
Pays | France |
Editeur | Elephant Films |
Date de sortie | 31 janvier 2023 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | James Whale |
Durée | 68 min 22 |
Zone | B |
Format d’image | 1.37 |
Langues | Anglais DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels (blancs ou jaunes), Anglais |
Image
Après les Américains de Kino (en 2021) et un peu avant les Britanniques d’Indicator (en mars 2023), Elephant éditent en Blu-ray Le baiser devant le miroir, de James Whale. Il s’agit vraisemblablement du même master que celui utilisé par Kino, et qui sera probablement utilisé par les Britanniques aussi.
Le résultat laisse circonspect, a fortiori en passant après Court-Circuit. En effet, il semble s’agir là d’une restauration récente, mais d’une part cela ne semble pas être une restauration 4K (voire même 2K) car ni Kino ni Indicator le mentionnent (alors qu’ils le font systématiquement le cas échéant), d’autre part l’image proposée ici fait au mieux penser aux travaux d’Universal sur des films comme Le corbeau ou Vendredi 13, c’est-à-dire un rendu visuel assez épais et à la texture plutôt épaisse et au grain comme vertical (et peu plaisant en mouvement).
Le master utilisé semble avoir cependant les aspects d’un remaster récent, notamment à travers une stabilité et une propreté que n’ont généralement pas les anciens masters préexistants, mais a contrario, l’image parait parfois comme accentuée (capture 9) en plus de la douceur et de l’épaisseur du trait. L’upgrade est donc visible, notamment au niveau de la délinéation de certains détails (captures 3 et 10) mais reste limité, vraisemblablement (par élimination) au moins par les éléments physiques utilisés.
L’étalonnage parait, lui, un peu sombre avec des noirs à la profondeur peut-être un peu excessive. Cela donne au film une photo assez tranchée, peut-être d’origine mais aux noirs semblant ici un peu bouchés ci et là. Ce point à part, l’ensemble ne parait jamais terne ni, non plus, excessivement brutal dans sa gestion de la lumière, avec cependant une légère brillance dans la gestion des blancs (captures 4 et 5).
Son
La piste son 2.0 (dual mono) est très propre (il faut sacrément monter le son pour commencer à entendre un léger souffle), mais le rendu est très plat et assez sourd au niveau des voix. Cela reste suffisamment propre pour être pleinement intelligible, et l’absence de distorsion ajoute au confort d’écoute, mais c’est à la fois ce qu’on peut attendre pour un film de cet âge et légèrement en-dessous de ce qu’on a pu déjà entendre pour des films similaires. Cependant, il n’y a en tout cas pas de gros défauts rédhibitoires.
Suppléments
L’éditeur a inclus Femmes délaissées (alias Wives Under Suspicion, 1h05 min 49, 576i, VOSTF dans une qualité très limitée), l’auto-remake de 1938 du Baiser devant le miroir. On trouve aussi :
- Analyse de quatre séquences du film par Fabien Mauro (29 min 58, 1080i)
- Introduction du film par Jean-Pierre Dionnet (5 min 38, 1080i)
- Portrait de James Whale par Jean-Pierre Dionnet (16 min 22, 1080i)
Par ailleurs, le disque s’ouvre sur une courte présentation de la vague de 3 films de James Whale chez Elephant (1 min 43, 1080i), et l’édition inclut un livret de 16 pages, contenant un texte de 9 pages par Denis Rossano sur le réalisateur. La 2ème partie du texte est incluse dans Court-Circuit, et la 3ème et dernière dans L’enfer vert.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 36,767,126,721 bytes |
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Taille Film | 19,709,659,200 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 34829 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1608 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit) |
Captures d’écran HD :











