
Pays | France |
Editeur | Carlotta |
Date de sortie | 15 février 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Bern Stern |
Durée | 82 min 45 |
Zone | B |
Format d’image | 1.33 |
Langues | DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
Après les USA, l’Angleterre et l’Allemagne, la restauration 4K de Jazz on a Summer’s Day, initiée par IndieCollect et effectuée en 2019 en 4K à partir d’un scan 5K du négatif original et d’un interpositif, arrive en Blu-ray en France via Carlotta.
Le résultat est encore assez brut, avec un rendu plutôt fin mais dont on peut percevoir l’alternance entre utilisation du négatif original et utilisation de l’interpositif, tout comme les fondus se remarquent assez facilement via leur rendu plus épais là aussi, en particulier les plans maritimes (capture 2). Ce sont d’ailleurs ces sections qui sont les moins flatteuses, avec un grain épais, parfois figé, et un niveau de détails en retrait donnant l’impression d’un tournage en 16mm (capture 9). Le reste du film, bien qu’un peu variable, est bien plus traditionnellement plaisant à l’oeil, avec un aspect soigné et globalement au niveau des attentes pour une restauration de cet ordre. Le rendu est détaillé et défini, avec un aspect argentique conservé et un grain bien présent et bien restitué. Plans larges (capture 6) comme plans plus resserrés (captures 13 et 14) en profitent largement, et offrent ainsi un niveau de détails confortables pour un upgrade HD largement visible.
L’étalonnage est lui aussi très satisfaisant bien qu’un chouia hétérogène aussi, avec un côté parfois un peu flottant. Dans l’ensemble, les couleurs sont plutôt équilibrées quoique plutôt chaudes et saturées, ce qui semble sied au film thématiquement parlant. De même, le contraste semble parfois assez marqué (captures 3 et 11). Pour autant, tout cela semble se limiter à éviter les excès, et permettant de ne pas trop maltraiter les basses ou les hautes lumières.
Enfin, dans l’aspect « brut » indiqué plus haut, l’image reste encore assez poussiéreuse et parsemée de petites rayures verticales (capture 4), et possède pas mal d’instabilité au niveau du cadre et un peu au niveau des couleurs. Pas de soucis de compression à noter.
Son
L’unique VO 2.0 n’est pas forcément très impressionnante mais évite les défauts sonores habituels en patrimoine, avec un aspect ouvert et clair ne paraissant que très rarement un peu sourd ou voilé, avec une rondeur très appréciable notamment pour soutenir toute la musique. Les passages « détente » entre les morceaux musicaux paraissent tout de même un peu plus vieillots, mais tous les segments musicaux bénéficient assez nettement du travail technique effectué.
Suppléments
Carlotta reprennent l’interactivité trouvable sur l’édition US parue début 2021 chez Kino et c’est tant mieux, notamment l’inclusion de l’excellent documentaire sur Bern Stern.
- Bern Stern : le premier Mad Men (2011, 1h 28 min 31, 1080i)
- Interview d’archives avec Bern Stern (2 min 41, 1080i upscalé)
- Planches-contacts de photos de Bern Stern (4 min 14, 1080p)
- Photos de Louis Armstrong par Bern Stern (3 min 15, 1080p)
- Bande annonce pour la ressortie américaine du film (1 min 16, 1080p)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 37,844,788,895 bytes |
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Taille Film | 25,064,576,064 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 36314 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2078 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :

















