
Pays | France |
Editeur | Rimini |
Date de sortie | 05 octobre 2022 |
Support | 1 BD-50 + 1 BD-25 |
Réalisateur | John Ford |
Durée | 62 min 05 / 52 min 15 / 52 min 58 |
Zone | B |
Format d’image | 1.33 / 1.33 / 1.33 |
Langues | Musical |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français imposés (incrustés sur A l’assaut du boulevard) |
Image
Après des sorties aux USA chez Kino (en 2020) puis chez Eureka (en 2021) ou uniquement en bonus de Stagecoach chez Criterion en 2010, ces trois films muets de début de carrière de John Ford sont regroupés chez nous dans un coffret paraissant chez Rimini. On trouve ainsi (dans cet ordre en fait sur les disques) Le ranch Diavolo (Straight Shooting) et A l’assaut du boulevard (Bucking Broadway) sur le premier Blu-ray, tandis que le deuxième Blu-ray contient Du sang sur la prairie (Hell Bent). Il est par ailleurs à noter qu’A l’assaut du boulevard est proposé à partir d’un master différent de (et bien meilleur que) celui proposé par Criterion (la durée du film diffère entre les deux éditions, et cela semble provenir d’une différence de cadence du film et de l’encodage). Nous proposons, pour ce dernier film, quatre couples de captures comparatives où, à chaque fois, la première capture est tirée de ce coffret français et la seconde du Blu-ray Criterion.
Le ranch Diavolo est proposé à une cadence de 18 images par seconde, A l’assaut du boulevard de 20 images par seconde et Du sang sur la prairie de 24 images par seconde. Les sous-titres sur A l’assaut du boulevard sont incrustés (cf capture 9)
Visuellement, Le ranch Diavolo nous a paru le mieux loti, techniquement, des trois films, tandis qu’A l’assaut du boulevard clôture le podium (avec, donc, Du sang sur la prairie entre les deux). Le film reste relativement abîmé et hétérogène, avec notamment beaucoup de rayures verticales et des plans tirés de sources secondaires, mais il a clairement bénéficié des travaux soignés effectués par Universal (le panneau technique en fin de film indique des travaux 4K) et ayant efficacement stabilisé l’image tout en préservant son naturel et son origine argentique. On profite alors clairement d’un niveau de détails très appréciable et ne paraissant pas « obtenu » à grands coups de filtres numériques intrusifs (captures 1 et 7 par exemple). L’étalonnage est lui aussi suffisamment nuancé et équilibré (permettant notamment de jolies choses, comme sur la capture 8), même si on repérera là aussi assez facilement les sections plus abîmées et tirées de sources secondaires pour compléter.
Juste derrière, Du sang sur la prairie s’avère là aussi avoir bénéficié de travaux techniques soignés, mais les éléments-sources semblent simplement plus abîmés. Cela a obligé notamment au recours à plus de sources secondaires sur l’ensemble du film (générant plus de plans moins précis – capture 6), et l’image parait aussi, en général, moins fine (captures 1 et 7). L’image est plus instable, au niveau du cadre mais aussi au niveau de la définition, avec des défauts physiques qui semblent avoir été moins profondément stabilisés (comme ce flou bref vers la fin du film – capture 8). L’étalonnage suit cette tendance, avec un résultat un peu moins nuancé et plus hétérogène que sur Le ranch Diavolo, capable de jolies choses (captures 3 et 5) mais devant composer avec des limites plus flagrantes (captures 2, 4 et 6).
Enfin, il y a A l’assaut du boulevard, qui est un bon cran sous les deux autres films en terme de finesse et de définition, mais a le mérite de ne pas être plus abîmé que ça. Le rendu est tout de même globalement plus épais que celui des deux autres films, ce qui semble provenir de travaux techniques plus anciens : nous n’avons pas réussi à trouver exactement de quoi il retourne, mais il semblerait que ceux-ci aient été effectués entre 2002 et 2006 par les Archives Françaises du Film, à partir de copies retrouvées en 2002 par les équipes CNC du Bois d’Arcy. Or, ce qui est intéressant, c’est que malgré cela, le Blu-ray français propose quoiqu’il en soit une bien meilleure présentation du film que le disque américain de 2010, donc paru semble-t-il APRES la restauration du film (d’ailleurs, le film possède en amorce, comme sur ce nouveau disque français, les mêmes panneaux du CNC et du département Charentes). On ne peut que théoriser qu’au-delà d’une présentation en fait probablement upscalée chez Criterion versus une vraie présentation HD ici, des travaux supplémentaires effectués depuis (tant mieux pour nous). L’étalonnage reste par contre plus compliqué : fondamentalement, le film parait tout de même régulièrement assez sombre, ce qui pose des problèmes de noirs bouchés et de lisibilité (capture 3), mais au moins, la nouvelle présentation allège un peu cela en proposant une image un peu plus lumineuse sans perturber le contraste. Cela permet de gagner régulièrement en lisibilité (cf captures 7 vs 8). On remarquera aussi que le cadrage est légèrement plus large (on retrouve carrément les bords arrondis des photogrammes) et des teintes légèrement différentes.
Aucun souci d’encodage à noter sur ces trois films, ventilés (assez généreusement – il aurait été possible de compresser un peu plus les bonus et tout faire tenir sur un seul BD-50) sur deux disques.
Son
A l’assaut du boulevard est proposé totalement muet (le film n’a aucune piste son sur le disque), contrairement à l’édition Criterion où il était proposé avec un nouveau score de Donald Sosin. Le ranch Diavolo est proposé avec le score musical récemment enregistré par Michael Gatt, tandis que Du sang sur la prairie est lui proposé avec le score musical récemment enregistré par Zachary Marsh.
Les deux nouveaux scores, que ce soit celui au piano de Gatt ou celui plus jazzy de Marsh, offrent tous les deux des prestations sonores très agréables. Elles n’ont rien de très impressionnant, mais sonnent très bien à l’oreille, offrant un bel équilibre des sonorités et une bonne rondeur dans les graves.
Suppléments
Chaque film est accompagné d’une nouvelle interview/analyse du film de Nachitekas Wignesan (22 min 09 + 15 min 04 + 17 min 35, 1080i). Par ailleurs, le coffret contient aussi un livret de 32 pages, où Nachitekas Wignesan à nouveau revient en 20 pages de texte sur les débuts de John Ford, sur la carrière de Harry Carey puis les trois films.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Disque 1 :
Taille Disque | 36,257,812,879 bytes |
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Taille Le ranch Diavolo | 15,683,260,416 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29972 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2021 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Taille A l’assaut du boulevard | 36,257,812,879 bytes |
Encodage Vidéo | 12,229,890,048 bytes |
Encodage Audio – VO | MPEG-4 AVC Video / 29829 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Disque 2 :
Taille Disque | 17,627,718,139 bytes |
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Taille Du sang dans la prairie | 13,389,348,864 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29967 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2035 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :
Du sang dans la prairie :








Le ranch Diavolo :














A l’assaut du boulevard :







