
Pays | France |
Editeur | Gaumont |
Date de sortie | 13 avril 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Joseph Losey |
Durée | 103 min 28 |
Zone | B |
Format d’image | 1.66 |
Langues | Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français pour sourds et malentendants |
Image
Les fans du cinéma de Joseph Losey doivent être ravis ces derniers temps de l’activité en HD autour de ces films, avec chez Gaumont cette ressortie de La truite, son avant-dernier film.
Comme pour Judith Therpauve, nous n’avons pas (encore) reçu les précisions de l’éditeur quant au flux technique du master utilisé ici, et qui nous parait là aussi un peu décevant. Si on devait deviner, on supposerait un travail effectué (vu l’étalonnage) chez Eclair, en 4K à partir du négatif original (vu la finesse du grain). La principale déception vient d’un rendu souvent doux (captures 12 et 13), avec surtout un grain fin et certes préservé mais qui parait régulièrement figé. Cet aspect confère alors à l’image un côté peu naturel pas très plaisant, malgré un évident niveau de détails satisfaisant et une certaine fraicheur technique en terme de finesse (captures 1 et 5 par exemple). Cependant, la combinaison grain figé-lissé et finesse élevée contribue à donner l’impression d’une image plus schizophrénique qu’elle ne le devrait. Dommage car sur le fond, les bases des travaux semblent très bonnes, vu la précision de l’ensemble.
Comme pour Judith Therpauve à nouveau, nous supposons un travail fait chez Eclair car de très nombreux plans (captures 1, 3, 6, 12 et 16) s’intègrent dans le corpus de films portant leur signature colorimétrique. Il est cependant heureux de constater que le film conserve pour autant des ambiances plus variées et dynamiques que cela, avec de très nombreuses scènes ne portant pas cette patte. Que cela soit car nous nous trompons et il ne s’agit pas d’Eclair ou qu’il s’agisse des travaux d’un autre laboratoire (comme Hiventy), cette variabilité est bienvenue, permettant au film de conserver une photographie moins typée « étalonnage du labo X », avec notamment des intérieurs plus chauds et aux carnations moins bleutées (captures 2, 5 et 8). On pourra cependant trouver à ces scènes un léger manque de contraste, leur donnant un aspect légèrement voilé (capture 10).
L’image a par contre été très efficacement nettoyée et stabilisée. Pas de soucis de compression non plus.
Son
La piste son 2.0 (dual mono) est à la fois correcte et peu marquante. Le film n’est pas très démonstratif, mais le travail effectué reste soigné, avec notamment des dialogues clairs et intelligibles grâce à des voix se détachant plutôt efficacement. Les effets sonores sont un peu plus datés par leur manque de pêche et leur côté trop clair. Les quelques segments musicaux sont plus équilibrés et ainsi un peu plus convaincants. La piste est par contre très propre et sans défaut physique notable.
Suppléments
Hormis la bande annonce originale du film (2 min 13, 1080p), le principal supplément est Un beau foutoir de sentiments (20 min 54, 1080p), une nouvelle interview de Frédéric Bourboulon (deuxième assistant réalisateur sur le film) autour du film.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 37,753,668,803 bytes |
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Taille Film | 32,040,904,704 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 37958 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1378 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit / DN -1dB) |
Captures d’écran HD :
















