
Pays | France |
Editeur | Gaumont |
Date de sortie | 22 septembre 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Alain Resnais |
Durée | 121 min 51 |
Zone | ABC |
Format d’image | 1.66 |
Langues | Français DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Français |
Sous-titres | Français pour sourds et malentendants, Anglais |
Image
Alain Resnais est plutôt gâté ces dernières années, nombre de ses films ayant été restauré plutôt en grandes pompes (L’année dernière à Marienbad, Muriel ou le temps d’un retour, Mon oncle d’Amérique, Mélo). C’est le cas aussi maintenant pour La guerre est finie, restauré en 2020 en 4K par les laboratoires Eclair.
Le rendu visuel est globalement plutôt satisfaisant. Les scènes les plus éclairées, en particulier, montrent bien la patine argentique attendue pour ce type de restauration, avec un aspect naturel appréciable, un grain fin typique bien présent, et une absence de filtrage numérique visible. Les détails abondent dans ces moments, que ce soit les détails dans les décors en arrière-plan (captures 2, 10 et 15) ou ceux des interprètes dans les plans plus serrés ou les premiers plans (détails faciaux, trames des vêtements, etc) (captures 5, 6 et 9). Là où la restauration laisse un peu plus perplexe est du côté des scènes plus sombres, ou plus précisément des éléments plus sombres à l’écran en général. Ces zones semblent en effet plus lisses, comme spécifiquement dégrainées, un aspect d’autant plus visible (on en parlera juste ensuite) que l’étalonnage a choisi très visiblement de décoller les noirs et de donner ainsi des zones sombres souvent plus gris foncé que vraiment noires. Cela accentue l’impression de zones lisses, souvent les décors mais aussi parfois les objets voire les interprètes, ce qui est à la fois très étrange à regarder mais surtout pas très agréable ni grâcieux (captures 4 et 14).
Cela rejoint, donc, la discussion qu’on peut avoir sur la gestion à l’étalonnage des éléments (et des plans) plus sombres, avec des noirs souvent décollés, parfois très décollés, ce qui donne à de nombreux passages un rendu comme voilé ou terne. Si les scènes les plus éclairées n’en souffrent pas et offrent au contraire l’image la plus appréciable dans l’ensemble du film (captures 5 et 6 par exemple), les scènes plus sombres sont logiquement plus concernées, avec parfois des zones vides et grises au rendu très numérique (captures 3, 4, 11, 12, 13 et 14). Dans les cas les plus extrêmes, l’image parait tout simplement anormalement voilée (capture 13). Il s’agit d’un choix que l’on retrouve régulièrement chez Eclair, peut-être plus souvent chez eux que d’autres laboratoires mais un choix que le laboratoire nous avait indiqué pris plutôt par l’ayant droit (Gaumont ici) que par eux et géré au cas par cas. Le décollement des noirs est cependant une chose, mais on pourra questionner s’il devait être aussi intense vu les effets collatéraux qu’un décollement aussi important génère.
Enfin, aucun souci côté propreté et stabilité. Par contre, des soucis d’encodage sont notables dans les aplats les plus sombres et les zones de transition entre les gris les plus foncés et ceux un peu moins, tant (par exemple) sur des vêtements sombres que sur des arrière-plans ou des meubles (captures 2, 3, 8 et 12), accompagnés de quelques soucis de postérisation (capture 4). Nous ne sommes cependant pas au niveau des soucis qu’avaient eu Les amants et Ascenseur pour l’échafaud.
Son
La piste son est presque plus convaincante que l’image. Même si elle souffre d’un aspect assez plat et peu énergique, l’ensemble est suffisamment clair, propre et intelligible pour offrir un confort d’écoute indéniable. Les voix en particulier se détachent très bien et permettent de suivre ainsi le film sans problème. La musique et les effets d’ambiance sont, par contre, un peu plus étriqués et les éléments donnant à la piste son aspect un peu morne.
Suppléments
- Le cinéma cerveau (27 min 59, 1080p) : interview de Michel Ciment sur le film
- C’était leurs vingt ans (28 min 33, 1080p) : interview de Patrick Rotman autour du film, Yves Montand et Jorge Semprun, et le contexte politique servant de trame au film
- L’élan de la mémoire (17 min 43, 1080p) : interview de Jaime Céspedes autour du film et, là encore, le contexte politique servant de trame au film
- Module avant / après restauration (3 min 02, 1080p)
- Bande annonce originale du film (3 min 07, 1080p)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 48,267,708,316 bytes |
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Taille Film | 32,171,931,648 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29982 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1558 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit) |
Captures d’écran HD :














