
Pays | France |
Editeur | Carlotta |
Date de sortie | 18 janvier 2022 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Pascal-Alex Vincent |
Durée | 81 min 35 |
Zone | B |
Format d’image | 1.85 |
Langues | Multilingues (DTS HD MA 5.1 & 2.0) |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
Pascal-Alex Vincent n’aime pas être appelé un « spécialiste du cinéma japonais », mais il n’empêche que cela fait maintenant de nombreuses années qu’il participe activement à sa visibilité et sa discussion en France (dès les années 90s chez Alive puis ensuite en 2010 en réalisant le documentaire Miwa : à la recherche du Lézard Noir et en collaborant en 2018 aux deux Dictionnaires du cinéma japonais parus chez Carlotta). Il est revenu en 2021 avec le documentaire Satoshi Kon, l’illusionniste, produit en collaboration avec Carlotta et logiquement édité en vidéo par le même éditeur.
Le réalisateur a soigné sa forme, et cela se voit en HD. Dès les premiers instants, on se rend compte que les interviews ont bénéficié d’un choix flatteur des cadres et des éclairages, ainsi que de plans « de coupe » eux aussi tournés de façon techniquement qualitative. On retrouve logiquement cela ici, permettant au film de justifier la grande majorité du temps l’apport de la HD. Evidemment, les extraits d’archives de Kon (pas forcément nombreux) sont, eux, upscalés car originellement en SD, et on pourra trouver que plusieurs extraits des travaux de Kon sont dans une qualité en retrait par rapport aux interviews récentes (en particulier Perfect Blue et Paranoia Agent, à l’aspect plus épais), mais tout le reste offre un excellent rendu HD, fin, naturel et détaillé. Une belle mise en forme, qui se répercute sur sa présentation HD. Tant mieux.
On retrouve aussi cela sur le travail de la photographie, donc, avec là encore des extraits d’archives très grisâtres et verdâtres et des extraits de Perfect Blue et Paranoia Agent (principalement) assez ternes, mais des interviews récentes là encore joliment mis en image, en particulier celle de Mamoru Oshii. Le Blu-ray retranscrit efficacement cela avec un contraste convaincant et une absence de souci particulier sur cet aspect.
Aucun souci physique particulier, si ce n’est des extraits des films de Kon qui tendent à avoir la tremblotte. L’encodage ne montre aucun souci particulier. A noter que le film est encodé en 1080i50 (25 images / seconde), on suppose qu’il s’agit (ce qui est rarement le cas, cependant) de la cadence originale du film.
Son
La piste 5.1, dès le début du film, propose elle aussi un enrobage sonore étonamment cinématographique, n’hésitant pas à offrir une dynamique enthousiasmante lors de la mise en avant de la bande originale du documentaire (mais aussi durant certains extraits de films) ainsi qu’une utilisation des enceintes arrières plus fréquentes que ce à quoi on aurait pu s’attendre. Les voix des intervenants sont, elles, sans surprise ancrée sur la scène avant, et sont intégrées de façon claire et équilibrée dans le mixage global.
Le film est aussi proposé avec une piste DTS HD MA 2.0 (non testée).
Suppléments
Pas forcément de gros suppléments à proprement parler, mais plutôt un ensemble de petits bonus prolongeant le film.
- Interview inédite de Satoshi Kon (10 min 56, 1080i upscalé), réalisée par Simon Abrams en juin 2008 durant la rétrospective Satoshi Kon du Lincoln Center
- Maruyama et Kon, le dernier projet (3 min 51, 1080i) : Après Dreaming Machine, Madhouse avait un autre projet pour Satoshi Kon. Précédé d’une introduction de Pascal-Alex Vincent, le producteur Masao Maruyama le détaille
- Interview de Megumi Hayashibara, la voix de Paprika (6 min 06, 1080i)
- Interview de Masashi Ango, réalisateur et character designer (4 min 50, 1080i)
- Interview de Yasutaka Tsutsui, auteur de science-fiction (2 min 40, 1080i)
- Interview de Jérémy Clapin, réalisateur de J’ai perdu mon corps (3 min 39, 1080i)
- Bande annonce originale du film (1 min 59, 1080i)
L’édition prestige embarque, en plus, un jeu de 4 cartes collector de photos du film (13 x 18 cm), 5 fac-similés de « eiga chirashi » (programmes de cinéma japonais, 13 x 18 cm) et l’affiche du film (38,2 x 53,5 cm).
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 29,680,411,713 bytes |
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Taille Film | 22,030,126,464 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29167 kbps / 1080i / 25 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Japanese / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3293 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VO | Japanese / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1651 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :

















