
Pays | France |
Editeur | Carlotta |
Date de sortie | 25 août 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Nagisa Oshima |
Durée | 97 minutes |
Zone | B |
Format d’image | 2.35 |
Langues | Japonais DTS HD MA 1.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
6 ans après les Britanniques de chez Eureka, Carlotta upgradent en Blu-ray Contes cruels de la jeunesse (paru en DVD chez l’éditeur en 2008 dans leur coffret Trilogie de la jeunesse, un coffret consacré à Nagisa Oshima et incluant aussi L’enterrement du soleil et Une ville d’amour et d’espoir), à partir de la très belle restauration 4K effectuée par la Shochiku au Japon.
Visuellement, le film y trouve en effet une cure de jouvence assez formidable, retrouvant sa patine argentique et son grain fin joliment restitué, ainsi qu’un excellent niveau de détails tout du long. Le travail pictural offert par le film en profite largement pour s’exprimer plus pleinement, en particulier dans les plans larges (captures 3 et 15). L’ensemble montre un rendu naturel et filmique plus que confortable, signe d’une restauration effectuée sans abus numérique destructif et au contraire respectueuse des origines argentiques du film. Cela se ressent aussi dans les plans plus serrés sur les interprètes, laissant voir détails faciaux fins et étoffes des vêtements (captures 5, 7 et 16). Du très beau travail, dont seuls quelques plans un peu plus doux semblent en retrait (capture 10).
Les couleurs chatoyantes et plutôt flashy du film ressortent elles aussi assez bien, même si on pourra trouver une dominante un peu jaunâtre, en particulier sur les séquences sombres et colorant par ailleurs les noirs (captures 4, 6 et 11). Les scènes plus lumineuses laissent moins apparaître cela, avec au contraire une palette saturée mais plus équilibrée, laissant notamment ressortir les couleurs primaires appuyées par la photo du film (notamment les rouges – captures 5 et 16). Si les noirs preuvent paraître légèrement bouchés (capture 6), le contraste parait sinon plutôt bien ajusté.
Enfin, aucun souci de propreté, stabilité ou encodage n’est à noter.
Son
La piste son, si elle s’avère plate de manière assez prévisible, est agréablement plus plaisante qu’attendue. Le marché japonais a en effet la fâcheuse tendance à restaurer les pistes son à grands coups de filtrage des hautes fréquences (cf les films de Mizoguchi et Ozu), pour un résultat très sourd et étriqué régulièrement inférieur aux anciennes restaurations de ces pistes (un comble). Ce n’est pas le cas ici, le spectre sonore restant intact, et cela s’entend par un rendu sonore ouvert et clair, des voix ne paraissant pas étouffées ou sourdes (comme si les interprètes parlaient dans un oreiller), et une musique ample et se projetant bien. Ainsi, sans être pour autant une démonstration du genre, cela démontre à nouveau la contre-production de ce type de filtrage, et comment laisser la piste plus intacte n’empêche aucunement (bien au contraire) d’obtenir un résultat plaisant et assez frais.
Suppléments
Carlotta reprennent ici les bonus présents sur le DVD 2008 du film :
- Le Japon sous tension (2008, 25 min 27, 1080p upscalé) : entretien avec Donald Richie sur les premiers films de Nagisa Oshima
- Extraits des carnets de notes d’Oshima (2008, 15 min 17, 1080p upscalé) : essai sur le processus de création du film, basé sur les carnets de notes du réalisateur
- Bande annonce originale (1 min 44, 1080p upscalé)
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 31,328,489,259 bytes |
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Taille Film | 27,711,220,032 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 35254 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1080 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :















