
Pays | France |
Editeur | Pathé |
Date de sortie | 19 janvier 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Gilles Grangier |
Durée | 86 min 23 |
Zone | ABC |
Format d’image | 1.33 |
Langues | Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Français |
Sous-titres | Français pour sourds et malentendants |
Image
Comme Echec au porteur, l’édition Blu-ray plusieurs fois repoussée du Sang à la tête parait enfin ! Le film a été restauré en 4K par Neyrac Films en 2020, vraisemblablement à partir du négatif original. Comme pour Echec au porteur, l’autre Gilles Grangier paraissant simultanément chez Pathé, le résultat est très convaincant.
On trouve en effet un rendu visuel tout à fait dans les normes qualitatives attendues pour une restauration 4K de ce type. L’image ne parait pas avoir été inutilement filtrée électroniquement, et conserve au contraire un aspect argentique naturel et très plaisant à l’écran. Cet absence de traitement intrusif visible se répercute positivement sur la précision et la finesse de l’image, très confortables tout du long du film, ce qui est visible notamment sur les motifs des vêtements portés par Gabin (capture 3). Les plans plus larges ne déméritent pas non plus (capture 11) même si certains peuvent paraître légèrement en retrait (capture 8). Les principales limites se retrouvent cependant être restreintes aux fondus enchaînés (capture 9), logiquement plus épais que le reste du film.
L’étalonnage semble lui aussi avoir été efficacement ajusté, avec comme seule possible remarque une certaine tendance à monter assez haut les blancs quitte à les brûler (capture 5). Le final au soleil, en particulier, parait particulièrement lumineux. Ce point mis à part, la palette de gris parait équilibrée et nuancée, avec un résultat plutôt dynamique mais sans excès, permettant d’obtenir une photo suffisamment contrastée mais pas forcément très tranchée, ce qui semble correspondre à la photo d’origine du film.
Enfin, l’image est particulièrement propre et stable, et l’encodage ne souffre pas de problème particulier.
Son
La piste son est moins impressionnante. Le film est certes peu démonstratif, mais le tout parait tout de même assez plat, avec des voix se détachant plutôt bien mais manquant légèrement de rondeur et paraissant parfois un peu criarde. La musique souffre du même souci, avec un léger côté excessivement clair comme trop poussé vers les mediums et les aigus. Cela n’est heureusement pas forcément très gênant à l’écoute, mais date tout de même un peu le film sur cet aspect.
Suppléments
- Analyse du film par Bertrand Tavernier (27 min 07, 1080i, audio monté sur les extraits correspondants du film), dans une de ce qui est probablement parmi ses dernières interventions avant son décès
- Gilles Grangier, le cinéma dans le sang (12 min 33, 1080i) : entretien avec François Guérif autour du film
- Deux documents d’archives : Retour sur la carrière de Michel Audiard (2 min 31, 1080i, 1969) et un entretien avec Jean Gabin (5 min 31, 1080i, 1975)
- Deux extraits d’actualités : la Chanson de Florelle (2 min 36, 1080i, 1932) et Georges Simenon et les Académiciens français à l’Académie royale de Belgique (43 sec, 1080i, 1952)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 40,868,287,612 bytes |
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Taille Film | 27,016,439,808 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 36869 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1334 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :












