
Pays | France |
Editeur | L’atelier d’images |
Date de sortie | 15 mars 2022 |
Support | 1 BD-25 |
Réalisateur | James Blue |
Durée | 81 min 41 |
Zone | B |
Format d’image | 1.66 |
Langues | Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français pour sourds et malentendants |
Image
Les oliviers de la justice a été restauré en 4K en 2020 par L’image retrouvée pour L’atelier d’images, Thierry Derocles et la Fondation James Blue, et avec le soutien de la Film Foundation de Martin Scorsese, la NFPF et le CNC. Le travail a été effectué à partir d’une « fine grain print », soit une copie de protection du négatif.
Il faut bien avouer que si le travail de rajeunissement de ce film devenu rare est plus que bienvenu, avec une restauration 4K soutenue par la Film Foundation, le résultat (et cela nous peine de le constater) laisse un goût d’inachevé assez frustrant. En effet, à première vue, le travail effectué offre une image plutôt dans les normes, avec certes une certaine hétérogénéité entre douceur (capture 1) ou épaisseur (capture 3), mais avec un niveau de détails quasi toujours satisfaisant (captures 4, 11 et 13). Cependant, il apparait très rapidement que l’image a sans doute été manipulée numériquement, ce qui à l’écran se traduit par un grain argentique régulièrement presque totalement figé dans les zones claires (c’est le cas entre autres à la 62ème minute, dont est tirée la capture 16), et plutôt éliminé dans les zones sombres (capture 15 typiquement), un traitement des zones sombres faisant penser à ce qui avait été appliqué par Eclair sur Les 400 coups et Antoine et Colette par exemple. Le résultat général en devient assez étrange et peu naturel, entre finesse et détails HD retrouvés, et rendu électronique peu agréable en mouvement. Si la restauration n’a certes pas été effectuée à partir du négatif original, nous doutons fortement que ces soucis n’aient pas une origine numérique. C’est dommage car sans cela, les bases de la restauration étaient vraisemblablement très bonnes (avec uniquement des fondus enchaînés logiquement en retrait côté définition), et le résultat aurait sans aucun doute prétendu à une note bien plus élevée.
L’étalonnage nous laisse lui aussi légèrement perplexe, à cause principalement de noirs tout de même souvent très décollés (même l’écran technique en début de film a des noirs très gris !). Ce choix est légèrement variable dans l’ensemble du film, certains passages sachant offrir une profondeur plus poussée, mais le décollement important des noirs donne régulièrement lieu à la sensation d’une image un peu terne et grisâtre (sans pour autant gagner en détails dans ces zones, en fait grises mais unies) (captures 1, 5, 14 ou 15). C’est dommage car la palette de gris est sinon plutôt nuancée et sait se montrer agréable à l’oeil, avec une gestion soignée des hautes lumières notamment (captures 4 et 6).
Malgré un débit inutilement inférieur à ce qu’il aurait pu être vu l’espace libre inutilisé, l’aspect figé du grain soulage en partie l’encodage et évite des soucis de reproduction du « grain ». Cependant, la combinaison « gestion du grain / noirs décollés » rend les zones d’ombres complexes à encoder, et là dessus, la compression peut montrer des faiblesses (ombre du bus sur la capture 1, intérieur du batiment sur la capture 5, veste noire sur la capture 8, dégradé du visage sur la capture 14).
Enfin, l’image a été quoiqu’il en soit efficacement nettoyée et stabilisée, seules quelques micro-rayures verticales subsistent ci et là (captures 7 et 12).
Son
Une piste son plus traditionnelle, avec ses qualités et ses faiblesses assez typiques. On trouve en effet un aspect assez plat et monocorde, notamment des dialogues. Cependant, ceux-ci s’avèrent plutôt agréables à l’oreille, avec une certaine rondeur et une capacité plaisante à se projeter, évitant de sonner trop sourds ou étouffés. Quelques effets sonores ou de foule énergisent l’ensemble sans provoquer non plus de cacophonie, mais dans l’ensemble, c’est donc très correct sans être mémorable.
Suppléments
Le principal supplément est une série de nouveaux entretiens avec Pierre et Hélène Prothon et Jean-Marie Mojon (11 min 02, 1080i) autour du film et son contexte historique.
Le reste des bonus est composé de la bande annonce de la ressortie 2022 du film (1 min 14, 1080i) et deux bandes annonces de l’éditeur (9 jours à Raqqa et Billie).
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 20,253,565,091 bytes |
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Taille Film | 17,214,093,312 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 25036 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1563 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit) |
Captures d’écran HD :


















