Test Blu-ray : Coffret Ozu 20 films

PaysFrance
EditeurCarlotta
Date de sortie9 novembre 2019
Support1 BD-25 + 10 BD-50
RéalisateurYasujiro Ozu
Durée1 947 min (cumulés)
ZoneB
Format d’image1.33 / 1.37
LanguesJaponais DTS HD MA 1.0
AudiodescriptionNon
Sous-titresFrançais optionnels

Avec ce coffret de 20 films consacré à Yasujiro Ozu, Carlotta revient à ses premières amours et offre un coffret-somme reprenant l’intégralité (et plus encore) de ce que l’éditeur a sorti au fil des décennies sur le réalisateur. Si vous possiédiez les 2 coffrets DVD de 2006-2007 (plus le DVD de Il était un père) ou le coffret DVD 14 films de 2014, ce nouveau coffret reprend et enrichit son contenu, y ajoutant en effet 4 films originellement chez Arte (et trouvables dans le coffret DVD 2004). On retrouve aussi l’intégralité des suppléments présents dans ces coffrets, tout comme on retrouve les suppléments présents sur les Blu-rays de Voyage à Tokyo et Le fils unique, parus en octobre 2013.

Un léger regret : que Carlotta n’ait pas pu inclure au coffret Herbes flottantes (restauré en 4K lui aussi, mais probablement toujours chez MK2 en vidéo) et son autre film en couleurs : Dernier caprice/End of Summer (présent dans le coffret DVD Arte 2004 et autrement trouvable dans le coffret américain Eclipse #3, mais qui n’a, à notre connaissance, pas été restauré récemment – ce qui explique certainement son absence).

Quoiqu’il en soit, les 10 films principaux ont été restaurés en 4K pour les 6 films en Noir et blanc (Printemps tardifEté précoceLe goût du riz au thé vertVoyage à TokyoPrintemps précoce et Crépuscule à Tokyo) et en 2K pour les 4 films en couleurs (Fleurs d’équinoxeBonjourFin d’automne et Le goût du saké). Précision pour les films en couleurs : Le goût du saké a été restauré en 2K mais à partir d’un scan 4K, tandis que les détails techniques de l’édition US de Bonjour indique une restauration intégralement en 4K. Cependant, les 4 films couleurs ayant clairement un piqué général équivalent, nous supposons que les 4 films ont été numérisés en 4K et restaurés en 2K. C’est d’ailleurs l’information technique que Carlotta nous a indiqué avoir reçu. La restauration 4K de Voyage à Tokyo est une nouvelle restauration 4K présentée à Cannes Classics en 2018. Le fils unique s’ajoute à ces 10 films en étant présenté en HD, contrairement aux 9 autres films proposés en suppléments et qui sont tous en SD (et encodés en 576i).

Notons aussi, afin d’être exhaustif, que ces restaurations du Goût du riz au thé vertBonjour et Le goût du saké sont celles exploitées aux USA par Criterion. Leurs éditions de Printemps tardif exploitait un master HD pré-existant et Voyage à Tokyo la précédente restauration 4K (utilisée en 2013 par Carlotta). Le BFI en Angleterre ont, eux, utilisé intégralement des masters HD pré-existants sur ses 6 éditions.

Afin d’essayer de couvrir de façon spécifique chaque film, nous avons décidé de proposer, outre des jeux de captures pour chaque film (y compris comparatives le cas échéant), un bref retour visuel et sonore sur chaque film. Nous avons aussi essayé de détailler brièvement les prestations techniques des films en suppléments (malgré, mais en tenant compte de, leur présentation en SD). Cela rend ce test long et touffu, mais nous espérons qu’il permettra d’offrir un compte-rendu aussi complet que lisible de ce coffret-mastodonte.

Image

Note : 8.5 sur 10.

Le fils unique : Reprise du disque de 2013. Master HD clairement limite, avec une image abîmée tout du long (sautes de cadre, rayures, poussières, tâches chimiques, etc) et constamment instable (cadre comme luminosité). Le rendu est loin derrière les 10 films restaurés, même si on comprend l’entre-deux technique permettant une présentation en HD. Il vaut mieux cependant conserver des attentes techniques mitigées. Le niveau de détails est très limité, l’image étant en plus très lumineuse et donnant l’impression d’être surexposée. Cependant, elle n’a pas été bidouillée numériquement et conserve ainsi un aspect certes très limité mais relativement naturel.

  • Note image : 5.

Printemps tardif : Restauration 4K effectuée par Cineric en 2015. Aspect semi-problématique, comme si reconstitué à partir de 2 sources dont une est floue, instable et dont la restauration a nécessité des filtres numériques visibles. Le précédent master HD était tiré lui aussi de 2 sources complémentaires (un interpositif 35mm et une copie d’exploitation 35mm) et cela se voyait déjà à l’époque, on suppose que c’est de nouveau le cas ici mais que les techniques actuelles de restauration rendent l’écart encore plus visible qu’avant. On alterne ainsi entre les segments probablement tirés de l’interpositif et qui sont plutôt naturels, avec un aspect assez finement défini, stable et net (capture 8), et d’autres séquences au rendu beaucoup plus flou (parfois presque comme dédoublé – captures 6 et 9), plus instable, et au grain bougeant de façon très peu naturelle. L’étalonnage est assez similaire à l’ancien master quoique légèrement plus nuancé, tant dans les basses que les hautes lumières. Par contre, l’amélioration indéniable est le nettoyage et la stabilisation de l’image, l’ancien master étant encore assez abîmé là où la nouvelle restauration a virtuellement éliminé tous ces défauts (capture 10 vs 15).

  • Note image : 7.5. Captures comparatives : disque français en 1er puis disque UK.

Eté précoce : Splendide restauration 4K d’Imagica effectuée en 2016. La restauration est une des plus impressionnantes restauration N&B du coffret. Si l’on excepte des noirs un peu gris générant un aspect un peu terne dans les éléments plus sombres, elle possède dans son ensemble une qualité et un rendu visuel particulièrement plaisant. Précise, fine, détaillée, elle est aussi extrêmement propre et stable (une nette amélioration ici par rapport au précédent master HD), avec un aspect naturel qui parait vierge de tout filtrage superflu (au contraire, un grain fin assez typique parsème l’image de façon visible). Hormis le point mentionné plus haut, l’étalonnage est plutôt contrasté et évite globalement d’un côté une image terne et de l’autre de brûler les blancs ou boucher les noirs (autre amélioration par rapport au précédent master HD et ses hautes lumières trop appuyées – capture 16 vs 21).

  • Note image : 9. Captures comparatives : disque français en 1er puis disque UK.

Le goût du riz au thé vert : Restauration 4K Imagica effectuée en 2017 à partir d’un interpositif. L’image est correcte mais clairement un cran en-dessous de la plupart des autres films Noir et blanc du coffret, avec un aspect régulièrement doux (conséquence probable de l’utilisation d’un interpositif et non du négatif original) et sans aucun doute filtré numériquement (le grain parait parfois presque figé ou alors nettement atténué). Cet aspect perfectible est renforcé par un étalonnage donnant des noirs très décollés, ce qui donne à l’image un aspect régulièrement terne. C’est dommage car les bases sont autrement très bonnes, avec une netteté et un niveau de détails très appréciables, ainsi qu’un travail de nettoyage et de stabilisation très efficace. Au final, le résultat offre évidemment un upgrade notable mais reste perfectible.

  • Note image : 7.5.

Voyage à Tokyo : Nouvelle restauration 4K 2017 signée Imagica, différente de celle utilisée par l’éditeur en 2013. Carlotta avait un souci de coloration du N&B sur leur précédent Blu-ray, qui lui donnait une teinte légèrement sepia. Ce n’est plus le cas ici. On reste cependant un peu perplexe devant l’étalonnage plus sombre de cette nouvelle restauration et qui fait fréquemment perdre en détails dans les zones sombres. L’image manque aussi par endroits de ce grain fin typique des restaurations 4K et qui semble ici un peu atténué. L’utilisation probable d’un interpositif plutôt que du négatif original (qui n’existe plus) explique peut-être cet aspect. Ces 2 remarques mises à part, l’image offre malgré tout une avancée en terme de précision et de finesse sur la précédente restauration 4K. La délinéation est meilleure (voir les motifs sur les étoffes – capture 33 vs 38) et les détails fins en profitent. Le rendu reste naturel dans son ensemble. L’image est légèrement zoomée par rapport à la précédente restauration (qui laissait cependant entrevoir parfois des bords de diapositive qui auraient probablement du être coupés – capture 33 vs 38). Elle est aussi bien plus propre et plus stable (capture 35 vs 40).

  • Note image : 8.5. Captures comparatives : nouveau disque français en 1er puis ancien disque français.

Printemps précoce : Restauration 4K Imagica effectuée en 2017. La restauration est très légèrement inférieure à celle d’Eté précoce ou Crépuscule à Tokyo mais en est très similaire. L’image est précise et définie, avec un grain fin typique qui répond présent, signe d’une absence de filtrage numérique superflu (même si une poignée de plans semblent peut-être légèrement atténués). Certains plans s’avèrent cependant plus doux ou en tout cas moins précis, parfois comme si la mise au point avait été originellement imparfaite (ce qui est possible). Cependant, dans l’ensemble, la qualité visuelle reste de très haut niveau. D’un autre côté, l’étalonnage s’avère très convaincant et jongle efficacement entre les scènes plus ou moins éclairées afin de retranscrire une image contrastée juste comme il faut. Enfin, à quelques très légères fluctuations de luminosité sur quelques plans, l’image est parfaitement stable et propre.

  • Note image : 9.

Crépuscule à Tokyo : Restauration 4K Imagica effectuée en 2017. Comme pour Eté précoce, la restauration est très impressionnante. Le rendu est très beau et naturel, avec tout juste une micro-poignée de plans un peu en retrait. Le plus gros du film reste cependant finement défini, avec une excellente précision donnant un très bon niveau de détails fins. L’image a aussi été parfaitement nettoyée et stabilisée. L’étalonnage est cependant un peu limite dans son niveau de noirs, ce qui donne sur certaines zones sombres un rendu légèrement terne, mais ce type de plans reste rare et l’ensemble du film n’en souffre pas trop. L’image est parfaitement stable et propre.

Note image : 9.

Fleurs d’équinoxe : Restauration 2K belle et saturée effectuée par Imagica en 2013 à partir d’un scan 4K. L’image est naturelle, vierge de filtrage superflu, avec un grain finement retranscrit. Très bon niveau de détails et excellente définition générale. Par rapport au précédent master HD, l’image gagne en finesse et en naturel, le grain est plus fin et la délinéation meilleure. L’étalonnage est plutôt chaud, sortant des étalonnages plutôt verdâtres et plus froids qu’on a pu voir par le passé. Les carnations sont renforcées et les blancs passent d’un aspect plutôt froid et bleuté à chaud et jauni. L’image est aussi plus sombre (mais pas forcément plus contrastée), ce qui donne des noirs profonds mais peut-être un peu bouchés. Excellentes propreté et stabilité. Encodage impeccable. On notera une image légèrement dézoomée par rapport au précédent master HD.

  • Note image : 8.75. Captures comparatives : disque français en 1er puis disque UK.

Bonjour : Restauration 2K Imagica effectuée en 2013 à partir d’un scan 4K du négatif original. Comme pour Fleurs d’équinoxe, l’image est naturelle et précise, avec un grain finement restitué et un excellent niveau de détails. L’ancien master HD possédait un aspect assez électronique, probablement du à une accentuation artificielle des contours, et cet aspect a totalement disparu ici. L’étalonnage est de nouveau chaud, pas très éloigné du précédent master mais renforçant tout de même les rouges. On note aussi un gain en informations dans le cadre, en particulier en haut et à droite, qui génère un tassement de l’image. A comparer, il est vrai que les personnages paraissaient un peu maigres avant… Propreté et stabilité sont excellentes. Encodage impeccable, très légèrement supérieur au Criterion. 

  • Note image : 8.75. Captures comparatives : disque français en 1er puis disque UK.

Fin d’automne : Restauration 2K Imagica effectuée en 2013 à partir d’un scan 4K. Troisième restauration couleurs, même constat : une image fine, précise et naturelle, un étalonnage chaud et contrasté qui élimine ici l’aspect particulièrement voilé du précédent master, et un nettoyage et une stabilisation impeccables. L’upgrade est assez net par rapport au précédent master, y compris au niveau de la seule précision de l’image, et les qualités intrinsèques de cette nouvelle restauration sont instantanément perceptibles.

  • Note image : 8.75. Captures comparatives : disque français en 1er puis disque UK.

Le goût du saké : Restauration 2K Imagica effectuée en 2013 à partir d’un scan 4K du négatif original. Très bonnes prestations, similaires aux trois autres restaurations couleurs, même si en terme de précision pure, Le goût du saké est certainement le film couleurs avec l’écart au précédent master HD le plus faible. On retrouve le même aspect naturel de l’image, avec une très bonne définition et un confort de visionnage indéniable, mais aussi l’étalonnage assez chaud et contrasté.  Propreté, stabilité et encodage là aussi irréprochables (l’encodage est très légèrement supérieur à celui du Criterion). On notera une image légèrement dézoomée par rapport au précédent master HD ainsi qu’un léger changement de positionnement du cadre.

  • Note image : 8.75. Captures comparatives : disque français en 1er puis disque UK.

Son

Note : 7 sur 10.

Le fils unique : Comme l’image, la piste son est elle aussi limitée, avec craquements, souffle facilement audible et légère distorsion musicale. Les dialogues s’en sortent tant bien que mal mais sont très étouffés et ne sont pas aidés par des passages sonores tellement abîmés qu’on dirait qu’un train passait près du tournage (alors que non…).

  • Note son : 4.

Printemps tardif : Piste son propre et plutôt claire, mais particulièrement filtrée de ses hautes fréquences (rien au-dessus de 6 kHz). Les dialogues sont intelligibles mais manquent de rondeur dans les graves, comme si c’était un enregistrement radio. Pour le coup, la piste son du disque anglais paraissait plus équilibrée.

  • Note son : 6.5.

Eté précoce : Souffle facilement audible et quelques craquements. La musique souffre d’un peu de distorsion et la piste est légèrement sous-mixée. Les dialogues sont un peu plus étouffés que sur d’autres films du coffret, et la voix de Chishu Ryu spécifiquement a un aspect très métallique, mais restent autrement clairs et intelligibles.

  • Note son : 7.

Le goût du riz au thé vert : La piste souffre d’un filtrage total des hautes fréquences supérieures à 5 kHz, ce qui explique sans aucun doute son aspect foncièrement sourd et étouffé, comme si on écoutait le film avec du coton dans les oreilles. Certes, le souffle a été atténué (mais pas éliminé), mais au détriment d’une ouverture et d’une clarté de la piste qui font souvent défaut. Si les dialogues restent intelligibles, ils sont clairement impactés. La piste est aussi très légèrement sous-mixée. A noter que l’édition UK du film, parue le 18 mai 2020 chez le BFI, inclut l’ancienne piste son « non restaurée », pour un résultat acoustique plus agréable.

  • Note son : 6.

Voyage à Tokyo : Piste son très correcte, manquant un peu dans les aigus mais sinon propre, ouverte et intelligible. Le rendu parait supérieur et moins filtré que celui de 2013 (bien que limité à 12 kHz).

  • Note son : 7.5.

Printemps précoce : La piste son est plutôt correcte mais reste encore assez sourdre (le filtrage autour de 7 kHz explique certainement cela). Elle est plus claire que celles de Crépuscule à Tokyo ou Le goût du riz au thé vert, et retranscrit de façon plus plaisante les dialogues. Cependant, la piste reste encore un peu « lointaine », malgré un volume sonore bien géré.

  • Note son : 7.

Crépuscule à Tokyo : Piste son assez sourde au rendu général étriqué. Par contre, pas de souffle audible à volume de visionnage normal (il y en a un, mais il faut sacrément monter le son pour l’entendre). La piste est sinon propre et sans distorsion ou craquements. Dialogues intelligibles mais voix un peu voilées. Filtrage à 6-7 kHz, expliquant certainement l’aspect très sourd de la piste.

  • Note son : 6.5.

Fleurs d’équinoxe : Bonne piste son, avec une musique sans distorsion et joliment restituée, et des dialogues clairs et intelligibles. Le rendu est évidemment limité par l’âge de la piste et le caractère introverti du film, mais évite les écueils des restaurations du genre. Aucun filtrage.

  • Note son : 8.

Bonjour : Rendu sonore propre et sans souffle ou distorsion. Les dialogues sont clairs et intelligibles, la piste globalement ample et claire malgré un léger sous-mixage. Aucun filtrage (contrairement au Criterion).

  • Note son : 7.5.

Fin d’automne : Piste son manquant simplement d’un peu de volume général et souffrant de dialogues un peu sourds. Autrement, la musique est plutôt claire et ample et le rendu général propre et intelligible. Aucun filtrage.

  • Note son : 8.

Le goût du saké : Comme pour Fleurs d’équinoxe, le rendu est propre, clair, avec des dialogues ne souffrant d’aucun aspect sourd ou étouffé, et une musique proprement restituée. Aucun filtrage (contrairement au Criterion).

  • Note son : 7.5.

Suppléments

Comme pour les films, Carlotta fait avant tout preuve d’exhaustivité ici en reprenant l’intégralité des suppléments trouvables sur leurs précédentes éditions consacrées à Ozu, mais sans ajouter de nouveaux bonus. Cela représente tout de même déjà, sans compter les films bonus, plus de 7h de bonus… Un petit regret ? Que les magnifiquement zen Figures n’aient pas été refaites en HD pour l’occasion, même si leur qualité visuelle permet de saisir le chemin technique parcouru au fil des années.

  • Le fils unique : Reprise de l’unique bonus de 2013 : Le temps conté – Jean-Jacques Beineix à propos du film (22 min 36, 1080p)
  • Printemps tardif : Où sont les rêves de jeunesse ? (1h 25 min 16, 576i), court-métrage Amis de combat (14 min 25, 576i), bande-annonce 2019 Ozu en 10 films (1 min 30, 1080p)
  • Eté précoce : Une femme de Tokyo (46 min 29, 576i), Voyage dans le cinéma : Eté précoce – Retour sur les lieux du tournage du film (15 min 00, 1080i, upscalé), Figures : linges, fumées et poteaux électriques (7 min 24, 576i)
  • Le goût du riz au thé vert : Récit d’un propriétaire (1h 11 min 13, 576i), Un garçon honnête (13 min 52, 576i)
  • Voyage à Tokyo : Reprise des bonus de 2013 : Récit de Tokyo – Illustration d’un extrait de Ozu ou l’anti-cinéma de Kijû Yoshida (11 min 45, 1080i), Jeux de rôles – Paul Jobin, Kazuhiro Yatabe et Charles Tesson discutent les personnages du film (25 min 45, 1080i, upscalé), Voyage dans le cinéma : Voyage à Tokyo – Retour sur les lieux du tournage du film (15 min 00, 1080i, upscalé), bande-annonce du film (4 min 18, 1080i, upscalée et non restaurée)
  • Printemps précoce : Choeur de Tokyo (1h 30 min 12, 576i), Figures : affiches et panneaux (9 min 05, 576i)
  • Crépuscule à Tokyo : J’ai été diplômé, mais… (11 min 42, 576i), Chishu Ruy – L’acteur fétiche (1988, 45 min 17, 576i), Figures : Trains et voitures (10 min 19, 576i)
  • Fleurs d’équinoxe : Histoire d’herbes flottantes (1h 26 min 00, 576i), Une auberge à Tokyo (1h 15 min 25, 576i), Figures : mers et rivières (6 min 13, 576i), bande-annonce du film (3 min 27, 576i, non restaurée)
  • Bonjour : Gosses de Tokyo (1h 26 min 47, 576i), Il était un père (1h 26 min 29, 576i), entretien avec Catherine Cadou (12 min 18, 576i), entretien avec Jean-Michel Frodon (14 min 11, 576i), Rien – Une analyse d’Il était un père par Jean Douchet (17 min 07, 576i), Module avant/après la restauration d’Il était un père (2 min 42, 576i), bande-annonce de Bonjour (3 min 38, 576i, non restaurée)
  • Fin d’automne : Court-métrage Kagamijishi (23 min 46, 576i), Conversations sur Ozu – documentaire réalisé en 1993 autour de cinéastes discutant du cinéma d’Ozu (1h 19 min 30, 1080i, upscalé), bande-annonce du film (2 min 10, 576i, non restaurée)
  • Le goût du saké : J’ai vécu, mais… – Documentaire-fleuve sur Ozu (2h 02 min 50, 576i), Voyage dans le cinéma : Le goût du saké – Retour sur les lieux du tournage du film (15 min 07, 576i), bande-annonce du film (3 min 04, 576i, non restaurée)

Films bonus :

  • Où sont les rêves de jeunesse ? : Film muet, présenté sans accompagnement musical. Copie lisible mais abîmée et floue façon VHS. Noir et blanc coloré.
  • Une femme de Tokyo : Film muet, présenté sans accompagnement musical. Copie plutôt stable mais abîmée. Définition très correcte, bien qu’évidemment limitée. Noir et blanc coloré.
  • Récit d’un propriétaire : Copie très correcte et lisible, un peu rayée mais clairement nettoyée et stabilisée. Piste son qui craque un peu mais est sinon plutôt agréable, avec des dialogues clairs. Clairement une des meilleures présentations SD du coffret, et d’assez loin.
  • Choeur de Tokyo : Film muet, présenté sans accompagnement musical. Copie constellée de tâches chimiques et assez instable, mais une définition plutôt correcte.
  • J’ai été diplômé, mais… : Film muet, présenté sans accompagnement musical. Copie abîmée, assez instable mais surtout très surexposée et floue.
  • Histoire d’herbes flottantes : Film muet, présenté sans accompagnement musical. Copie en mauvais état, floue et à la définition très limitée même pour de la SD. Rendu global très certainement inférieur à la copie proposée en DVD par Criterion.
  • Une auberge à Tokyo : Film muet, présenté avec accompagnement musical. Copie plutôt nette mais abîmée : rayures, poussières, tâches, instabilité. Image assez lumineuse, comme si elle était un peu surexposée. Piste musicale correcte mais abimée (souffle et craquements).
  • Gosses de Tokyo : Film muet, présenté sans accompagnement musical. Copie abîmée et très lumineuse, mais une définition presque correcte vu les conditions (et l’état des autres films en bonus).
  • Il était un père : Reprise de la copie restaurée parue en DVD chez Carlotta en 2006. Copie très correcte, beaucoup plus stable et propre que les autres films en bonus, mais qui parait fondamentalement lisse. Le noir et blanc est régulièrement coloré, un coup plutôt en rouge, un coup plutôt en vert. La piste son est plutôt décente niveau musique et propreté, mais les dialogues sont particulièrement étouffés.

Addendum

Pour ceux ayant la chance de pouvoir importer et souhaitant se constituer l’intégrale des films disponibles d’Ozu, les films suivants sont trouvables dans les éditions suivantes et permettent de compléter le coffret 20 films de Carlotta. Nous avons choisi de conserver les titres anglais pour les titres disponibles sur le marché anglo-saxon. Tous ces films ne sont par contre disponibles qu’en DVD, faute de matériel plus récent. Le documentaire de Wim Wenders, Tokyo-Ga, est lui trouvable en bonus de l’édition US de Late Spring, ainsi que dans un DVD français paru chez BAC en 2008 mais qui semble aujourd’hui épuisé. Le documentaire a été restauré en 2014 (scan 4K puis restauration 2K), mais cette restauration ne semble pas avoir été éditée en vidéo pour le moment.

  • Days of Youth (1929) : The Student Comedies – Angleterre
  • I Flunked, but… (1930) : The Student Comedies – Angleterre
  • Walk Cheerfully (1930) : Eclipse #42 – USA / The Gangster Films – Angleterre
  • That Night’s Wife (1930) : Eclipse #42 – USA / The Gangster Films – Angleterre
  • The Lady and the Beard (1931) : The Student Comedies – Angleterre
  • I Was Born, but… (1932) : Eclipse Series #10 ou Bonus sur Good Morning – USA (musique de Donald Sosin) / Bonus sur Good Morning – Angleterre (musique de Ed Hughes)
  • Dragnet Girl (1933) : Eclipse #42 – USA / The Gangster Films – Angleterre
  • Passing Fancy (1933) : Eclipse Series #10 – USA
  • A Mother Should Be Loved (1934) : Bonus sur Late Autumn – Angleterre
  • What Did The Lady Forget ? (1937) : Bonus sur The Flavor of Green Tea Over Rice – USA / Bonus sur Early Summer – Angleterre
  • Brothers and Sisters of the Toda Family (1941) : Bonus sur Tokyo Story – Angleterre
  • A Hen in the Wind (1948) : Bonus sur An Autumn Afternoon – Angleterre

Enfin, Carlotta ont édité le 18 novembre 2020 2 films supplémentaires en Blu-ray : Dernier caprice et Herbes flottantes, ce dernier ayant été restauré en 4K.

Matériel de test :

ImagePanasonic TX-PF50G20S
SourceZone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
SonYamaha RX-V467
EnceintesKit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Le fils unique :

Taille Disque22,265,087,763 bytes
Taille Film19,312,121,856 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 28810 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /   814 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Printemps tardif :

Taille Disque31,864,427,648 bytes
Taille Film26,525,040,192 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29901 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1051 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Eté précoce :

Taille Disque35,591,767,228 bytes
Taille Film30,552,862,272 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29939 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1025 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Le goût du riz au thé vert :

Taille Disque34,712,373,684 bytes
Taille Film28,412,397,120 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29978 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1048 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Voyage à Tokyo :

Taille Disque42,469,376,418 bytes
Taille Film33,342,785,088 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29948 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1086 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Printemps précoce :

Taille Disque47,419,510,911 bytes
Taille Film35,394,641,472 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29966 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1026 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Crépuscule à Tokyo :

Taille Disque42,827,568,414 bytes
Taille Film34,423,111,680 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29958 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1043 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Fleurs d’équinoxe :

Taille Disque46,451,760,490 bytes
Taille Film28,877,837,952 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 30013 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1080 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Bonjour :

Taille Disque46,603,322,506 bytes
Taille Film23,092,454,976 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29947 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1078 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Fin d’automne :

Taille Disque44,631,296,036 bytes
Taille Film31,607,074,368 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 29970 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1088 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Le goût du saké :

Taille Disque40,071,419,341 bytes
Taille Film27,676,960,320 bytes
Encodage VidéoMPEG-4 AVC Video / 30003 kbps / 1080p / 23.976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VOJapanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz /  1081 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz /   768 kbps / 24-bit)

Captures d’écran HD :

Le fils unique :

Printemps tardif :

Eté précoce :

Le goût du riz au thé vert :

Voyage à Tokyo :

Printemps précoce :

Crépuscule à Tokyo :

Fleurs d’équinoxe :

Bonjour :

Fin d’automne :

Le goût du saké :

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