Comme pour I comme Icare, Gaumont ré-édite ici deux films précédemment parus chez LCJ en 2012, à savoir Papa maman la bonne et moi et sa « suite » Papa maman ma femme et moi. Les deux films sont proposés cette fois-ci non pas sur deux éditions séparées mais en double-programme sur un même disque, reprenant les restaurations utilisées originellement par LCJ.

Pour des restaurations sans doute 2K et commençant à dater (dans le sens où depuis 2012, il y a eu des évolutions techniques notables dans les moyens de restaurations), le résultat visuel pour les deux films (plutôt équivalents) est peut-être aujourd’hui légèrement perfectible mais encore de très bonne facture. Les travaux ont été effectués de façon respectueuse des origines argentiques des films, préservant le grain pellicule et évitant de compenser certaines faiblesses par une accentuation artificielle. On conserve ainsi au contraire une image naturelle et plaisante en visionnage, appuyée par une belle finesse et un niveau de détails très confortable, avec uniquement une poignée de plans en retrait (capture 8 du 1er film).

L’étalonnage des deux films est un chouia plus « à l’ancienne », avec notamment une tendance à écrêter les hautes lumières (captures 2 et 9 du 1er film, capture 1 du 2ème film). A l’opposé du spectre, les noirs sont plutôt collés mais ne paraissent pas bouchés non plus. Ils appuient par contre un contraste qui, au final, parait peut-être légèrement appuyé mais restant équilibré et satisfaisant. La palette de gris parait nuancée, sans voile terne ni excès problématique de contraste.

Enfin, l’image est très propre et stable. Les encodages se révèlent solides malgré les débits vidéo un peu contraints.

Les deux pistes son 2.0 dual mono (là aussi similaires d’un film à l’autre) sont un peu moins impressionnantes, notamment dans le rendu des voix, assez étriqué et rapeux. Le léger sous-mixage des pistes n’aide pas, et on conseille donc de monter un peu le volume pour compenser tout cela, d’autant que les pistes sont propres et que cela ne fait donc pas remonter de souffle. La musique s’en sort un peu mieux mais reste elle aussi assez plate, la piste ayant du mal à proposer un peu plus d’ampleur.

Suppléments

Le menu principal permet d’accéder à un sous-menu par film. Dans les deux sous-menus, on retrouve quoiqu’il arrive le principal supplément de cette édition : Peinture d’époque (14 min 17, 1080p), une nouvelle interview de Noël Véry autour du travail de son père et des deux films. Chaque sous-menu inclut aussi la bande annonce du film concerné (3 min 17 + 3 min 54, 1080p).

Matériel de test :

Image	Panasonic TX-PF50G20S
Source	Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
Son	Yamaha RX-V467
Enceintes	Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Papa, maman, la bonne et moi :

Taille Disque	42,309,752,828 bytes
Taille Film	19,138,424,832 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 22987 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 961 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 16-bit)

Papa, maman, ma femme et moi :

Taille Disque	42,309,752,828 bytes
Taille Film	20,333,254,656 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 22986 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 954 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 16-bit)

Captures d’écran HD :

Papa, maman, la bonne et moi :

Papa, maman, ma femme et moi :