
Pays | France |
Editeur | Metropolitan Films |
Date de sortie | 22 novembre 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Kevin Macdonald |
Durée | 129 min 18 |
Zone | B |
Format d’image | 2.39 / 1.33 |
Langues | Multilingue & Français (DTS HD MA 7.1) |
Audiodescription | Français |
Sous-titres | Français optionnels, Français pour sourds et malentendants |
Image
Tourné en numérique sur Sony CineAlta Venice semble-t’il en 4K et fini en 4K, Désigné coupable joue avec les formats et les textures afin de retranscrire deux époques distinctes, entre temps « présent » (2005-2009) proposé en 2.39 avec une patine très numérique et des flashbacks (fin des années 80 mais surtout 2002-2003) proposé en 1.33 (avec de légères barres en haut et en bas, fines comme pour du 1.85) et à la texture qui, on suppose, vise à reproduire un rendu pellicule assez brut.
Le résultat en HD est largement au niveau des attentes pour le format, et ce quelque soit les segments concernés. Evidemment, le rendu visuel est plus « traditionnel » moderne pour les séquences en 2.39, qui possèdent un aspect typiquement numérique, précis et ciselé mais à la texture relativement lisse. Cela n’empêche évidemment aucunement les détails d’abonder, en particulier lors des plans serrés sur les interprètes. Les scènes en 1.33, à la photographie plus tranchée et brute de décoffrage, offrent, elle, un aspect nettement différent, avec une texture granuleuse marquée mais organique et homogène, et qui conserve un très bon niveau de détails malgré ce changement d’approche. En particulier, les scènes dans la dernière demie-heure du film ainsi que les extérieurs à Guantanamo proposent une image à la précision très appréciable.
L’étalonnage est lui aussi très différent en fonction des scènes. On a d’un côté les scènes dans le présent, avec une palette assez neutre et équilibrée même si elles conservent des couleurs assez chaudes et une saturation légèrement poussée (l’ensemble du film ayant une photo tout de même assez chaude et saturée) (captures 2 et 10), et de l’autre des flashbacks à Guantanamo n’hésitant pas à pousser les curseurs plus loin, sur-saturer les couleurs et travailler les zones d’ombres et de lumière (captures 4, 11 et 12). Dans les deux cas, on garde un contraste et une luminosité bien ajustés, appuyant le tout sans exagérer. Seuls les flashbacks de la jeunesse de Mohamedou. ont un rendu sepia et désertique voilé, un choix esthétique d’origine et restitué ici comme tel.
Enfin, pas de souci physique ni de compression à noter.
Son
Deux pistes son sont proposées : VO et VF DTS HD MA 7.1, pour des prestations virtuellement identiques. Dans les deux cas, on trouvera des pistes avec un volume global généralement assez bas (on se demande s’il ne s’agit pas là de mixages cinéma) et qui donne parfois envie de monter un peu le son. Ce point mis à part, cela rend d’autant plus notable les scènes à la dynamique plus qu’appréciable (en particulier vers la fin du film), mais monter un peu le son permet aussi de profiter des nombreux effets d’ambiance dispersés sur l’ensemble des enceintes, et enveloppant le spectateur notamment dans les scènes sur Mohamedou à Guantanamo. Pour autant, le film n’est pas très démonstratif non plus et l’ensemble reste assez timoré mais distille un travail sonore efficace. Les dialogues, eux, sont plutôt ancrés sur la scène avant et sont intégrés de façon claire et équilibrée dans le mixage.
Suppléments
Une interactivité pleine de multiples modules finalement assez courts, hormis deux suppléments un peu plus longs… et plus substantiels :
- 2 featurettes sur l’histoire vraie du film (2 min 48, 1080p) et sur le réalisateur (1 min 25, 1080p)
- 6 scènes coupées (6 min 07, 1080p)
- Rencontre avec Tahar Rahim pour Allociné (5 min 10, 1080p)
- Le club 300 (3 min 44, 1080p) : retours de spectateurs et échanges avec Tahar Rahim
- L’avant-première du film en Mauritanie (10 min 15, 1080p)
- My Brother’s Keeper (22 min 20, 1080p) : documentaire de Laurence Topham pour The Guardian sur l’histoire de Mohamedou Ould Slahi
A noter que l’édition collector (incluant aussi l’UHD du film) inclut un livre de 100 pages contenant le 1er chapitre du livre Les carnets de Guantanamo, écrit par Mohamedou Ould Slahi.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
---|---|
Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 45,989,777,610 bytes |
---|---|
Taille Film | 39,836,731,392 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29864 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 7.1 / 48 kHz / 4023 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VF | French / DTS-HD Master Audio / 7.1 / 48 kHz / 4048 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :













