On termine cette vague de 4 titres parus chez Spectrum en juin 2021 avec My Heart is that Eternal Rose, de Patrick Tam, à nouveau une bonne pioche technique de la part de l’éditeur.

On retrouve en effet un master HD assez similaire à ceux de Man on the Brink ou Wild Search, à savoir un master paraissant pleinement adéquat pour une sortie HD malgré quelques petites limites. Le résultat parait en effet plutôt frais et récent, malgré une légère épaisseur du grain et un rendu général laissant penser à un travail en HD (et non plus) à partir d’un interpositif (et non le négatif). Pour autant, comme pour les deux autres films cités, le travail a été semble-t’il effectué avec soin pour une image aux qualités filmiques respectées et sans abus de filtrage numérique destructif. Les détails sont ainsi bien présents sans paraître artificiellement boostés (ou au contraire atténués inutilement) et le rendu visuel conserve un agréable côté naturel. Quelques plans semblent un peu en retrait et plus doux, dont une partie probablement d’origine, mais rien de profondément gênant. Au final, c’est un upgrade HD largement recommandable.

Ce constat s’étend côté couleurs, avec un étalonnage paraissant lui aussi frais et en tout cas plutôt bien dosé tout en respectant le travail de Christopher Doyle et David Chung. Les ambiances typées du film paraissent adéquatement retranscrites (captures 8, 15 et 17), avec d’un côté un couple contraste / luminosité paraissant bien nuancé et ajusté et de l’autre une palette de couleurs sans dérive anormalement visible. Cela donne un film aux couleurs marquées sans pour autant que cela ne semble excessivement maltraité.

Enfin, on notera quelques petites poussières ci et là et surtout à nouveau ce défaut récurrent d’instabilité lors de nombreux points de montage. L’encodage ne montre par contre pas de souci notable.

On retrouve, comme pour les 3 autres films de cette vague, une VO 2.0 et une VO 5.1. Ici, c’est la piste 2.0 qui parait la plus convaincante grâce notamment à une meilleure intégration des voix, là où celles-ci semblent trop en retrait sur la piste 5.1. C’est dommage car sinon, celle-ci ne souffre pas de défauts particulièrement rédibitoires mais ce déséquilibre est suffisamment notable pour gêner un peu l’écoute. La piste 2.0, a contrario, parait à la fois plus équilibrée tout en conservant suffisamment de punch et de dynamique pour offrir de confortables conditions d’écoute, y compris durant les scènes les plus musclées. S’il ne s’agit pas de la piste la plus tonitruante de l’histoire, elle s’avère tout de même assez dynamique pour ne pas paraître monocorde ou trop plate.

Suppléments

• In the Mood for Doyle (50 min 41, 1080i upscalé) : documentaire de 2006 (mais ici avec un coyright indiquant une « version 2021 ») d’Yves Montmayeur sur le directeur de la photo Christopher Doyle
• Présentation du film par Arnaud Lanuque (16 min 00, 1080p)
• Nouvelle interview de Patrick Tam (31 min 22, 1080p)
• Nouvelle interview de John Shum (29 min 47, 1080p)
• L’impossible échappée (29 min 26, 1080p) : essai vidéo d’Alex Rallo sur le film
• Bande annonce du film (1 min 32, 1080p)

Matériel de test :

Image	Panasonic TX-PF50G20S
Source	Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
Son	Yamaha RX-V467
Enceintes	Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Taille Disque	49,395,387,555 bytes
Taille Film	26,537,494,272 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 31760 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	Chinese / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1937 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Encodage Audio – VO	Chinese / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3103 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)

Captures d’écran HD :