Les derniers jours de Pompéi est proposé ici par Gaumont à partir d’une restauration 2K effectuée en 2017 par Eclair. On soupçonne soit des éléments abîmés et/ou l’utilisation d’éléments intermédiaires et non le négatif original car le résultat est nettement en-deça de ce à quoi le duo Gaumont / Eclair nous habitue généralement.

Globalement en effet, si l’apport de la HD se fait régulièrement sentir (cf captures 6, 13 et 14), l’image est souvent plutôt épaisse et pas aussi précise qu’attendue. Les plans serrés comme les plans plus larges montrent ce type de limites visuelles, avec des détails fins moins présents que d’accoutumée tant sur les visages des interprètes que leurs costumes ou les décors. Rares sont les scènes qui sortent du lot vers le haut, mais ceux-ci démontrent que les limites des autres scènes ne proviennent probablement pas du travail de restauration. D’ailleurs, l’ensemble du film conserve quoiqu’il en soit un aspect naturel, avec un grain argentique préservé et une absence d’accentuation artificielle visible, mais le gros du film reste simplement moins détaillé qu’on l’aurait souhaité.

L’étalonnage semble aussi légèrement plus terne et plus fluctuant que ce qu’on voit généralement chez Gaumont. Dans l’ensemble, la palette de gris est plutôt dynamique et le couple contraste / luminosité semble bien ajusté, mais on trouvera régulièrement quelques pulsations (légères mais visibles) de la lumière ainsi que de nombreux plans paraissant légèrement ternes et grisâtres, en particulier à cause de noirs manquant de punch. D’autres scènes ont moins ce souci, en particulier les plus lumineuses (captures 13 et 14).

Enfin, si l’image a été efficacement nettoyée et stabilisée au niveau du cadre, il subsiste des fluctuations de densité (ainsi, donc, que quelques pulsations de la lumière). L’encodage est solide.

La piste son est elle aussi un peu plus limitée qu’à l’accoutumée. On trouve un léger souffle couvrant les dialogues, dialogues régulièrement un peu voilés et sifflants, avec un côté « enregistrement radio » datant fortement le film. La musique appuie aussi un côté assez plat de la piste son, manquant d’ampleur et de capacité à décoller. Pour autant, cela reste plutôt confortable, ces limites (même combinées) n’étant pas à même de fondamentalement poser des problèmes de suivi du film. Cependant, il est clair que même en patrimoine de cette époque, on a déjà entendu plus rafraichi.

Suppléments

• Cinéma à l’italienne (13 min 53, 1080p) : entretien sur le film avec Didier Griselain
• La mode rêvée (25 min 17, 1080p restauré) : court-métrage réalisé par Marcel L’Herbier en 1939 (avec présentation optionne de Didier Griselain)
• Module avant / après restauration (2 min 04, 1080p)
• Bande annonce originale du film (3 min 39, 1080p restaurée)

Matériel de test :

Image	Panasonic TX-PF50G20S
Source	Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
Son	Yamaha RX-V467
Enceintes	Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Taille Disque	43,390,013,224 bytes
Taille Film	30,738,671,616 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 36822 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1234 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)

Captures d’écran HD :