
Pays | France |
Editeur | Pathé |
Date de sortie | 30 mars 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Gilles Grangier |
Durée | 92 min 17 |
Zone | B |
Format d’image | 1.37 |
Langues | Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Français |
Sous-titres | Français pour sourds et malentendants, Anglais |
Image
Meurtre à Montmartre est édité par Pathé à partir d’une restauration 4K effectuée en 2021 par Eclair à partir du négatif safety.
Il s’agit d’une restauration efficace et élégante, en tout cas dans la lignée des attentes pour un flux technique tel que décrit ci-dessus. L’image proposée est en effet fine et filmique, avec une granulation typique et préservée, sans abus visible de filtrage numérique (ni pour lisser l’image, ni pour l’accentuer artificiellement). Aux fondus enchaînés près (capture 5), logiquement plus doux, la précision de l’image est ainsi excellente, offrant un très bon confort de visionnage grâce à un haut niveau de détails fins et ce sans artifice visible (exemples captures 1, 6 ou 13). Tout juste pourra-t’on trouver quelques zones très sombres qui paraissent en partie manipulées (le côté du meuble sur la capture 6 ou le tiroir sur la capture 14), mais nous sommes très loin de ce qu’on a pu voir sur Belphégor ou sur Le jour et l’heure, et ce n’est donc pas vraiment gênant ici, les noirs tendant à conserver leur texture argentique (capture 2).
Peut-être que cela a à voir avec un choix d’étalonnage aux noirs moins décollés et au contraste plus poussé que d’autres restaurations Eclair. Malgré des noirs pourtant encore assez loin d’être parfaitement noirs (capture 2), la gestion de l’étalonnage parait moins voilée et plus contrastée, pour un résultat assez surprenant dans les hautes lumières, les blancs étant plus éclatants que ce à quoi Eclair nous habituent depuis plusieurs années (captures 6, 14 ou 16), mais sans pour autant venir excessivement écrêter les hautes lumières. Cela aide vraisemblablement, au vu de l’impression donnée en visionnage, à éviter la sensation d’une image un peu trop grisâtre ou terne, tout en conservant quand même des noirs décollés. Au milieu, on trouve une palette de gris plutôt convaincante et nuancée.
L’image a été profondément nettoyée et stabilisée, tandis que l’encodage est très solide (hormis peut-être de très exceptionnelles difficultés dans les zones sombres paraissant un peu manipulées).
Son
Une piste son 2.0 (dual mono) correcte mais peu mémorable. Le résultat est propre et efficacement rafraichi, avec notamment une musique sans distorsion et capable assez agréablement de se projeter, et des dialogues clairs et intelligibles, sans aspect voilé ou trop sourd. Cependant, l’ensemble reste tout de même un peu plat et daté, avec notamment un certain manque de dynamique et d’ampleur, ce qui fait que les scènes les plus chargées peuvent vite sembler « plafonner ».
Suppléments
Hormis un extrait d’actualités de 1954 sur une exposition de « faux chefs-d’oeuvre » au salon de la police (1 min 22, 1080i), le principal bonus est un module de nouveaux entretiens autour du film avec Valérie Paulin et François Guérif (31 min 21, 1080i).
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 36,838,875,657 bytes |
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Taille Film | 28,629,602,304 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 36828 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1156 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :















