
Pays | Angleterre |
Editeur | Indicator |
Date de sortie | 30 août 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Robert Hartford-Davis |
Durée | 92 minutes |
Zone | B |
Format d’image | 1.85 |
Langues | Anglais LPCM 1.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Anglais pour sourds et malentendants |
Image
Sortie assez évènementielle dans le cinéma de genre en Angleterre que cette sortie vidéo de Corruption, de Robert Hartford-Davis, puisqu’il s’agit ni plus ni moins de la première sortie du film en vidéo chez les Britanniques, tous supports confondus ! Le film, déjà paru cependant aux USA en octobre 2013 chez Grindhouse Releasing, est exploité ici à partir de la même restauration 2K que celle utilisée par les Américains (signée Sony, réalisée à partir du négatif original et supervisée par James Owsley).
3 montages du film sont proposés : le montage censuré britannique (1h 31 min 31), le montage cinéma américain (1h 31 min 20) et le montage international du film (1h 30 min 37). Les 3 montages sont présentés en seamless branching, leur qualité technique est donc très largement similaire. Par rapport au montage américain, le montage britannique censure plusieurs passages dans la dernière demie-heure du film (les meurtres de la jeune femme du train et de Terry, ainsi que des plans de la tête coupée de Terry), tandis que le montage international contient ces scènes intactes mais possède une version plus courte mais bien plus intense du meurtre de la prostituée (autour de la 35e minute).
Un peu imparfaite sur quelques points, cette restauration 2K (malgré ses bientôt 10 ans) tient bien la route et offre un joli rendu HD. Si la patine générale est encore un peu épaisse, combinaison de l’âge de la restauration et qu’elle n’ait été faite « qu’en » 2K, l’ensemble est frais et naturel, sans filtrage numérique superflu. L’image a ainsi un aspect argentique plaisant en visionnage, soutenu par un niveau de détails et une finesse générale convaincants. Il reste encore quelques plans un peu en retrait, plus doux ou un peu flous, mais ils sont très peu nombreux et le reste du film profite de cette cure de jouvence fort confortable. Les plans en extérieur jour, en particulier, proposent une belle finesse générale, avec une profondeur de champ accentuant le rendu naturel de la restauration.
L’étalonnage est lui aussi très convaincant, avec des couleurs chatoyantes et joliment saturées notamment les costumes très 60s-70s parsemant le film. Les scènes en extérieur jour sont cependant là aussi celles offrant en particulier une prestation visuelle plus marquante, mettant en avant le rendu équilibré, nuancé et bien ajusté de la palette de couleurs et du couple contraste / luminosité. Les scènes plus sombres sont elles aussi (dans un autre genre) plutôt bien gérées, ne paraissant pas excessivement bouchées ou contrastées mais sans paraître ternes pour autant. Aussi, la palette chromatique ne parait pas porter de dérive particulièrement visible et qui semblerait inadéquate.
Enfin, s’il subsiste quelques défauts divers ci et là (quelques poussières ici, un plan aux densités peignées là (comme à la 20e , quelques tremblottements réguliers du cadre), le nettoyage et la stabilisation de l’image et des couleurs n’ont pas laissé passer grand chose. Pas de soucis d’encodage à noter.
Son
La piste son 1.0 est étonnamment en forme pour un film de cet âge et en mono. Le rendu sonore est en effet particulièrement énergique et rond, dès les premiers instants du film et, en particulier, dès la scène introductive de la fête. La musique profite tout particulièrement de la restauration pour dynamiser le champ sonore sans virer à la cacophonie. Au contraire, elle appuie la sensation d’une cure de jouvence sonore plutôt efficace, rajeunissant considérablement la partie acoustique du film qui parait 20 ans de moins qu’elle ne l’est, d’autant qu’en parallèle, les dialogues ne souffrent pas non plus de défauts notables, ni sourds ni étouffés. Reste que la piste peut paraître légèrement monocorde par endroits où la dynamique peut s’avérer un peu limitée.
A noter qu’une piste musique et effets isolés est aussi proposée (sur le montage britannique).
Suppléments
Pour Corruption, qui sort ici pour la première fois en vidéo en Angleterre (tout support confondu), Indicator propose une édition limitée spéciale, avec fourreau cartonné épais et livret plus imposant que d’habitude. Cette édition est limitée à 5000 exemplaires. Tous les bonus sont en anglais non sous-titré. Ceux datant de 2012-2013 étaient déjà inclus dans l’édition US de Grindhouse, édition qui n’incluait cependant (mais logiquement) pas le montage britannique.
- Commentaire audio de 2013 de David Miller (biographe de Peter Cushing) et Jonathan Rigby (sur le montage US et le montage international)
- The BEHP Interview with Peter Newbrook (1995, 1h 31 min 20, en commentaire audio du montage US) : enregistrement audio d’archives d’une conversation entre Alan Lawson, Roy Fowler et le producteur et cameraman, enregistrée dans le cadre du British Entertainment History Project
- The Guardian Interview with Peter Cushing (1986, 1h 11 min 30, en commentaire audio du montage britannique) : interview audio d’archives de l’acteur en conversation avec David Castell, enregistrée au National Film Theatre
- The Reluctant Beatnik (14 min 37, 1080p) : nouvelle interview de l’acteur Phillip Manikum sur sa participation au film
- What Ever Happened to Wendy Varnals ? (2013, 16 min 09, 1080p) : interview de l’acteur sur le film
- Interviews de l’acteur Billy Murray (2012, 13 min 38, 1080p) et de l’acteur Jan Waters (2012, 9 min 08, 1080p)
- Nouvelle introduction du film par Stephen Laws (7 min 02, 1080p)
- Générique alternatif du film, sous le titre Laser Killer (2 min 42, 1080p tiré d’une VHS)
- Bandes annonces originales britannique (1 min 49, 1080p restaurée) et américaine (2 min 06, 100p restaurée), 5 spots TV (1 min 05 + 1 min 05 + 25 sec + 25 sec + 15 sec, 1080p restaurés) et 2 spots radio (54 sec + 30 sec, audio)
- Commentaire audio de la bande annonce du film par Edgar Wright (2013, 2 min 24, 1080p upscalé)
- Galerie photos, galerie promotionnelle et galerie contenant le script du tournage
Edition Indicator spéciale oblige, le film est accompagné de la reproduction de 5 photos de production d’époque, et surtout d’un livret de 80 pages. Ce dernier inclut un nouveau texte de 4 pages sur le film par Laura Mayne, 7 pages d’interviews et extraits de presse résumant la création puis la démise de Titan International Films, une interview de 3 pages de Peter Newbrook par Michael Ahmed sur le film (2009), 6 pages sur le casting du film extraites du dossier de presse américain du film, 4 pages d’extraits d’interviews sur Bill McGuffie et la musique du film, 4 pages sur la campagne promotionnelle du film, 6 pages extraites de la novelisation et comparant l’introduction du film avec son équivalent littéraire, et enfin 4 pages de critiques d’époque du film.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 44,234,820,976 bytes |
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Taille montage UK | 24,449,777,664 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29983 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | English / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1053 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :

















