
Pays | Angleterre |
Editeur | Indicator |
Date de sortie | 17 janvier 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Gerry O’Hara |
Durée | 89 min 44 / 88 min 59 |
Zone | ABC |
Format d’image | 1.85 |
Langues | Anglais DTS HD MA 1.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Anglais pour sourds et malentendants |
Image
Comme les autres films de cette vague de janvier 2022, The Brute a été nouvellement restauré pour Powerhouse. Ici, le film a été restauré en 2K par Final Frame Post à partir d’un scan 4K du négatif original 35mm, et comme plusieurs autres films de cette salve, Powerhouse ne se sont pas facilités la vie techniquement en choisissant un film au rendu visuel assez particulier.
En effet, cela commence assez mal en faisant visuellement particulièrement peur, le rendu des premières minutes du film étant particulièrement épais, façon 16mm (capture 1). Cela s’améliore progressivement passé le générique de début, mais il faut bien avouer que l’image du film reste globalement assez épaisse, malgré un travail de restauration parait naturel et compétent (on suppose qu’il s’agit donc de limites ou d’un choix photographique d’époque). L’ensemble aura donc, objectivement parlant, peu de chances de marquer les esprits mais on appréciera un coup de jeune assez net malgré tout, offrant au film (justement) la possibilité de montrer ce côté visuel très brut sans être contraint par un master HD qui serait trop ancien (avec tout ce que ça implique, souvent, comme bidouillages numériques). Le résultat, dans l’ensemble, sait se montrer relativement précis et défini (captures 9 et 11) grâce à ces travaux respectueux, mais sont, donc, limités aussi par cette photo brute (captures 3, 4 ou 5 par exemple). Un résultat, donc, peu flamboyant mais satisfaisant.
Le constat est similaire du côté de l’étalonnage, pas forcément très éloigné de celui vu sur Hoffman (paraissant simultanément chez Indicator), avec une palette relativement restreinte et un peu terne, avec quelques touches d’un étalonnage parfois « à l’ancienne » et semblant légèrement marqué dans le magenta (capture 7). Cependant, ici, les touches de couleurs semblent plus marquées et l’ensemble un peu plus dynamique (capture 13). Le résultat parait donc, là aussi, assez contraint mais parait organique et harmonieux. On remarquera par contre une certaine hétérogénéité au fil du film, potentiellement issue du vieillissement du matériel utilisé pour la restauration, avec certains plans virant dans le vert (capture 12) ou dans le rose (capture 6).
Enfin, l’image a été plutôt bien nettoyée et stabilisée, mais il subsiste des poussières et micro-rayures ainsi qu’une certaine instabilité régulière du cadre. Pas de soucis de compression à noter.
Son
La piste son est elle aussi assez restreinte, manquant notamment de dynamique et de capacité à se projeter. L’ensemble peut paraître alors un peu brouillon et cacophonique, peut-être même un peu plus que ce dont on peut avoir l’habitude sur ce type de restauration sonore. Les voix restent cependant plutôt claires et intelligibles, mais le son parait régulièrement légèrement étouffé malgré tout.
Suppléments
A noter qu’il s’agit pour l’éditeur de la première salve de titres conjointe à l’Angleterre et aux USA, avec 2 000 copies pour chaque marché (et donc 4 000 au total). Comme d’habitude, les bonus sont en anglais non sous-titré (sauf mention contraire).
- Deux versions du film (encodées en seamless branching) : le montage international (1h 29 min 44) et le montage non-censuré britannique (1h 28 min 59)
- Nouveau commentaire audio de Sarah Douglas et Kim Newman
- Sticks and Stones (13 min 22, 1080p) : nouvelle interview du réalisateur Gerry O’Hara sur le film et sa réception, notamment par les mouvements féministes de l’époque
- Prologue britannique (1977, 48 sec, 1080p upscalé, sous-titres anglais optionnels)
- The Sea Can Kill (1976, 26 min 43, 1080p restauré en 2K, sous-titres anglais optionnels) : court-métrage réalisé par Gerry O’Hara pour la Royal Navy
- This Week in Britain : Erin Pizzey (1978, 4 min 48, 1080p upscalé, sous-titres anglais optionnels) : interview de la fondatrice du premier refuge britannique pour femmes battues
- Teaser (53 sec, 1080p) et bande annonce originale (2 min 41, 1080p) du film
- Galerie photos
- Livret de 36 pages contenant un nouveau texte de 10 pages sur le film par Alexandra Heller-Nicholas et Josh Nelson, 2 pages revenant sur des projections « test » du film à Newcastle et leur retour public, 5 pages d’interview avec la chorégraphe Roberta Gibbs, 1 page de critiques d’époque du film et un nouveau texte d’1 pages sur The Sea Can Kill par Anthony Nield
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 42,930,224,064 bytes |
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Taille Film | 26,570,903,808 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 34989 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1115 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :













