Le Chat qui fume édite en Blu-ray (semble-t’il en exclu mondiale !) le Scalps de Fragasso & Mattei. Le résultat est plutôt honnête de par l’upgrade HD qu’il offre, mais le master HD utilisé parait régulièrement limité techniquement, avec du bon et du moins bon.

Du côté des bons points, c’est une image ostensiblement HD offrant un niveau de détails régulièrement satisfaisant. Les gros plans semblent légèrement avantagés, avec les détails faciaux et des costumes mettant en avant une finesse visuelle appréciable et un rendu semblant vierge d’accentuation artificielle, ce qui aide à paraître naturel à l’écran. Sur cet aspect, le visionnage est donc plutôt sympathique et agréable, en tout cas suffisamment confortable. Il n’empêche que l’image parait régulièrement un peu datée, notamment par son aspect paraissant fréquemment lissé. Cela diminue l’impression argentique renvoyée par le Blu-ray, conférant notamment à certains plans larges un aspect légèrement figé, que ce soit les ciels azur ou les paysages désertiques. Heureusement cependant, le curseur du filtrage n’est pas suffisamment fort pour rendre l’image ou les visages cireux. Lorsqu’on pèse le pour et le contre, la balance est donc mitigée mais reste positive.

La balance côté couleurs est là aussi mitigée tout en restant positive. L’étalonnage parait en effet parfois terne et comme légèrement verdâtre, malgré des plans régulièrement joliment contrastés et saturés. L’étalonnage souffle donc le chaud et le froid, avec d’un côté cette légère dérive verte (captures 1, 4, 6 et 11) et terne, et de l’autre des plans où les décors, les ciels, les costumes et les visages paraissent au contraire suffisamment dynamiques, contrastés et colorés pour convaincre. Il n’empêche que cette dérive et ce rendu très plat confère régulièrement au film un aspect très TVfilmesque dont on peut questionner l’origine.

Enfin, l’image est par contre propre et très stable (tant au niveau des couleurs que du cadre), et l’encodage ne montre pas de faiblesses particulières.

Les 2 pistes son sont par contre globalement convaincantes. VO et VF sonnent en effet de façon agréables et ouvertes, avec des dialogues se détachant bien, une musique claire et aérienne et des effets plutôt dynamiques. Les 2 pistes dans l’ensemble évitent tout rendu sourd ou étouffé, mais aussi la cacophonie pouvant se produire dans les scènes plus mouvementées et chargées. Au final, peu importe le choix, l’écoute est confortable.

Suppléments

Le principal supplément est la 2e partie d’un long entretien « carrière » avec Claudio Fragasso, couvrant ici 1983 à 1990 (41 min 12, 1080). La partie 1 est trouvable sur l’édition du Chat qui fume de Bianco Apache, et la 3e et dernière partie sur Novices libertines.

L’édition inclut aussi la bande annonce française du film (2 min 34, 1080p) et celle de Bianco Apache (2 min 39, 1080p).

Matériel de test :

Image	Panasonic TX-PF50G20S
Source	Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110
Son	Yamaha RX-V467
Enceintes	Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210

Scan disc :

Taille Disque	24,639,107,836 bytes
Taille Film	21,831,628,800 bytes
Encodage Vidéo	MPEG-4 AVC Video / 25599 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Encodage Audio – VO	English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 855 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 640 kbps / 16-bit)
Encodage Audio – VF	French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 831 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 640 kbps / 16-bit)

Captures d’écran HD :