
Pays | France |
Editeur | Metropolitan (HK Vidéo) |
Date de sortie | 26 mai 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Benny Chan |
Durée | 126 min 06 |
Zone | B |
Format d’image | 2.39 |
Langues | Cantonais DTS HD MA 7.1, Français DTS HD MA 5.1 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
Tourné principalement en 5K sur Red Gemini (et en 4K sur Z Cam E2) et fini en 2K, Raging Fire possède un rendu visuel global très proche de celui de The Rescue, à savoir une image à la fois très précise mais à la texture ultra numérique et sans trop de doute vastement manipulée en post-production.
D’un côté, on pourra trouver une image plutôt clinquante à l’aspect flatteur pour l’oeil. La délinéation claque, les détails paraissent abonder, la précision est plus que confortable, bref, tous les marqueurs sont au vert sur cet aspect. Les plans larges de la skyline hong-kongaise sont particulièrement sympathiques (captures 2 et 4) tandis que de nombreux plans larges (captures 5 et 12) ou serrés (captures 9 et 15) offrent eux aussi un rendu très appréciable dans les détails fins à l’écran. Pour autant (et cela semble d’origine), il faut aussi composer avec une photographie qui semble parfois tellement lisser le visage de Donnie Yen qu’on est à deux doigts du de-ageing (capture 10) et qui couple régulièrement lissage et accentuation artificielle pour un rendu général plus électronique que simplement numérique (captures 3 et 7). C’est visiblement ce qui est recherché actuellement dans le cinéma à gros budget hong-kongais vu sa récurrence de film en film, et si on peut concevoir que cela puisse ressembler à du popcorn visuel, cela vient aussi avec, donc, quelques limites visibles. Ce sera ensuite à chacun de jauger si ça lui convient à lui aussi.
L’étalonnage, lui aussi très agressif, vient avec moins de contre-effets négatifs et sera sans doute plus à même de flatter la rétine sans faire pour autant hausser les sourcils (attention au claquage). Hormis une minuscule poignée de plans étonamment très légèrement ternes, la photo offre une image très contrastée aux tendances régulièrement très colorée (captures 5, 9 et 11), à l’exception d’une scène de tribunal à la teinte plus sepia (capture 14). Le résultat s’avère très agréable à l’oeil, sans pour autant paraître excessivement contrasté. L’équilibre parait ainsi appréciable, pour une palette certes ultra moderne mais maîtrisée.
Enfin, grosse production numérique récente oblige, pas de soucis techniques à noter, tandis que l’encodage s’en sort sans problème.
Son
Pas de piste Atmos pour la VO cantonaise, mais une piste 7.1 qui, verticalité à part, offre un rendu énergique et très efficace. Tous les voyants y sont au vert, que ce soit pour l’utilisation des enceintes, la dynamique ou l’appui des basses, comme l’équilibre d’un mixage ne noyant pas pour autant les dialogues. Les scènes les plus musclées ne sonnent jamais chaotiques mais restent « simplement » appuyées là où il faut pour donner du punch aux coups, chutes et autres explosions.
La VF (5.1) s’avère très proche de la VO 7.1, avec peut-être un tout petit peu moins de punch dans les basses.
Suppléments
Pas de surprise malheureusement du côté des bonus, les disques déjà parus étant chiches en bonus. C’est aussi le cas ici, dans la lignée de ce qu’on a pu voir sur The Rescue, qui ne bénéficiait déjà pas beaucoup de bonus.
On retrouve un court « making of express » (4 min 19, 1080p), deux courtes interviews de Donnie Yen (1 min 53, 1080p) et Nicholas Tse (2 min 25, 1080p) ainsi qu’un court module recoupant les interviews de Yen et Tse (1 min 50, 1080p). Là où Metropolitan réussissent à proposer un peu mieux, c’est en ajoutant une interview de Donnie Yen (10 min 13, 1080i), enregistrée dans le cadre de sa venue à L’étrange festival en septembre 2021. L’éditeur inclut aussi un livret de 16 pages contenant un texte de 8 pages revenant sur les parcours (parfois croisés) de Benny Chan, Nicholas Tse et Donnie Yen.
Enfin, l’éditeur inclut une flopée de bandes annonces de sa collection : celle du film, mais aussi celles de trois films de Benny Chan (Connected, L’expert de Hong Kong et Shaloin), trois films avec Donnie Yen (Bodyguards & Assassins, Ip Man la légende du grand maître et Ip Man le retour du grand maître) et deux films avec Nicholas Tse (Le mystère des balles fantômes et Viral Factor).
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 40,780,004,503 bytes |
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Taille Film | 33,055,150,080 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 27977 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Chinese / DTS-HD Master Audio / 7.1 / 48 kHz / 2787 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit) |
Encodage Audio – VF | French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2180 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit) |
Captures d’écran HD :


















