Préambule : suite à une erreur à l’envoi, nous avons reçu une deuxième fois le disque test de Santo vs Infernal Men au lieu du disque de Santo vs the Evil Brain. Afin de mettre à profit la réception de ce disque et malgré notre non-réception de l’autre disque, nous avons choisi de publier ce « demi-test », basé uniquement sur Santo vs Infernal Men. Si/quand nous recevrons l’autre disque, nous mettrons alors le test à jour. Cependant, des informations que nous avons pu collecter, les prestations techniques des deux films semblent très équivalentes.

Les deux films ont été restaurés à partir de leurs négatifs originaux en 4K par Permanencia Voluntaria et Preservation Cinema Alliance. Le résultat (au moins, donc, sur Santo vs Infernal Men) se montre d’excellente facture, avec des travaux soignés et sans bidouillages numériques visibles, permettant ainsi au film de conserver une très belle patine argentique. Il subsiste quelques plans à la mise au point approximative, mais rien qui ne témoigne de mauvais choix à la restauration. Les éléments de départ semblent en bon état, ce qui a certainement aidé à obtenir ce résultat visuel. Les gros plans (capture 12) comme les plans larges (captures 3 et 10) en bénéficient largement.

L’étalonnage parait lui aussi soigné, avec une palette de gris plutôt ample et équilibrée, offrant à la fois des noirs profonds et des hautes lumières lumineuses mais sans paraître excessivement contrastés. Le rendu n’est jamais terne non plus, avec un ajustement convaincant du couple contraste / luminosité, malgré quelques petites fluctuations entre les différentes scènes du film.

Enfin, s’il subsiste quelques petites poussières, l’image a été très efficacement nettoyée et stabilisé, et quasiment aucun défaut physique intense n’est à noter (hormis une petite fluctuation à la 66e minute), tandis que l’encodage suit sans défaillir.

EDIT (01/03/2023) : Nous avons reçu le disque de Santo vs the Evil Brain, et mis à jour les bonus et les captures. Le film a effectivement un rendu visuel extrêmement proche de celui de Santo vs Infernal Men, si ce n’est des premières minutes plus instables (avec des tremblements du cadre à la limite de l’effet de dédoublement) et de nombreux plans au grain plus intense (captures 1 et 2).

La piste son est moins impressionnante. Sans être particulièrement problématique, et potentiellement de par le design sonore du film, elle s’avère tout de même assez peu dynamique et plutôt molle, en particulier côté musique et effets sonores. Les voix ressortent un peu mieux, mais ont un côté légèrement sourd par moments les empêchant de se projeter de façon plus agréable.

Suppléments

Indicator éditent ces deux films dans un coffret « limité-limité », où chaque film a son disque dédié et dont les bonus y sont répartis.

Sur Santo vs The Evil Brain :

• Looking for El Santo (2023, 30 min 33, 1080p, espagnol sous-titré anglais) : Viviana García Besné retourne sur les lieux du tournage à La Havane
• A League of Gentlemen (2023, 11 min 39, 1080i, espagnol sous-titré anglais) : nouvelle présentation d’une interview de 2009 avec Joaquín Cordero sur le tournage des films et sur Jorge García Besné
• The Killer Film : Mascara vs mascara (2023, 32 min 44, 1080i, espagnol sous-titré anglais) : El critico enmascarado (le critique masqué) revient sur l’histoire du lucha libre ainsi que sur les films de luchador

Sur Santo vs Infernal Men :

• Perdida (2011, 1h 35 min 46, 1080i) : peut-être la pièce maitresse de cette édition, le documentaire de Viviana García Besné détaille l’histoire de sa famille, puisqu’elle est la petite-fille de Jorge García Besné et Mate Calderón. Ce portrait de famille traverse ainsi l’histoire du cinéma mexicain, y compris les films avec Santo, pour un résultat assez touchant et personnel
• Galeries photos du documentaire Perdida, avec notamment des photos issues des archives de la famille Calderón

Le coffret contient aussi un livret de 78 pages, incluant un nouveau texte de 12 pages par Luciano Castillo sur la production et la sortie des deux films, un article de Virginia Snow (3 pages) paru en 1953 dans le Waco Tribune-Herald sur la scène du catch mexicain de l’époque, un texte de 2015 de Christian Cymet (6 pages) sur l’apparition des catcheurs masqués dans le catch mexicain, un texte de 1995 de Carlos Monsivais (5 pages) sur Rodolfo Guzmán Huerta, un texte de 2009 de Jimmy Pantera (3 pages) sur José G Cruz, l’auteur-éditeur des comics El Santo, 4 pages d’extraits d’interview en 2016 de Griselda Cruz (la fille de José G Cruz), un texte de 6 pages de 2011 par Michael Connelly sur Perdida et enfin une interview de 3 pages de 2011 de Viviana García Besné et le producteur Alistair Tremps sur Perdida.

Tout cela est regroupé dans un fourreau extérieur cartonné rigide, qui embarque aussi un poster recto-verso.

Matériel de test :

Image	Panasonic TX-PF50G20S
Source	Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
Son	Yamaha RX-V467
Enceintes	Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Santo vs The Evil Brain :

Taille Disque	34,301,944,504 bytes
Taille Film	22,390,441,344 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 36946 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	Spanish / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz /  1152 kbps / 24-bit

Santo vs Infernal Men :

Taille Disque	40,027,049,224 bytes
Taille Film	23,488,748,928 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 36813 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	Spanish / LPCM Audio / 1.0 / 48 kHz /  1152 kbps / 24-bit

Captures d’écran HD :

Santo vs the Evil Brain :

Santo vs Infernal Men :