
Pays | France |
Editeur | Rimini |
Date de sortie | 23 novembre 2022 |
Support | 2 BD-50 |
Réalisateur | John Ford |
Durée | 129 min 26 |
Zone | B |
Format d’image | 1.37 |
Langues | Anglais, Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français imposés |
Image
Après Rashomon chez Potemkine, c’est une autre arlésienne « coincée » chez Films sans Frontières qui trouve enfin une sortie digne de ce nom (et contractuellement moins discutable) avec la sortie chez Rimini de L’homme tranquille, de John Ford. L’éditeur exploite ici la restauration apparue initialement en 2013 aux USA chez Olive, qui est une restauration 4K faite à partir des négatifs originaux. Nous proposons ci-dessous cinq jeux de captures comparatives : à chaque fois, la 1ère capture est tirée de ce Blu-ray Rimini et la 2nde du Blu-ray britannique paru chez Eureka en 2015.
Visuellement, le résultat est toujours aussi splendide. A quelques rares passages près, l’alignement du Technicolor est impeccable et permet ainsi d’éviter toute déperdition de précision (le désalignement provoque, outre des surcontours de couleurs, un léger flou), pour un niveau de détails absolument fabuleux (captures FR 09 et 11 par exemple). L’image est ainsi un ravissement de quasi tous les instants, avec uniquement de très rares (et très légères) baisses (cf captures FR 10 et 14, légèrement plus épaisses). Plans larges comme plans serrés en profitent, la restauration ayant un rendu très naturel, au grain fin homogène et harmonieux, appuyant l’impression d’un travail soigné et sans filtrage numérique intrusif. Fabuleux.
Comme on peut le voir dans les captures comparatives, l’étalonnage n’est pas tout à fait identique à celui de l’édition britannique. Il diffère par, semble-t’il, une légère différence de gamma, donnant une image légèrement plus claire que chez les britanniques. C’était déjà le cas de la première édition Olive en 2013, avant que l’éditeur ne réédite le film en 2016 dans sa collection « Signature » avec un meilleur encodage et un gamma calqué sur celui des britanniques. Selon toute vraisemblance (l’encodage britannique était signé par David Mackenzie, on lui fait confiance), il semblerait que le gamma britannique/US 2016 soit le bon et que Rimini reproduisent ici cette petite erreur depuis corrigée ailleurs.
En pratique, cela explique sûrement le rendu parfois un peu laiteux des éléments sombres dans le cadre (captures FR 06, 08 et 18), seule légère réserve technique sur la présentation visuelle et qui donne parfois envie de passer son lecteur en gamme RGB complète (pour ceux qui le peuvent). Les plans les plus lumineux laissent bien moins percevoir cela (captures FR 02, 09 ou 17 par exemple), ce qui pose moins problème et permet de profiter du travail équilibré et chaleureux de la restauration, aux teintes à la fois harmonieuses mais sans excès de neutralisation. La saturation fait ressortir efficacement les couleurs primaires (captures FR 12 et 17) tandis que la palette parait globalement joliment chaleureuse.
Enfin, l’image a été très efficacement stabilisée (il ne subsiste que quelques pulsations chromatiques intermittentes et légères) et nettoyée, et l’encodage nous a paru très solide dans sa restitution du grain argentique.
Son
La VO (dual mono) est plutôt sympthique et agréable. Les voix se détachent bien mais paraissent encore un peu plates, mais la musique profite d’une belle ouverture et offre ainsi un rendu sonore assez rond et puissant. Sans être forcément exceptionnel, cet ensemble sonore s’avère un peu au-dessus de la moyenne du genre.
La VF (dual mono aussi) parait par contre particulièrement fatiguée à côté. D’emblée, il apparait qu’elle est proposée sur le disque à un volume bien plus faible que la VO, mais une fois le volume remonté, cela fait ressortir un souffle assez présent et une saturation sonore peu agréable, notamment de la musique. Les voix s’en sortent un peu mieux mais cela reste limité malgré tout.
Suppléments
Il était temps aussi d’avoir un travail éditorial digne de ce nom en France pour le film, et Rimini ne rigolent pas en proposant un coffret 2 Blu-rays (+ 2 DVDs) + 1 livre de 100 pages.(+ 4 cartes postales reproduisant des affiches originales du film). Les bonus vidéo sont répartis sur les 2 Blu-rays, et la présence dans une seule et même édition à la fois d’Innisfree et Dreaming The Quiet Man est particulièrement appréciable. On s’étonnera par contre que Dreaming The Quiet Man semble présenté à partir d’un master SD upscalé, alors que le documentaire a été édité en Blu-ray en HD native aux USA.
Disque 1 :
- Conversation entre Cécile Gornet, professeur de philosophie, doctorante en cinéma et Frédéric Mercier, journaliste au magazine Transfuge (2022, 1h 07 min 29, 1080i)
- Analyse comparée entre le film et le shooting script (2022, 10 min 05, 1080i), par Cécile Gornet, professeur de philosophie, doctorante en cinéma
Disque 2 :
- Innisfree (1990, 1h 49 min 35, 1080i) : documentaire de José Luis Guerin, pour lequel il s’est rendu sur les lieux de tournage du film. Pas vraiment un documentaire sur le film, le film est plutôt un documentaire sur les lieux du tournage du film et comment ils ont évolué entre 1951 et 1990
- Dreaming The Quiet Man (2012, 1h 30 min 55, 1080i upscalé) : documentaire de Sé Merry Doyle, narré par Gabriel Byrne et avec les témoignages entre autres de Maureen O’Hara, Peter Bogdanovich, Martin Scorsese ou encore Peter Bogdanovich, revenant sur la genèse et la production du film
Le livret de 100 pages, nommé Retour à Inisfree et écrit par Christophe Chavdia, retrace quant à lui les origines du film, ses différentes versions du scénario, son tournage, sa sortie et sa postérité. Dans le détail, 4 pages sont consacrée au romancier Maurice Walsh qui a écrit la nouvelle The Quiet Man, 4 pages détaillent la « question irlandaise » de 1540 à 1950, 7 pages sont consacrées à la nouvelle The Quiet Man et au roman Green Rushes, 11 pages détaillent la carrière de John Ford jusqu’à L’homme tranquille, 9 pages reviennent sur les différentes versions du scénario du film, 9 pages sur le tournage du film et sa post-production et enfin 8 pages sur sa sortie, sa réception et sa postérité.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 49,361,557,274 bytes |
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Taille Film | 34,816,567,296 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29973 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1851 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VF | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1992 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :























