
Pays | France |
Editeur | Carlotta |
Date de sortie | 28 juillet 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Kiyoshi Kurosawa |
Durée | 111 minutes |
Zone | B |
Format d’image | 1.85 |
Langues | Japonais (DTS HD MA 5.1 & 2.0) |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
Après les Anglais d’Eureka, ce sont les Français de Carlotta qui éditent en Blu-ray Cure de Kiyoshi Kurosawa, vraisemblablement à partir du même master HD.
Le résultat visuel est à la fois plaisant et étrange, ce dernier point n’étant pas forcément surprenant compte tenu de l’esthétique du film. On a en effet l’impression d’un travail plutôt fin, naturel et potentiellement assez récent et, dans le même temps, d’un aspect parfois un peu limité et épais. Il n’empêche que l’upgrade HD est particulièrement flagrant et, dans l’ensemble, très satisfaisant. On trouve en effet une patine argentique bien respectée et un visuel suffisamment fin et naturel pour paraitre confortable en visionnage. La granulosité de l’image parait plutôt fine (d’où la possibilité d’un travail récent) tout comme l’image en général, avec un niveau satisfaisant de détails fins malgré quelques plans plus doux (capture 5), aidés par l’absence visible de filtrages numériques superflus. On pourra tout de même se demander quel a été le flux de travail précis de cette restauration, d’autant qu’un Blu-ray annoncé à partir d’un « remaster 4K » est paru au Japon en novembre 2020 (nous n’avons pu confirmer de quoi il retourne).
L’étalonnage est lui aussi assez typé, avec notamment une tendance à être légèrement biaisé dans le vert et un contraste régulièrement plus qu’appuyé, ce qui est visible en particulier durant les plans moins lumineux. Les noirs peuvent alors paraître bouchés, insufflant cependant une sensation de profondeur parfois abyssale (captures 13 et 14). Le reste du film parait cependant adéquatement équilibré, moins sur-appuyé côté contraste mais sans pour autant aller dans l’extrême opposé. Les couleurs en profitent pour reprendre un peu de vivacité, notamment dans les scènes en extérieur jour, sans doute les plus « clinquantes » du film.
Enfin, pas de soucis de propreté ou d’encodage à l’horizon. Par contre, on notera un tremblotement léger mais assez persistant du cadre.
Son
Une VO 5.1 plutôt efficace dans sa gestion de l’ensemble du champ sonore. Elle enveloppe bien le spectateur en proposant une atmosphère suffisamment ouverte et grondante, avec une bonne reprise dans les graves mais aussi un bon équilibre global entre ses différentes composantes. Evidemment, elle travaille bien plus dans la création d’une ambiance générale que d’un torrent d’effets dans tous les sens, mais cela sied fort bien au film sans pour autant paraître démesuré ou excessivement moderne, et appuie au contraire l’ambiance anxiogène du film.
Une VO 2.0 est aussi incluse.
Suppléments
Outre la bande annonce originale du film (1 min 11, 1080p), Carlotta incluent une interview de 1999 du réalisateur où celui-ci discute sa vision du monde, de la peur et de la société japonaise (11 min 34, 1080p upscalé) et une nouvelle analyse du film par Stéphane du Mesnildot, nommé Le jouet du démon (21 min 37, 1080p).
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 43,801,836,605 bytes |
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Taille Film | 34,798,704,960 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 34901 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Japanese / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3019 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Encodage Audio – VO | Japanese / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1594 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :















