
Pays | France |
Editeur | L’atelier d’images |
Date de sortie | 03 janvier 2023 |
Support | 1 BD-50 (+ 1 CD) |
Réalisateur | André Bonzel |
Durée | 96 min 28 |
Zone | B |
Format d’image | 1.33 |
Langues | Français (DTS HD MA 2.0 & 5.1) |
Audiodescription | Français |
Sous-titres | Français pour sourds et malentendants |
Image
Travail de montage issu d’une multitude de sources diverses (8mm et 16mm), Et j’aime à la fureur sort chez L’atelier d’images dans un Blu-ray restituant efficacement cette variété.
D’une source à l’autre, le rendu visuel est donc forcément variable (et la note reflète à la fois cela et le travail technique spécifique au Blu-ray), mais en un sens, le Blu-ray permet justement de percevoir toutes ces différences, telle une manière de traverser les différentes époques auxquelles ces images font référence, et avec elles les moyens d’enregistrements puis les différents états de conservation des bobines de pellicule en fonction de leur vie. Ainsi, on verra passer des extraits en noir et blanc particulièrement propres et affutés (captures 3, 7, 8, 11 et 16) et d’autres bien moins précis (capture 6), des passages en couleurs très raffinés et frais (captures 4, 5 et 9) et d’autres plus épais et diffus (captures 2 et 14) jusqu’au source vidéo SD (capture 15), le tout avec différents niveaux de propreté et de stabilité (souvent corrélés à la précision de l’image : les extraits les plus beaux sont aussi les plus propres et stables). Tout cela cohabite de façon homogène et, de toute manière, volontaire mais est retranscrit ici de façon qualitative. Tout juste pourra-t-on regretter que la compression est mise en difficulté par certaines sources, les tracas habituels de l’éditeur apparaissant ci et là de façon heureusement ponctuelle (cf capture 6 et captures 12 vs 13), là où même certains passages pourtant très fins ne montrent pas ce souci. Ce point mis à part, les prestations HD offrent un excellent moyen de (re)voir le film.
L’étalonnage est lui aussi assez variable, là aussi lié à la qualité et la conservation des sources utilisées, même s’il nous semble qu’elles aient fait l’objet d’un travail d’homogénéisation puisque dans l’ensemble, elles semblent tout de même assez harmonieuses et équilibrées entre elles. C’est notamment particulièrement le cas pour les extraits en couleurs, car même si les passages les plus fins et les mieux conservés offrent une palette plus fine et nuancée, on ne note dans l’ensemble pas d’extraits paraissant complètement virés ou passés. C’est un peu le même constat pour les segments en noir et blanc, dont l’équilibre peut fluctuer un peu d’un extrait à l’autre mais où tous semblent efficacement homogénéisés et aucun ne parait complètement terne ou au contraire sur-contrasté (sauf un extrait, dont l’effet a été volontairement préservé). La seule question qui subsiste est le fait que les passages en noir et blanc sont tous colorés d’une manière ou une autre, virant la plupart du temps légèrement dans le vert (un peu comme ce qu’on pouvait voir chez Gaumont sur Le mystère Picasso). A priori, il n’y a aucune raison que ces extraits soient colorés, car issus de pellicule noir et blanc, mais n’ayant pas vu le film en salles, nous ne saurions dire l’origine de cette coloration. On notera là aussi que cette coloration est assez homogène d’un extrait à l’autre mais reste légèrement variable (cf captures 1, 8 et 11).
Une curiosité (plaisante) : le film bascule en 2.35 l’espace d’un court extrait de Pas de C4 pour Daniel-Daniel, et cela se fait en basculant l’image comme un film en 2.35, et non en proposant du 2.35 dans un cadre 1.33. Ainsi, on n’a pas l’impression d’une image timbre-poste noyée au milieu de bandes noires.
Son
La piste 5.1 ne paie, a priori, pas de mine mais s’avère très efficace. La voix off de Bonzel ressort clairement et se projette bien, sans jamais paraître sourde et/ou marmonnée. Elle reste cependant ancrée sur la scène avant, et ce sont les quelques effets sonores mais surtout la bande originale de Benjamin Biolay qui déploie gracieusement (mais parfois aussi puissamment) la piste sur l’ensemble des enceintes. L’activité n’est pas forcément constante, mais l’ensemble est harmonieux et suffisamment dynamique pour accompagner efficacement le travail visuel.
A noter qu’une piste 2.0 (non testée) est aussi disponible.
Suppléments
Il existe deux éditions Blu-ray du film :
- une édition Blu-ray simple (à 20€) en boitier plastique
- une édition limitée (et numérotée) à 1000 exemplaires, combo Blu-ray / DVD en digipack + fourreau, et incluant aussi le CD de la BO (à 30€)
Le Blu-ray contient dans les deux cas :
- Le regard d’André Bonzel (25 min 47, 1080i) : interview du réalisateur sur le film
- La bande originale par André Bonzel (4 min 30, 1080i) et Benjamin Biolay en studio (3 min 33, 1080i) : deux courts modules autour du choix de Bonzel pour Benjamin Biolay et du travail du musicien sur la BO du film
- Bande annonce du film (1 min 41, 1080i)
- 3 bandes annonces de l’éditeur (Limbo, CRAZY et La Mif) (1080i)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 33,137,043,370 bytes |
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Taille Film | 24,893,730,816 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 24937 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3243 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2104 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :















