
Pays | France |
Editeur | Rimini |
Date de sortie | 21 septembre 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Stanley Kramer |
Durée | 134 min 17 |
Zone | B |
Format d’image | 1.66 |
Langues | Anglais (DTS HD MA 5.1 & DD 2.0), Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
Le dernier rivage arrive en Blu-ray chez nous via Rimini, après une édition Blu-ray aux USA en 2014 (chez Kino) et en Angleterre en 2015 (chez Signal One). Rimini partent vraisemblablement du même master HD que les Anglo-saxons, à savoir un master HD pre-existant. Le résultat est un peu daté mais reste satisfaisant malgré l’usage d’une source pas toute jeune.
La bonne nouvelle, c’est en effet que le master HD a été créé en évitant l’abus de filtrages numériques, tant du côté du lissage que de l’accentuation artificielle. Certes, il subsiste une patine assez épaisse liée à l’âge du master (ainsi, peut-être, qu’à l’élément physique utilisé pour sa création) mais elle reste suffisamment naturelle pour ne pas gêner le visionnage et ne pas donner à l’image un rendu électronique disgracieux. Cela permet aussi au niveau de détails de rester satisfaisant malgré l’épaisseur de l’image, qui limite logiquement un peu la précision des détails les plus fins. Dans l’ensemble, c’est donc assez honnête tout en restant perfectible.
L’étalonnage est lui aussi assez typé « ancien master HD » tout en restant satisfaisant. Si on remarque la traditionnelle gestion un peu brutale du contraste, avec des noirs parfois probablement bouchés et des blancs certainement écrêtés, l’ensemble reste moins « criard » que ce qu’on a pu voir parfois, proposant ainsi une palette de gris appréciable.
Enfin, l’image est plutôt stable mais reste encore un peu poussiéreuse. Pas de soucis d’encodage particuliers.
Son
Trois pistes sont proposées : VO 5.1, VO 2.0 Stéréo et VF 2.0 dual mono (contrairement à ce qu’indique le menu du disque). Si les disques UK et US ne proposaient le film qu’en mono, son mixage d’origine, le Blu-ray français ne l’inclut (étonnamment) pas.
La VF mono est clairement la moins agréable à l’écoute. Elle parait rapidement creuse et voilée, avec un rendu très étriqué manquant de rondeur. Elle reste suffisamment propre et claire, mais à côté des VO, on dirait écouter un enregistrement radio.
Entre les deux VO, c’est la piste stéréo qui (pour nous) l’emporte. La VO 5.1 semble en effet vouloir spatialiser le son entre l’avant et l’arrière en jouant avec le positionnement des éléments mais aussi le volume. En faisant cela, elle perd en puissance mais parait perdre aussi en équilibre une fois le volume remonté pour compenser. A côté, la VO 2.0 semble trouver un meilleur équilibre en ouvrant le champ sonore à l’arrière tout en conservant un bon équilibre du mixage et une rondeur appréciable et agréablement surprenante pour un film de cet âge.
Suppléments
- Nouvelle analyse du film par Vincent Nicolet (31 min 04, 1080i)
- Nouvelle interview de Marie-Odile Probst (34 min 36, 1080i) sur le roman original de Nevil Shute, qu’elle a traduit pour sa ré-édition française de janvier 2022
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 49,139,962,572 bytes |
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Taille Film | 33,228,853,248 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 25023 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3519 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VO | English / Dolby Digital Audio / 2.0 / 48 kHz / 384 kbps / DN -27dB |
Encodage Audio – VF | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2088 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :













