
Pays | France |
Editeur | Spectrum Films |
Date de sortie | 14 janvier 2021 |
Support | 1 BD-50 |
Réalisateur | Johnnie To |
Durée | 98 min |
Zone | B |
Format d’image | 2.35 |
Langues | Cantonais DTS HD MA 2.0 |
Audiodescription | Non |
Sous-titres | Français optionnels |
Image
A Hero Never Dies offre une image très correcte en HD mais pas forcément impressionnante.
Entre la définition générale, la granulosité de l’image et les remontées de grain dans les scènes sombres (captures 3 et 4), on devine assez rapidement que le master n’a sans doute pas été réalisé à partir du négatif original mais d’un élément intermédiaire, probablement un interpositif. De fait, l’apport HD est largement palpable mais reste tout de même en deçà de ce qu’une restauration plus poussée aurait donné, avec un aspect parfois légèrement épais dont les détails les plus fins peinent un peu à ressortir. Certains passages paraissent aussi un chouia lisses, et on se demande si certains plans n’auraient pas été légèrement dégrainés (capture 6).
Ces points mis à part, l’upgrade HD reste facilement perceptible, en particulier durant les plans de jour (captures 10 et 12). Les décors, vêtements et détails faciaux ressortent bien, avec un aspect généralement naturel (hormis donc ce possible léger dégrainage) et un rendu global ainsi plutôt plaisant à l’oeil. Les (nombreux) ralentis renforcent un peu la granulosité mais cela parait plutôt bien géré et est en tout cas assez homogène par rapport aux reste du film.
L’étalonnage est convaincant lui aussi, hormis peut-être une approche extrêmement neutre de la balance des couleurs par moments. Les scènes les plus éclairées notamment font parfois penser à ce qui se faisaient en DVD il y a 20 ans, avec des blancs parfois brûlés et une légère dérive magenta. Cela n’empêche par contre pas le reste du film d’offrir une belle palette stylisée de couleurs, avec en point d’orgue les 2 principales fusillades émaillant le milieu et la fin du film (captures 9 et 16).
Enfin, l’image s’avère très propre et stable, et l’encodage est solide (hormis une petite faiblesse durant les éclairages unis de la fusillade finale, difficiles cependant à encoder).
Son
Une piste son plutôt pétaradante, avec des fusillades explosives acoustiquement. La dynamique de la piste se trouve surtout là, soutenant efficacement (presque trop, car ça forcerait presque à jouer un peu de la télécommande) l’action à l’écran dans ces moments. Le reste de la piste son est plus conventionnel, avec des dialogues clairs et sans voile et une musique sans souci notable elle aussi.
Suppléments
Même ligne éditoriale pour A Hero Never Dies que pour The Longest Nite et Expect the Unexepected :
- Une présentation du film par Arnaud Lanuque (10 min 58, 1080i)
- Une présentation du studio Milkyway par Arnaud Lanuque (13 min 00, 1080i) (la même que sur The Longest Nite et Expect the Unexpected)
A cela s’ajoute une présentation du film par Panos Kotzathanasis (3 min 15, 1080p). Enfin, l’éditeur a fait appel à Yannick Dahan pour un module sur la Milkyway et ici plus spécifiquement Johnnie To (24 min 18, 1080p). Un supplément toujours aussi intriguant car si Dahan est plutôt bavard, il passe quand même beaucoup de temps à dézinguer le réalisateur-producteur et ses films, et pas toujours de façon très factuelle.
Matériel de test :
Image | Panasonic TX-PF50G20S |
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Source | Zone B : PS3 Slim 250 Go | Zone A : Panasonic BDT-110 |
Son | Yamaha RX-V467 |
Enceintes | Kit 5.0 : Jamo S606 | Caisson : Jamo Sub210 |
Scan disc :
Taille Disque | 35,832,198,122 bytes |
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Taille Film | 24,683,833,344 bytes |
Encodage Vidéo | MPEG-4 AVC Video / 29998 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1 |
Encodage Audio – VO | Chinese / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1878 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit) |
Captures d’écran HD :















