
Pays | France |
Editeur | Carlotta |
Date de sortie | 22 septembre 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | John McNaughton |
Durée | 82 min 16 |
Zone | B |
Format d’image | 1.33 |
Langues | Anglais (DTS HD MA 2.0 & 5.1), Français (DTS HD MA 2.0) |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
La nouvelle restauration 4K de Henry – Portrait d’un serial killer aura mis un peu de temps à nous arriver : effectuée par les Américains de MPI et utilisée pour l’édition Blu-ray parue en 2016 pour le 30ème anniversaire du film, c’est pour le 35ème anniversaire qu’elle débarque chez nous chez Carlotta !
Effectuée à partir des négatifs originaux 16mm du film, elle rappelle assez fortement le travail similaire effectué sur Massacre à la tronçonneuse et rappelle à nouveau l’utilité concrète de travailler en 4K même pour des films tournés en 16mm. On a ainsi, pour commencer, un grain argentique fin très intense et visible (et logiquement un peu plus épais que pour un film tourné en 35mm et qui aurait été restauré de la même manière), appuyant la texture argentique du film. Efficacement conservée et restituée ici (avec notamment un encodage tenant bien la barre malgré la quantité de hautes fréquences à gérer), elle contribue à l’impression d’une image au naturel conservé et d’une restauration soignée et respectueuse. Cela permet aussi de ne pas affecter la définition et la précision générale de l’ensemble, déjà en partie limitée par le matériel 16mm d’origine. Il n’empêche que ces limites n’empêche pas le Blu-ray d’offrir un rendu HD largement visible, appuyé par un bon niveau de détails, en particulier lors des gros plans sur les interprètes (captures 4, 5 et 12). Les plans larges ne sont pas en reste, même s’ils tendent à mettre plus en avant les limites inhérentes au 16mm (captures 3, 16 et 17). L’upgrade est quoiqu’il en soit net par rapport aux précédents Blu-rays n’utilisant pas cette nouvelle restauration (dont le Blu-ray français paru en 2013 chez Filmedia).
Côté étalonnage, on trouve une palette plutôt neutre quoique possédant un contraste et une saturation un peu appuyés. Les couleurs ressortent bien quand elles le doivent, notamment les extérieurs que ce soit de jour (capture 3) ou de nuit (capture 7), là où les intérieurs tendent à être souvent plus maronnasses dans l’appartement d’Otis. Le tout semble cependant fidèle aux intentions d’origine puisque dans l’ensemble, la restauration est tout à fait capable d’offrir une palette large et variée (capture 12).
Enfin, l’image a été efficacement nettoyée et stabilisée.
Son
3 pistes sont proposées : VO 5.1, VO 2.0 et VF 1.0.
La VO 2.0 est sans doute la moins appréciable des trois. En effet, sa comparse 5.1 s’avère globalement plus agréable à l’oreille car plus ouverte, plus énergique et globalement plus fraiche. Les voix en particulier sont plus intelligibles, et le travail sonore sur le film s’y retrouve, aussi, plus percutant. Le remixage multicanal est assez conservateur mais se permet cependant quelques spatialisations bien senties et plutôt efficaces.
La VF 1.0 surprend agréablement malgré son aspect seulement en mono. Si elle reste limitée par cela ainsi que par un aspect légèrement voilé des dialogues (qui sont un peu trop en retrait aussi), la musique et les effets sonores sont restitués d’une façon très confortable. On conseillera simplement de légèrement monter le son.
Suppléments
Carlotta reprennent ici les bonus « historiques » du film (making of, scènes coupées, …) et incluent aussi une partie des bonus récemment produits pour la ressortie du film en 2016. On pourra regretter (car ce ne sont pas forcément des suppléments inintéressants même pour les Français) que les 2 modules consacrés à l’histoire du film auprès de la MPAA (l’organisme américain de classification des films) et du BBFC (son équivalent britannique) n’aient pas été repris ici. On trouve au final :
- Entretiens de 2016 (28 min 05, 1080p) et 1998 (30 min 44, 720p) avec le réalisateur
- Making of rétrospectif du film (52 min 35, 720p)
- Interview de Joe Coleman (8 min 43, 1080p), l’artiste créateur du visuel du flm
- Scènes coupées commentées par le réalisateur et le documentariste David Gregory (21 min 25, 1080p upscalé)
- Bande annonce originale (1 min 53, 1080p upscalé) et pour la ressortie 2016 du film (1 min 46, 1080p)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 39,448,611,129 bytes |
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Taille Film | 26,418,814,080 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 34819 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1497 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3097 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VF | French / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1096 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :
















