deux films, avec des noirs profonds mais sans perte de lisibilité, et des hautes lumières pouvant être assez éclatantes mais sans excès.

Enfin, les deux films bénéficient d’un nettoyage et d’une stabilisation très efficaces, tandis que les deux encodages se montrent très solides, y compris sur les passages délicats à compresser (capture 16 du premier film).

La VO 1.0 du premier film se montre plutôt efficace malgré son format sonore. Les voix se projettent bien, mais surtout la musique et les effets sonores démontrent une dynamique appréciable, notamment pour appuyer les moments les plus chargés. Cela reste un peu limité ci et là, avec tout de même un certain plafonnement sonore, mais elle évite la plupart des soucis usuels. La VF 1.0 se montre plus limitée, la faute à des dialogues mis un peu trop en avant (quitte à prendre le pas sur le reste du mixage) et au rendu un peu plus sourd et râpeux.

Pour le deuxième film, on passe en 2.0 stéréo, pour un résultat un peu plus ouvert et dynamique, bien que pas non plus révolutionnaire par rapport au premier film. Cela étant, le bonus est appréciable, notamment en VO. En VF, l’ouverture supplémentaire est agréable aussi, mais on retrouve là encore des dialogues moins clairs et un peu trop en avant.

Suppléments

Les bonus sont répartis sur chaque disque, Carlotta ayant pu reprendre la plupart des bonus présents sur les éditions Shout 2022. On trouve :

Alligator :

• Une bête sauvage dans la ville (2022, 24 min 33, 1080p) : interview du réalisateur Lewis Teague
• L’auteur de L’incroyable Alligator (2007, 17 min 20, 1080i upscalé) : interview du scénariste John Sayles
• Les boyaux de l’alligator, le grand fleuve et Bob (2022, 22 min 17, 1080p) : interview de Bryan Cranston, assistant de production sur le film
• La chance de l’alligator (2022, 12 min 29, 1080p) : interview du responsable des effets spéciaux de maquillage Robert Short
• Scènes additionnelles ou censurées spécifiques à la version TV (10 min 21, 1080p)
• Bandes annonces du film (3 min 34, 1080p)
• 4 spots TV (1 min 56, 1080p) et 1 pub TV (32 sec, 1080i upscalé façon mauvaise VHS)

A noter que la version TV du film est proposée en bonus sur la version UHD du film.

Alligator 2 La mutation :

• Le lagon du lac d’Echo Park (2022, 16 min 22, 1080p) : interview du réalisateur Jon Hess
• Frères de sang (2022, 5 min 36, 1080p) : interview du réalisateur seconde équipe Eugene Hess
• Un montage qui a du mordant (2022, 5 min 12, 1080p) : interview du monteur Marshall Harvey
• En eaux troubles (2022, 7 min 19, 1080p) : interview du coordinateur des effets spéciaux John Eggett
• Bande annonce du film (4 min 13, 1080p)

Matériel de test :

Image	Panasonic TX-PF50G20S
Source	Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
Son	Yamaha RX-V467
Enceintes	Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Alligator :

Taille Disque	39,086,072,699 bytes
Taille Film	23,151,200,256 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 30025 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	English / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1107 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VF	French / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1078 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)

Alligator 2 La mutation :

Taille Disque	34,239,857,771 bytes
Taille Film	28,921,690,560 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 34943 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1730 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VF	French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2101 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Captures d’écran HD :

Alligator :

Alligator 2 La mutation :