Two for the Seesaw, alias Deux sur la balançoire chez nous, est édité en Blu-ray chez Rimini, vraisemblablement à partir du même master HD MGM pre-existant que celui utilisé pour l’édition américaine parue en 2016 chez Kino.

Sans surprise, le résulat reste donc un peu juste. Le master est en effet clairement pas tout jeune, ce qui se voit sur sa texture, alternant entre un grain assez épais et un rendu un peu lissé. Cela n’homogénéise heureusement pas les différences techniques en fonction des intentions du film (par ex, on conserve bien ces plans clairement ouatés – capture 6), mais il est évident qu’un remaster récent et bien fait donnerait une texture argentique plus naturelle et un meilleur niveau de détails fins. Cela n’est pas déshonorant non plus, et on comprend qu’on ait pu juger ce master satisfaisant, mais on a connu mieux malgré l’upgrade visible ici, notamment dans les plans serrés (les plans plus larges tendent, eux, à faire ressortir l’âge du master – capture 9).

L’étalonnage parait lui aussi assez typé, avec une gamme de gris tranchée mais plutôt nuancée dans les lumières intermédiaires, mais favorisant un contraste un peu brutal et malmenant les basses comme les hautes lumières, qui y perdent leurs détails. Nul doute là aussi que des travaux plus récents affineraient tout cela, comme on avait pu le voir sur La garçonnière par ex, autre titre MGM, qu’Arrow avaient pu sortir dans une nouvelle restauration éliminant les limites vues sur l’ancien master.

Enfin, il subsiste pas mal de petites poussières (capture 2) et un tremblotement récurrent du cadre, mais pas de gros défauts physiques sinon. Pas de soucis d’encodage à noter.

La VO 2.0 (dual mono) a un rendu assez étrange, à la fois plutôt habituel mais d’autre part traversé d’un aspect métallique pas très agréable, notamment au niveau des voix. Cela s’avère heureusement ponctuel mais est assez audible quand cela se produit, ce qui parasite le confort d’écoute des dialogues. On suppose un élément physique passablement endommagé, ou bien une tentative imparfaite de corriger cela. Les effets sonores paraissent moins concernés, tout comme la musique.

La VF 2.0 (dual mono aussi) n’a pas ce problème mais souffre de voix très rapeuses et voilées, ainsi que d’un rendu plus plat et globalement un peu plus brouillon. Le tout reste encore correct, mais on a connu plus efficace.

Suppléments

Unique bonus vidéo : L’art de la mise en scène selon Robert Wise (30 min 06, 1080p), nouvelle analyse du film (sa place dans la carrière du réalisateur, sa production, sa réception, et bien évidemment sa mise en scène) par Olivier Maillard, président du Ciné Club de Meaux.

Matériel de test :

Image	Panasonic TX-PF50G20S
Source	Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
Son	Yamaha RX-V467
Enceintes	Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Taille Disque	38,559,278,136 bytes
Taille Film	30,471,659,520 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 28012 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2094 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VF	French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1996 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Captures d’écran HD :