
Pays | Angleterre |
Editeur | Indicator |
Date de sortie | 21 mars 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Philippe Mora |
Durée | 102 min 59 / 94 min 24 |
Zone | ABC |
Format d’image | 2.35 |
Langues | Anglais DTS HD MA 1.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Anglais pour sourds et malentendants |
Image
Mad Dog Morgan avait déjà été édité en Blu-ray en Australie chez Umbrella en 2019, à partir d’une restauration 4K effectuée à partir de l’interpositif du film. Comme pour Road Games cependant, les Britanniques de Powerhouse ont préféré ne pas reprendre le master existant mais refaire leurs propres travaux, ici une restauration 2K effectuée par Final Frame Post à partir d’une numérisation 4K là aussi de l’interpositif du film. A noter que contrairement à l’édition australienne du film, qui ne contient que le Director’s Cut de 103 minutes, Indicator proposent aussi le montage cinéma de 95 minutes. Les deux montages sont proposés en seamless branching et avec une qualité tout à fait similaire.
Du point de vue de la texture et la finesse de l’image, le résultat est très similaire à celui trouvable chez les Australiens. Globalement, sans être particulièrement impressionnant, le rendu visuel est qualitativement très satisfaisant, avec un aspect argentique plaisant à l’écran, une absence de filtrages numériques intrusifs, et ainsi un confort de visionnage soutenu par un bon niveau de détails tout du long et un rendu organique harmonieux. Il reste quelques plans visiblement légèrement flous d’origine, ainsi que des plans nocturnes ou en basse lumière dont l’aspect parait moins fin (mais en partie à cause de leur étalonnage), mais c’est dans l’ensemble très satisfaisant.
Il faut par contre composer avec une assez forte instabilité de l’image, tant de la lumière, des couleurs que du cadre et légèrement des textures. C’est une instabilité qui est déjà présente sur le disque australien et qu’on retrouve à nouveau ici, sans doute liée à l’état de l’interpositif, et qui est marquée de façon assez surprenante pour un film finalement relativement récent et des restaurations qui sont autrement de qualité. Cela limite l’impression positive laissée par l’image et peut fatiguer un peu les yeux les plus sensibles à ce souci.
Cela a notamment un impact sur l’étalonnage, qui doit faire avec cette instabilité et la restreindre tant que possible. C’est d’ailleurs sur l’étalonnage que les éditions britannique et australienne diffèrent le plus visiblement. Du côté australien, les couleurs étaient assez jaunies et parfois un peu ternes, de façon d’ailleurs pas forcément si éloignées de ce qu’on peut trouver sur d’autres titres australiens édités par Umbrella (comme, justement, Road Games), pour un rendu faisant parfois penser à la gestion du contraste de restaurations basées sur des copies d’exploitation. Un choix qui sied plutôt bien au film mais qui n’était pas sans limites. Du côté britannique, le choix est différent et se situe plus dans une certaine lignée de ce que l’éditeur propose pour ses restaurations « internes » faites par Final Frame Post, à savoir une palette plus marquée dans les roses tendance étalonnage « à l’ancienne », et qu’on retrouve ici notamment dans la gestion des carnations (captures 6 et 7). Dans les deux cas cependant, la photographie est assez solaire, avec une brillance notable dans les scènes en extérieur jour, qui paraissent « dorées au soleil » mais conservent un certain équilibre quoiqu’il en soit. Une différence notable se trouve par contre du côté des scènes plus sombres, que ce soit les scènes nocturnes ou les scènes en intérieur tamisés, avec une gestion moins bariolée des couleurs et un rendu un chouia plus naturaliste (capture 4).
Son
La piste 1.0 est dans la norme pour ce genre de films, avec un rendu globalement propre, et notamment des dialogues plutôt propres, mais dans un contexte sonore sinon assez plat et un peu daté sur cet aspect. La musique et les effets sonores sont les principaux symptômes audibles de l’aspect un peu étriqué de la piste, avec un certain manque de punch dans les passages les plus mouvementés (sauf quand il s’agit de faire péter le didgeridoo, dont les notes déjà plutôt graves à la base tendent à l’être d’autant ici).
Suppléments
On retrouve ici principalement les bonus créés (ou inclus dans celle-ci) pour l’édition australienne du film, parue en 2019. Nous les avons indiqué avec un *. Tous les bonus sont en anglais non sous-titré.
- Commentaire audio de Philippe Mora et Jake Wilson (2019)*
- Commentaire audio de Philippe Mora (2009)*
- To Shoot a Mad Dog (1976, 24 min 36, 720p)* : documentaire sur le tournage du film, réalisé et produit par David Elfick
- Hopping Mad (2019, 33 min 48, 720p)* : entretien avec Philippe Mora sur la production du film et son travail avec Dennis Hopper
- That’s Our Mad Dog – A Conversation with Dennis Hopper & Philippe Mora (2008, 28 min 57, 1080p upscalé)* : Hopper discute avec Mora de son expérience sur le tournage du film
- Not Quite Hollywood Interview Excerpts (2008, 1h 06 min 29, 1080p)* : interviews de Philippe Mora, du producteur Jeremy Thomas, du cameraman John Seale, et des acteurs Jack Thompson, Roger Ward et Graeme Blundell, extraites du documentaire de Mark Hartley
- Interview du directeur de la photographie Mike Molloy par Mora (2009, 7 min 34, 1080i upscalé)
- Interview du production associé Richard Brennan par Mora (2009, 5 min 30, 1080i upscalé) :
- Interview radio de Philippe Mora (1976, 14 min 21, audio)*
- Mad Country – Shooting Locations Revisited (2019, 13 min 54, 1080p, avec commentaire audio optionnel de Mora)* : retour sur les lieux du tournage du film
- Intro et Outro du film par Philippe Mora (2009, 7 min 52, 1080i upscalé), enregistrées pour le DVD US de 2009
- Bande annonce originale du film (4 min 06, 720p)*
- Galerie photos promotionnelles et galerie du journal de production
Il s’agit ici d’une édition « limitée-limitée » du film, qui vient, comme pour The Last Movie ou Scum par exemple, avec un fourreau cartonné épais, un poster recto-verso, et un livret de 78 pages contenant un nouveau texte de 6 pages par Tara Judah sur le film, 5 pages extraites des notes de pré-production de Philippe Mora pour le film, une interview de 18 pages de Mora par Mike Harris en 1976, un article de 2010 de 10 pages de Philippe Mora sur le tournage du film, 3 pages d’extraits d’interviews d’époque de Jeremy Thomas sur le film, et enfin 3 pages de critiques d’époque du film.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 46,955,930,104 bytes |
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Taille Film | 29,200,787,712 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 34409 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1083 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :












