
Pays | Angleterre |
Editeur | Second Run |
Date de sortie | 30 mai 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Steven Arnold |
Durée | 74 min 26 |
Zone | ABC |
Format d’image | 1.37 |
Langues | Anglais LPCM 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Aucuns |
Image
Luminous Procuress a été récemment restauré en 2K à partir de ses inversibles 16mm par Cinema Preservation Alliance à Illuminate Studios, pour un résultat globalement satisfaisant si l’on tient pas des spécificités esthétiques du film.
En effet, le film (ne serait-ce que par son tournage en 16mm) possède un rendu régulièrement approximatif, entre photo parfois diffuse, mise au point pas toujours très précise et éclairages accentuant ce léger flou ambiant. A cela peut s’ajouter quelques effets optiques faisant perdre à nouveau en précision. Il faut donc composer avec cette base de départ, mais au-delà de cela, le travail technique effectué à la restauration semble avoir été soigné et parcimonieux. En effet, l’image conserve quoiqu’il en soit un rendu naturel et filmique pour un confort de visionnage très appréciable, même s’il est évident que l’on regarde un film tourné en 16mm, avec une épaisseur (notamment au niveau du grain) visible et conservée. Pour autant, de nombreux plans offrent, donc, un joli niveau de détails et conservent leur aspect frappant (capture 10).
L’étalonnage, d’ailleurs, parait plutôt équilibré (au-delà des nombreuses expérimentations du film), avec des couleurs franches mais sans excès et sans dérive qui pourrait sembler anormale. Certains passages peuvent paraître légèrement terne d’une manière laissant penser à des couleurs passées (captures 1 et 2) mais le gros film est d’une vivacité appuyant le délire visuel à l’écran. Le tout est appuyé par une gestion du contraste et de la luminosité là aussi globalement efficace (captures 6 et 10).
Enfin, il reste quelques petits défauts physiques récurrents (poussières, micro-rayures) mais rien de très intrusifs, tandis que les couleurs comme le cadre ont été très efficacement stabilisés. L’encodage nous a quant à lui paru un peu perfectible par endroits (capture 1) mais aux faiblesses peu intrusives en visionnage.
Son
La piste son 2.0 (dual mono) est moins impressionnante, d’une part par son design de départ, mais aussi car elle semble plus limitée techniquement parlant (de façon plus traditionnelle). Le film est en effet parsemé de « voix anglaises » inintelligibles (d’où une absence de sous-titres ne posant pas de problème, puisqu’il n’y a rien à sous-titrer), façon bruissement de fond. Le reste du design relève de l’accompagnement musical de Warner Jepson et quelques effets sonores supplémentaires. Tout cela manque principalement d’ouverture et d’ampleur, dans le sens où la piste semble vite plafonner, avec un rendu voilé. Rien de très problématique, mais cela peut donner au film un aspect plus cacophonique encore faute d’une meilleure capacité de projection.
Suppléments
Les bonus vidéo sont en anglais non sous-titré.
- Nouvelle interview de Harry Tsvi Strauch sur Steven Arnold et le film (9 min 30, 1080p)
- Présentation du film par Steve Seid (21 min 12, 1080p)
- Livret de 24 pages contenant un nouveau texte de 8 pages par Steve Seid sur Steven Arnold et le film et une nouvelle analyse du film de 5 pages par Elena Gorfinkel
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
---|---|
Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 30,874,965,072 bytes |
---|---|
Taille Film | 21,503,096,832 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 34954 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / LPCM Audio / 2.0 / 48 kHz / 1536 kbps / 16-bit |
Captures d’écran HD :













